Mais quelle santé ! En pleine ascension, Virginie Efira s'est montrée dans onze films ces cinq dernières années ! Si les causes de ce succès peuvent être interrogées, sa présence dans En attendant Bojangles s'impose comme une évidence et un très bon choix de distribution. Avec Romain Duris comme partenaire, voilà un beau duo de quadras !
Adapté du roman d'Olivier Bourdeaut (2016), En attendant Bojangles raconte l'histoire de Georges, héritier - peu soucieux - de l'entreprise familiale. Nous sommes en 1958. Plutôt que travailler, notre homme préfère s'incruster dans les cocktails mondains de la Riviera française et y jouer de la crédulité des convives pour s'inventer mille destins fantastiques. C'est au cours de l'une de ces opérations de séduction qu'à son tour, il tombe illico sous le charme de Camille, une femme qui s'avère d'emblée aussi affabulatrice que lui et, par solidarité autant que par rigolade, l'aide à se tirer d'un guêpier trop piquant. Aussitôt après, les deux mythomanes scellent l'union de leurs folies douces en faisant l'amour dans une église. Et... ils ont un enfant ! Nous nous retrouvons alors embarqués pour passer deux heures survitaminées en leur trépidante compagnie. Je tiens à souligner ici que c'est souvent amusant, à coup sûr animé et plein de mélancolie...
J'ai aimé tous les comédiens: découvrir le petit Solàn Machado-Graner et retrouver Grégory Gadebois m'a fait plaisir ! Un casting équilibré. Cela dit et malgré les sourires sur les visages, je vous conseillerais plutôt d'opter pour un autre film si vous espériez voir une comédie. N'ayant pas eu l'occasion de lire le livre avant, je n'avais aucun repère préétabli: c'est peut-être pour cela que j'ai bien accroché au récit. Imaginatif et ludique, En attendant Bojangles nous parle d'une forme d'insouciance qui ne colle pas vraiment au monde qu'elle met au défi. Dans ce monde-là, pas si lointain, on traitait encore les troubles psychiatriques avec de l'eau glacée ou des décharges électriques. N'ouvrir jamais son courrier, vouvoyer sa mère ou avoir un oiseau d'Afrique comme animal de compagnie constituait une excentricité condamnable aux yeux des braves gens. Mais ce qui paraît anormal dans la "vraie" (?) vie peut sembler bien à sa place dans un texte littéraire et/ou au cinéma. En ce sens, le long-métrage d'aujourd'hui ouvre un horizon: du kif après tous ces mois jaugés-fermés-confinés !
En attendant Bojangles
Film français de Régis Roinsard (2022)
Un amour inextinguible enflamme ce drame d'une intensité constante. C'est vraiment personnel, mais j'ai été sensible à cette belle histoire tragique, tout comme j'avais vibré devant l'imparable Take shelter. Corps à coeur, Le mari de la coiffeuse et Mal de pierres rappellent que le cinéma français a toujours été à l'aise avec les passions folles. Et cette fois, j'ai constamment (re)pensé à celle de 37,2° le matin...
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Un avis féminin vous serait utile ?
Vous pourriez alors vous fier à celui de Pascale, un peu plus nuancé. Dasola, elle, avait déjà parlé du livre, mais ne l'a pas beaucoup aimé !
Adapté du roman d'Olivier Bourdeaut (2016), En attendant Bojangles raconte l'histoire de Georges, héritier - peu soucieux - de l'entreprise familiale. Nous sommes en 1958. Plutôt que travailler, notre homme préfère s'incruster dans les cocktails mondains de la Riviera française et y jouer de la crédulité des convives pour s'inventer mille destins fantastiques. C'est au cours de l'une de ces opérations de séduction qu'à son tour, il tombe illico sous le charme de Camille, une femme qui s'avère d'emblée aussi affabulatrice que lui et, par solidarité autant que par rigolade, l'aide à se tirer d'un guêpier trop piquant. Aussitôt après, les deux mythomanes scellent l'union de leurs folies douces en faisant l'amour dans une église. Et... ils ont un enfant ! Nous nous retrouvons alors embarqués pour passer deux heures survitaminées en leur trépidante compagnie. Je tiens à souligner ici que c'est souvent amusant, à coup sûr animé et plein de mélancolie...
J'ai aimé tous les comédiens: découvrir le petit Solàn Machado-Graner et retrouver Grégory Gadebois m'a fait plaisir ! Un casting équilibré. Cela dit et malgré les sourires sur les visages, je vous conseillerais plutôt d'opter pour un autre film si vous espériez voir une comédie. N'ayant pas eu l'occasion de lire le livre avant, je n'avais aucun repère préétabli: c'est peut-être pour cela que j'ai bien accroché au récit. Imaginatif et ludique, En attendant Bojangles nous parle d'une forme d'insouciance qui ne colle pas vraiment au monde qu'elle met au défi. Dans ce monde-là, pas si lointain, on traitait encore les troubles psychiatriques avec de l'eau glacée ou des décharges électriques. N'ouvrir jamais son courrier, vouvoyer sa mère ou avoir un oiseau d'Afrique comme animal de compagnie constituait une excentricité condamnable aux yeux des braves gens. Mais ce qui paraît anormal dans la "vraie" (?) vie peut sembler bien à sa place dans un texte littéraire et/ou au cinéma. En ce sens, le long-métrage d'aujourd'hui ouvre un horizon: du kif après tous ces mois jaugés-fermés-confinés !
En attendant Bojangles
Film français de Régis Roinsard (2022)
Un amour inextinguible enflamme ce drame d'une intensité constante. C'est vraiment personnel, mais j'ai été sensible à cette belle histoire tragique, tout comme j'avais vibré devant l'imparable Take shelter. Corps à coeur, Le mari de la coiffeuse et Mal de pierres rappellent que le cinéma français a toujours été à l'aise avec les passions folles. Et cette fois, j'ai constamment (re)pensé à celle de 37,2° le matin...
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Un avis féminin vous serait utile ?
Vous pourriez alors vous fier à celui de Pascale, un peu plus nuancé. Dasola, elle, avait déjà parlé du livre, mais ne l'a pas beaucoup aimé !
Je n'avais pas aimé le roman et j'ai été peu émue par le film alors que l'histoire devrait bouleverser.
RépondreSupprimerMais Virginie est toujours cette actrice unique, belle et intense.
Perso, j'ai trouvé que le gosse parvenait à faire passer quelques belles émotions.
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