Je me souvenais que Rob Roy racontait l'histoire d'un héros populaire écossais, mais j'avais largement oublié la nature de ses faits d'armes. C'est ce qui m'a décidé à m'offrir une petite séance de rattrapage lorsque le film est passé sur l'une des chaînes de mon opérateur Web. J'ai aussi été content de revoir Liam Neeson avant sa série de nanars.
Robert MacGregor est le chef d'un village au coeur des Highlands. Homme avisé, il se dit qu'en empruntant de l'argent à un marquis local, il pourrait investir, ne plus s'inquiéter d'un hiver qui s'annonce glacial et même dégager quelques bénéfices pour prospérer encore. Problème: l'homme auquel il demande d'encaisser la grosse somme d'argent attendue est tué par un malfaisant, qui arrive bien à écarter les soupçons en jetant le corps de sa victime à la mer. Sa confiance absolue envers les siens fait que MacGregor refuse alors d'admettre qu'il a été trahi par l'un d'eux. Notre homme ayant croisé le chemin d'un courtisan de son seigneur, il lui a trouvé une belle fête de félon. Nous voilà donc partis pour deux heures au beau milieu de la nature écossaise, dans l'attente d'une vengeance. Le paysage vaut le détour !
Il serait toutefois assez injuste de réduire Rob Roy à sa dimension plastique, même si, de fait, elle est d'une beauté remarquable. Étonné, je constate que, malgré un accueil critique honorable, le film n'a connu qu'un succès public limité (415.743 entrées en France). Sachez-le: Liam Neeson n'est pas en cause, lui qui donne une réplique très décente à Jessica Lange et Tim Roth - le plus cabotin des trois dans le costume du méchant. Bon... j'ai déjà vu bien pire au cinéma ! Comment expliquer dès lors ce score maigrichon ? Par l'impression que le long-métrage demeure d'une facture très classique, peut-être. Tout est à sa place, mais rien n'est vraiment nouveau dans cet opus. Pour moi, ce n'est pas un problème, mais certain(e)s d'entre vous pourraient regretter la sagesse du scénario et de sa mise en images. Une précision: j'avais gardé en tête que le film était assez violent. C'est le cas lors de quelques séquences, mais cela reste "raisonnable".
Rob Roy
Film américano-britannique de Michael Caton-Jones (1995)
Attention: il existe un livre de Walter Scott sur ce personnage emblématique, mais il ne raconte semble-t-il pas la même histoire ! Cette plongée dans l'Écosse du 18ème siècle vaut toutefois le détour pour les grands amateurs de films d'aventure (pseudo-)historiques. Dans le genre, je veux également plaider pour le malaimé Révolution sorti dix ans plus tôt et me rends compte que j'ai peu de références...
Robert MacGregor est le chef d'un village au coeur des Highlands. Homme avisé, il se dit qu'en empruntant de l'argent à un marquis local, il pourrait investir, ne plus s'inquiéter d'un hiver qui s'annonce glacial et même dégager quelques bénéfices pour prospérer encore. Problème: l'homme auquel il demande d'encaisser la grosse somme d'argent attendue est tué par un malfaisant, qui arrive bien à écarter les soupçons en jetant le corps de sa victime à la mer. Sa confiance absolue envers les siens fait que MacGregor refuse alors d'admettre qu'il a été trahi par l'un d'eux. Notre homme ayant croisé le chemin d'un courtisan de son seigneur, il lui a trouvé une belle fête de félon. Nous voilà donc partis pour deux heures au beau milieu de la nature écossaise, dans l'attente d'une vengeance. Le paysage vaut le détour !
Il serait toutefois assez injuste de réduire Rob Roy à sa dimension plastique, même si, de fait, elle est d'une beauté remarquable. Étonné, je constate que, malgré un accueil critique honorable, le film n'a connu qu'un succès public limité (415.743 entrées en France). Sachez-le: Liam Neeson n'est pas en cause, lui qui donne une réplique très décente à Jessica Lange et Tim Roth - le plus cabotin des trois dans le costume du méchant. Bon... j'ai déjà vu bien pire au cinéma ! Comment expliquer dès lors ce score maigrichon ? Par l'impression que le long-métrage demeure d'une facture très classique, peut-être. Tout est à sa place, mais rien n'est vraiment nouveau dans cet opus. Pour moi, ce n'est pas un problème, mais certain(e)s d'entre vous pourraient regretter la sagesse du scénario et de sa mise en images. Une précision: j'avais gardé en tête que le film était assez violent. C'est le cas lors de quelques séquences, mais cela reste "raisonnable".
Rob Roy
Film américano-britannique de Michael Caton-Jones (1995)
Attention: il existe un livre de Walter Scott sur ce personnage emblématique, mais il ne raconte semble-t-il pas la même histoire ! Cette plongée dans l'Écosse du 18ème siècle vaut toutefois le détour pour les grands amateurs de films d'aventure (pseudo-)historiques. Dans le genre, je veux également plaider pour le malaimé Révolution sorti dix ans plus tôt et me rends compte que j'ai peu de références...
L'année 95 propice à la glorification de l'esprit d’indépendance écossais a produit en effet des résultats très différents au box office , et c'est Braveheart sorti quelques mois après Rob Roy qui a raflé la mise....
RépondreSupprimerJ'ai eu l'occasion d' aller plusieurs fois sur la tombe du véritable Rob Roy et sur le site de la bataille de Stirling mais en terme cinématographique mon cœur penche un plus vers la vision épique de l'ami Gibson...
Ah, c'est drôle: moi aussi, je suis allé à Stirling ! Et j'y avais acheté un très bon whisky !
RépondreSupprimerJe ne sais pas encore quand, mais je sais qu'un jour ou l'autre, je reverrai (et commenterai) Braveheart...
J'avais bien aimé ce Rob Roy vu à la télé il y a belle lurette. Sorti juste après Braveheart, le 18e après le 13e siècle. Réalisateur écossais, scénariste écossais. L'Ecosse avait besoin de s'affirmer ? Un peu comme aujourd'hui peut-être.
RépondreSupprimerOui, sans doute, ou alors c'est juste que la réussite de l'un a poussé l'autre...
RépondreSupprimerEst-ce que Sir Sean Connery serait intervenu d'une manière ou d'une autre ? Je l'ignore.