Simple employé d'une fabrique de chapeaux, Alberto a tellement peur de tout qu'il se dit d'abord solidaire de ses collègues dans leur refus d'obéir à leur supérieur, mais accepte finalement de porter un modèle ridicule pour ne pas froisser ledit patron. Un héros de notre temps est un roman russe et une comédie italienne que j'évoque ce samedi !
Hormis le titre, rien à voir entre les deux oeuvres: le personnage principal de mon film d'aujourd'hui n'est donc pas un jeune homme désabusé dans la Russie tsariste, mais un Romain des plus ordinaires. Cohabitant avec ses deux tantes, il est si pleutre qu'il consigne jour après jour l'ensemble des événements de sa petite vie de trouillard dans un carnet noir, disposant ainsi d'une foultitude d'alibis possibles si d'aventure la police en venait à l'accuser d'un méfait quelconque. L'auriez-vous imaginé ? Ce qui ne devait jamais arriver... va arriver !
Que dire ? Qu'Alberto Sordi est comme d'habitude absolument génial dans ce rôle bouffon, assumant les outrances de son "prénomonyme". Malheureusement, Un héros de notre temps n'a pas le caractère grinçant des meilleures comédies italiennes de cette joyeuse époque. Peut-il arrive-t-il un peu tôt, dix ans seulement après la fin de l'ère fasciste: il me faudrait voir d'autres films pour en être tout à fait sûr. J'ai passé un bon moment, oui, mais il m'aura manqué quelque chose d'un peu plus corrosif. Pas grave: Je viserai mieux la prochaine fois...
Un héros de note temps
Film italien de Mario Monicelli (1955)
Le douzième opus du cinéaste - qui avait fait ses débuts en 1934. Quelques années plus tard, il obtiendra un Oscar et le Lion d'or vénitien: en somme, j'ose croire que tout est en germe dans le film d'aujourd'hui. Cela dit, très franchement, je préfère Larmes de joie. Sordi, lui, me régale davantage dans Le cheik blanc ou Le veuf. Aucun risque de se "planter" vraiment avec ce grand cinéma d'Italie...
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Si d'autres avis vous sont utiles...
Pas de souci: vous pourrez également consulter ceux de Strum et Lui.
Hormis le titre, rien à voir entre les deux oeuvres: le personnage principal de mon film d'aujourd'hui n'est donc pas un jeune homme désabusé dans la Russie tsariste, mais un Romain des plus ordinaires. Cohabitant avec ses deux tantes, il est si pleutre qu'il consigne jour après jour l'ensemble des événements de sa petite vie de trouillard dans un carnet noir, disposant ainsi d'une foultitude d'alibis possibles si d'aventure la police en venait à l'accuser d'un méfait quelconque. L'auriez-vous imaginé ? Ce qui ne devait jamais arriver... va arriver !
Que dire ? Qu'Alberto Sordi est comme d'habitude absolument génial dans ce rôle bouffon, assumant les outrances de son "prénomonyme". Malheureusement, Un héros de notre temps n'a pas le caractère grinçant des meilleures comédies italiennes de cette joyeuse époque. Peut-il arrive-t-il un peu tôt, dix ans seulement après la fin de l'ère fasciste: il me faudrait voir d'autres films pour en être tout à fait sûr. J'ai passé un bon moment, oui, mais il m'aura manqué quelque chose d'un peu plus corrosif. Pas grave: Je viserai mieux la prochaine fois...
Un héros de note temps
Film italien de Mario Monicelli (1955)
Le douzième opus du cinéaste - qui avait fait ses débuts en 1934. Quelques années plus tard, il obtiendra un Oscar et le Lion d'or vénitien: en somme, j'ose croire que tout est en germe dans le film d'aujourd'hui. Cela dit, très franchement, je préfère Larmes de joie. Sordi, lui, me régale davantage dans Le cheik blanc ou Le veuf. Aucun risque de se "planter" vraiment avec ce grand cinéma d'Italie...
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Pas de souci: vous pourrez également consulter ceux de Strum et Lui.
Rolala je passe sans doute à côté de quelque chose mais le génie d'Alberto Sordi m'a toujours échappé.
RépondreSupprimerÉtonnant ! Tu as vu beaucoup de ses films ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas il faudrait que je cherche.
RépondreSupprimerBon, ça ne t'a pas marqué, apparemment...
RépondreSupprimerMais qu'est-ce qu'il est drôle ce film ! Une des interprétations les plus mémorables d'un des génies comiques de l'histoire du cinéma. Je me souviens de cette réplique au commissariat d'un Sordi effrayé qu'on le prenne pour un activiste politique : "je ne suis ni de gauche, ni de droite, mais attention, je ne voudrais surtout pas que l'on me croit du centre !" ou quelque chose d'approchant. Merci pour le lien Martin.
RépondreSupprimerJe ne comprends pas vraiment les réserves de notre amie Pascale, même si je dois avouer que j'ai préféré Alberto Sordi dans "Le veuf". Ici, je trouve les répliques plus drôles que leur interprète, qui me régale tout de même de ces constants changements de ton.
RépondreSupprimerAlberto Sordi est un des plus grands acteurs du monde et sa prestation dans Une Vie difficile de Dino Risi l'une des plus inoubliables que j'ai vues dans un film. J'ai vu les réserves de Pascale qui m'échappent aussi, mais on ne peut pas tous être du même avis a fortiori sur un sujet aussi subjectif que l'appréciation d'un acteur.
RépondreSupprimerIl faut vraiment que j'arrive à voir "Une vie difficile" ! Merci d'en reparler !
RépondreSupprimerPeut-être que, si Pascale revient ici, elle nous redira les films qui l'ont déçue...