Cela s'est produit par hasard, un soir du mois d'août: je suis tombé sur France 3 qui avait choisi de diffuser coup sur coup deux films avec Sandrine Kiberlain. J'ai pensé que ça valait bien un diptyque ! J'ai vérifié: ma dernière chronique double date d'il y a quatre mois. Vous me direz si vous estimez que je devrais en écrire plus souvent...
Pauline détective
Film français de Marc Fitoussi (2012)
Tourné sur la Côte d'Azur, mais censé se dérouler sur la Riviera italienne, cet opus met en scène la maquettiste d'un journal spécialisé dans les affaires criminelles, que son mec vient juste de quitter. Résultat: la pauvrette est prise en main par sa frangine et est invitée à prendre un peu de repos/recul dans un hôtel de luxe du littoral méditerranéen. Or, plutôt que se détendre, Pauline décide d'enquêter sur quelques faits franchement suspects survenus dans les environs. Ce n'est pas passionnant, mais ludique, coloré et parfois assez drôle. Jusqu'à l'inattendue conclusion, l'apprentie Hercule Poirot fait preuve d'une redoutable opiniâtreté, jamais bien loin de la mythomanie. Derrière elle, Audrey Lamy, Wladimir Yordanoff et Claudio Santamaria forment un casting hétéroclite, plus ou moins inspiré. Et vite oublié...
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Si vous voulez d'autres infos...
Vous pouvez également trouver ce vrai-faux polar chez Pascale et Lui.
Film français de Marc Fitoussi (2012)
Tourné sur la Côte d'Azur, mais censé se dérouler sur la Riviera italienne, cet opus met en scène la maquettiste d'un journal spécialisé dans les affaires criminelles, que son mec vient juste de quitter. Résultat: la pauvrette est prise en main par sa frangine et est invitée à prendre un peu de repos/recul dans un hôtel de luxe du littoral méditerranéen. Or, plutôt que se détendre, Pauline décide d'enquêter sur quelques faits franchement suspects survenus dans les environs. Ce n'est pas passionnant, mais ludique, coloré et parfois assez drôle. Jusqu'à l'inattendue conclusion, l'apprentie Hercule Poirot fait preuve d'une redoutable opiniâtreté, jamais bien loin de la mythomanie. Derrière elle, Audrey Lamy, Wladimir Yordanoff et Claudio Santamaria forment un casting hétéroclite, plus ou moins inspiré. Et vite oublié...
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Si vous voulez d'autres infos...
Vous pouvez également trouver ce vrai-faux polar chez Pascale et Lui.
La belle et la belle
Film français de Sophie Fillières (2018)
Bon point de départ pour cet autre programme: Margaux, une quadra parisienne, rencontre... Margaux, une fille dans la vingtaine. Et la vie de l'une ressemble de manière troublante à celle que l'autre a vécue ! Sur cette base, vous êtes bien évidement tout à fait libres de croire au scénario qui vous plaît le plus: celui du hasard malicieux ou celui du croisement de deux existences qui sont tout simplement la même. Autant vous le dire: le mieux reste d'adhérer à la seconde hypothèse pour s'intéresser au récit, certes séduisant, mais un brin répétitif. Las ! Le jeu de la jolie Agathe Bonitzer n'incite pas à être indulgent vis-à-vis de cette "fille de" (de la réalisatrice et d'un autre cinéaste). Melvil Poupaud, qui n'a rien à prouver, relève quant à lui le niveau d'un long-métrage somme toute appréciable, bien que mal dégrossi. Au final, je me suis dit en le regardant qu'il y aurait eu mieux à faire. Et quoi ? À défaut de mettre le doigt dessus, je vous laisserai juges...
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Il y a, bien sûr, une solution-bis...
Elle consistera à parcourir les avis de Pascale, Laurent, Strum et Lui.
Film français de Sophie Fillières (2018)
Bon point de départ pour cet autre programme: Margaux, une quadra parisienne, rencontre... Margaux, une fille dans la vingtaine. Et la vie de l'une ressemble de manière troublante à celle que l'autre a vécue ! Sur cette base, vous êtes bien évidement tout à fait libres de croire au scénario qui vous plaît le plus: celui du hasard malicieux ou celui du croisement de deux existences qui sont tout simplement la même. Autant vous le dire: le mieux reste d'adhérer à la seconde hypothèse pour s'intéresser au récit, certes séduisant, mais un brin répétitif. Las ! Le jeu de la jolie Agathe Bonitzer n'incite pas à être indulgent vis-à-vis de cette "fille de" (de la réalisatrice et d'un autre cinéaste). Melvil Poupaud, qui n'a rien à prouver, relève quant à lui le niveau d'un long-métrage somme toute appréciable, bien que mal dégrossi. Au final, je me suis dit en le regardant qu'il y aurait eu mieux à faire. Et quoi ? À défaut de mettre le doigt dessus, je vous laisserai juges...
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Il y a, bien sûr, une solution-bis...
Elle consistera à parcourir les avis de Pascale, Laurent, Strum et Lui.
Alors que j'adore Sandrine Kiberlain, j'ai l'impression qu'elle tourne souvent dans des films moins que moyens. Elle devient souvent le seul intérêt du film. C'est le cas pour ces 2 films.
RépondreSupprimerAgathe Bonitzer est pénible.
Je partage un peu ton impression sur Sandrine Kiberlain.
RépondreSupprimer"Floride" est peut-être le dernier de ses films que j'ai vraiment aimé.
Nous sommes d'accord : la jolie Sandrine choisit parfois mal ses rôles, à mon goût en tout cas. Pour "La belle et la belle", j'avais été perplexe, pour ne pas dire pire.
RépondreSupprimerBonne semaine, Martin !
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle galvaude son talent, mais...
RépondreSupprimerEn effet, nous sommes d'accord, Laurent. Et belle semaine à toi aussi !
Je n'ai plus trop apprécié Sandrine Kiberlain après En avoir ou pas, un de ses rôles début de carrière. Je ne l'aime pas vraiment dans les registres comiques, exception faîte chez Podalydès, je n'y suis absolument pas sensible quand elle est dans la retenue (Comme un oiseau par exemple)... Dans les deux films ici chroniqués, elle ne s'en sort pourtant pas mal. Pauline Detective, ça ne marche pas tout à fait avec moi, je m'y ennui un peu, mais je vois l'intérêt, et dans La belle et la belle, la paire Bonitzer Kiberlain donne quelque chose, le paradoxe n'est pas déplaisant. Petits films presque charmants.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire détaillé, Benjamin. Je vois que nous sommes sensiblement du même avis. Et je me rends compte du même coup que je connais mal les rôles des débuts de Sandrine Kiberlain (même si je l'avais bien aimé dans "Les patriotes").
RépondreSupprimerEn fait, je dois reconnaître qu'il m'arrive de penser qu'elle s'est construit une image sympa, sans pour autant déborder de talent. Récemment, j'avais cependant apprécié son sens de l'autodérision dans le "Neuf mois ferme" de Dupontel.