27 mars 1940: Alfred Hitchcock vient de dépasser la quarantaine quand Rebecca sort sur les écrans. Cette adaptation du roman éponyme de Daphné du Maurier obtient l'Oscar du meilleur film l'année suivante - ce qu'aucun autre film du maître ne saura faire ensuite. Hitch en avait déjà tourné une vingtaine en Angleterre auparavant...
Rebecca est en somme une histoire de fantôme. Un personnage féminin anonyme (!) est la demoiselle de compagnie d'une veuve arrogante et franchement acariâtre, en villégiature à Monte-Carlo. Heureusement pour elle, dans un palace, elle rencontre un homme charmant, Max de Winter, qui la séduit et la demande en mariage. Les époux s'installent alors à Manderley, une somptueuse demeure appartenant à Monsieur. La jeune femme se heurte alors à l'hostilité d'une partie de la maisonnée, qui ne la trouve pas à la hauteur sociale requise pour diriger le domaine. Mission dont la première maîtresse de maison, disparue dans un naufrage, s'acquittait admirablement. Investis par Joan Fontaine et Laurence Olivier, les plus grands thèmes hitchcockiens trouvent à s'épanouir dans ce drame classique. La photo de George Barnes - lui aussi oscarisé - y invente quelques merveilles graphiques, héritières de l'expressionnisme allemand des années 20. Après avoir lu le livre, j'ai beaucoup aimé ce film, fidèle à sa source. OK, d'accord, ce n'est peut-être pas le meilleur du réalisateur, mais...
Rebecca
Film américain d'Alfred Hitchcock (1940)
Vingt ans avant Psychose, ce tout premier opus américain du maître du suspense fait déjà son petit effet. D'aucuns ont pourtant prétendu que le cinéaste ne l'aimait pas beaucoup, l'imaginant largement freiné dans ses ardeurs par son producteur, le surpuissant David O. Selznick. Vraie ou pas, cette remarque n'a absolument pas nui à mon plaisir. Pour suivre, je conseille Les innocents et/ou Bunny Lake a disparu !
Rebecca est en somme une histoire de fantôme. Un personnage féminin anonyme (!) est la demoiselle de compagnie d'une veuve arrogante et franchement acariâtre, en villégiature à Monte-Carlo. Heureusement pour elle, dans un palace, elle rencontre un homme charmant, Max de Winter, qui la séduit et la demande en mariage. Les époux s'installent alors à Manderley, une somptueuse demeure appartenant à Monsieur. La jeune femme se heurte alors à l'hostilité d'une partie de la maisonnée, qui ne la trouve pas à la hauteur sociale requise pour diriger le domaine. Mission dont la première maîtresse de maison, disparue dans un naufrage, s'acquittait admirablement. Investis par Joan Fontaine et Laurence Olivier, les plus grands thèmes hitchcockiens trouvent à s'épanouir dans ce drame classique. La photo de George Barnes - lui aussi oscarisé - y invente quelques merveilles graphiques, héritières de l'expressionnisme allemand des années 20. Après avoir lu le livre, j'ai beaucoup aimé ce film, fidèle à sa source. OK, d'accord, ce n'est peut-être pas le meilleur du réalisateur, mais...
Rebecca
Film américain d'Alfred Hitchcock (1940)
Vingt ans avant Psychose, ce tout premier opus américain du maître du suspense fait déjà son petit effet. D'aucuns ont pourtant prétendu que le cinéaste ne l'aimait pas beaucoup, l'imaginant largement freiné dans ses ardeurs par son producteur, le surpuissant David O. Selznick. Vraie ou pas, cette remarque n'a absolument pas nui à mon plaisir. Pour suivre, je conseille Les innocents et/ou Bunny Lake a disparu !
Un grand classique !
RépondreSupprimerJ'ai lu quelque part que Selznick voulait que la fumée dans le ciel forme un R. Si c'est vrai, Hitch ne l'a pas laissé faire :)
Il manque au palmarès de ma rubrique "Black & White", il faudra que j'y remédie.
Ouf ! Céder eut été commettre une sacrée faute de goût !
RépondreSupprimerUn des films dont je ne me lasse pas. La lumière de la première partie contraste avec les ténèbres et la brume autour de la maison hantée.
RépondreSupprimerEt que de surprises autour de Rebecca !
Oh que oui ! Même si, ayant lu le bouquin au préalable, je savais à peu près à quoi m'attendre...
RépondreSupprimerChef d'oeuvre, le premier d'une longue liste pour Hitch... Et pour l'anecdote de Selznick, effectivement, ouf pas de "R" ;)
RépondreSupprimerMerci de ce commentaire, Sélénie, et au plaisir de te revoir sur cette page !
RépondreSupprimerChaque fois que je vois un film de Hitch, je me dis qu'il faut me décider à en voir de sa période anglaise. Voire muette. "Rebecca" a effectivement été un très bon début pour sa carrière américaine.
Rebecca, film magistral. Ça m'amuse, Netflix a produit, je crois bien, un remake l'an dernier avec Kristin Scott Thomas dans le rôle de l'excellente Judith Anderson. Je ne suis pas sûr qu'il faille en parler, personne ne l'a fait (?), mais sait-on jamais.
RépondreSupprimerOui, j'ai entendu parler de ce remake, mais je n'en ai vu que de vagues images. Je ne dis pas que je ne le verrai jamais, mais ça me paraît clairement dispensable à ce stade. Et puis, je n'ai pas Netflix, de toute façon...
RépondreSupprimerJe croyais même que c'était une mini-série, pour tout dire !