Avec ses 45-50.000 habitants, Chtip (ou Stip) serait la septième ville la plus peuplée de Macédoine du Nord. Je ne sais pas grand-chose d'autre sur ce pays de l'ex-Yougoslavie, si ce n'est qu'il a "bataillé" avec la Grèce pour conserver ce nom, hérité d'Alexandre le Grand. Autant le souligner: mon film du jour est une plongée dans l'inconnu...
C'est assez amusant, d'ailleurs: de plongée, il est justement question dans Dieu existe, son nom est Petrunya. Jeune femme au chômage humiliée par un prétendu employeur potentiel, mon héroïne du jour rencontre son destin... en sautant dans une rivière, un jour d'hiver. Elle y retrouve une croix qu'un pope y a lancée, selon la tradition ancestrale de la région, et devrait bénéficier d'une année de bonheur. Seulement voilà, elle n'est guère qu'une femme et seuls les hommes sont autorisés à tenter leur chance en se jetant à l'eau. Scandale ! Derrière l'anecdote - et la caméra, une autre femme dresse un état des lieux pertinent et sans concession de la société patriarcale nord-macédonienne. Même sa mère critique l'attitude de Petrunya. Malgré un schéma narratif somme toute assez linéraire, le propos reste édifiant à l'heure où l'on parle de parité, si ce n'est d'égalité. Découvrir ce film est dès lors tout sauf une mauvaise chose à faire. NB: il avait obtenu le Prix du jury oecuménique à la Berlinale 2019. J'imagine et espère que cela lui aura permis d'être un peu plus visible.
Dieu existe, son nom est Petrunya
Film macédonien de Teona Strugar Mitevska (2019)
Un long-métrage qui vaut le détour pour qui s'intéresse à la condition féminine en Europe. Je n'ai véritablement rien vu de fou sur le plan formel, mais rien que le scénario mérite sans doute qu'on s'y arrête. Chapeau à l'actrice principale, Zorica Nusheva: elle est remarquable. Maintenant, un film comparable ? Ce n'est pas très facile à dénicher. Pour le droit des femmes, on peut apprécier Much loved ou Papicha.
----------
C'est assez amusant, d'ailleurs: de plongée, il est justement question dans Dieu existe, son nom est Petrunya. Jeune femme au chômage humiliée par un prétendu employeur potentiel, mon héroïne du jour rencontre son destin... en sautant dans une rivière, un jour d'hiver. Elle y retrouve une croix qu'un pope y a lancée, selon la tradition ancestrale de la région, et devrait bénéficier d'une année de bonheur. Seulement voilà, elle n'est guère qu'une femme et seuls les hommes sont autorisés à tenter leur chance en se jetant à l'eau. Scandale ! Derrière l'anecdote - et la caméra, une autre femme dresse un état des lieux pertinent et sans concession de la société patriarcale nord-macédonienne. Même sa mère critique l'attitude de Petrunya. Malgré un schéma narratif somme toute assez linéraire, le propos reste édifiant à l'heure où l'on parle de parité, si ce n'est d'égalité. Découvrir ce film est dès lors tout sauf une mauvaise chose à faire. NB: il avait obtenu le Prix du jury oecuménique à la Berlinale 2019. J'imagine et espère que cela lui aura permis d'être un peu plus visible.
Dieu existe, son nom est Petrunya
Film macédonien de Teona Strugar Mitevska (2019)
Un long-métrage qui vaut le détour pour qui s'intéresse à la condition féminine en Europe. Je n'ai véritablement rien vu de fou sur le plan formel, mais rien que le scénario mérite sans doute qu'on s'y arrête. Chapeau à l'actrice principale, Zorica Nusheva: elle est remarquable. Maintenant, un film comparable ? Ce n'est pas très facile à dénicher. Pour le droit des femmes, on peut apprécier Much loved ou Papicha.
----------
Une précision pour finir...
La réalisatrice explique qu'elle a contacté un représentant de l'église de Chtip pendant le tournage. Il lui aurait inspiré le titre du film. Citation: "Dieu existe, c'est un homme et son nom est Jésus". Et oui !
N'en oublions pas les liens...
LE lien, en fait: j'ai retrouvé le film sur le blog de notre amie Dasola.
La réalisatrice explique qu'elle a contacté un représentant de l'église de Chtip pendant le tournage. Il lui aurait inspiré le titre du film. Citation: "Dieu existe, c'est un homme et son nom est Jésus". Et oui !
N'en oublions pas les liens...
LE lien, en fait: j'ai retrouvé le film sur le blog de notre amie Dasola.
Ça m'avait tentée et puis plus... Parfois je ressens une over dose de voir comment les femmes sont traitées. Ça me fatigue.
RépondreSupprimerDommage pour ce film.
Je comprends, oui, mais c'est dommage. Je pense que tu aurais aimé Petrunya: elle ne se laisse pas faire.
RépondreSupprimerBonjour Martin, merci pour le lien et oui, Petrunya a un sacré caractère et elle ne se laisse pas faire du tout. Bonne après-midi.
RépondreSupprimerHello Dasola et pas de quoi pour le lien.
RépondreSupprimerJe vois que nous sommes d'accord. Cela donnera peut-être envie à Pascale de rattraper le film...