mercredi 23 mars 2022

Des fadas en Guyane

Ma première rencontre - le 19 décembre dernier - avec l'inspiration d'Antonin Peretjatko m'a laissé un souvenir suffisamment agréable pour expliquer mon envie de voir les deux autres films du réalisateur. Je commence avec La loi de la jungle, classé huitième du top 2016 proposé par la rédaction de Cahiers du cinéma. Un choix qui a surpris.

Vous les identifiez ? Vimala Pons et Vincent Macaigne sont les héros improbables de cette très étrange comédie. Stagiaires au ministère de la Norme, ils ont pour mission de vérifier qu'un terrain forestier guyanais pourra bel et bien accueillir un grand centre de vacances destiné... aux amateurs de sports d'hiver ! Ils croiseront la route d'autres olibrius à la santé mentale douteuse: un huissier de justice diablement acharné, de pseudo-guérilleros censés être assez solides pour survivre longtemps en milieu hostile, un jeune ingénieur SNCF mandaté pour tracer une ligne TGV et quelques faux autochtones prêts à se nourrir de cervelles humaines fraichement récoltées ! Autant vous le dire: ce film pas sérieux est tombé à pic, étant donné que l'autre soir, j'avais juste envie d'une histoire "vide-neurones". C'est ce que j'ai eu, avec en prime le plaisir d'un casting assez élégant pour réunir Mathieu Amalric, Pascal Légitimus et Jean-Luc Bideau. Bémol: tout à fait farfelu, l'humour de La loi de la jungle s'essouffle un peu sur la durée. J'admets que je ne l'ai pris qu'au premier degré...

La loi de la jungle
Film français d'Antonin Peretjatko (2016)

Mon bilan est globalement positif, mais j'attendais (un peu) mieux. L'abattage du duo Pons / Macaigne joue pour beaucoup dans ma note généreuse. Je n'irai certes pas jusqu'à comparer leur évident talent avec celui d'un Pierre Richard ou d'un Bébel déterminé à faire rire. D'autres l'ont fait, mais je vais me contenter de rappeler l'existence de Terrible jungle ! Là, oui, une comparaison semble envisageable...

----------
Et si d'autres avis peuvent vous aider à y voir clair...

Vous lirez sûrement avec joie ceux de Pascale, Laurent, Strum et Lui.

2 commentaires:

  1. J'avais été emballée par ce film et par sa formidable actrice. Vimala Pons n'a peur de rien.

    RépondreSupprimer
  2. J'aime beaucoup Vimala, que j'ai découverte dans "Vincent n'a pas d'écailles". Je crois bien que c'est chez toi que j'avais gagné une place pour le voir. Tu as raison de dire qu'elle n'a peur de rien... et c'est tout à son honneur d'actrice.

    Je suis moins emballé par le film, mais on reparlera de Peretjatko (et de Vimala) quand j'aurai vu "La fille du 14 juillet".

    RépondreSupprimer