mardi 22 juin 2021

Tristes retrouvailles

2001-2019: Étienne Chatiliez aura attendu dix-huit longues années pour ressusciter le personnage de Tanguy, le grand dadais incapable d'aller vivre ailleurs que dans l'appartement cossu de ses parents. J'avoue tout: c'est avec les miens que j'ai regardé cette suite tardive. Et peut-être que nous aurions tous bien mieux fait de nous abstenir...

Tanguy, le retour
vole au ras des pâquerettes. Papa et Maman n'apprécient guère de retrouver leur rejeton, sans gêne et larmoyant d'avoir été largué par sa copine (chinoise). Et, même si les choses paraissent pouvoir s'arranger, ce ne sera pas dans le sens du couple parental, alors mis à rude épreuve par son très égocentrique fiston. L'idée "comique" étant que la malédiction se reproduise de génération en génération. Mouais... cela ne m'a arraché qu'un ou deux sourires polis. Éric Berger n'apporte pas grand-chose à son rôle d'adulescent éternel et ce constat s'avère d'autant plus désolant que Sabine Azéma et André Dussollier semblent n'être venus que pour un cachet de plus !

Tanguy, le retour
Film français d'Étienne Chatiliez (2019)

Deux étoiles pour les comédiens que je viens de citer: c'est généreux de ma part car, à vrai dire, cette pantalonnade ne vaut pas tripette. J'avoue mon étonnement: Étienne Chatiliez avait réalisé des films cultes au début de sa carrière (La vie est un long fleuve tranquille en 1988, Tatie Danielle en 90 et Le bonheur est dans le pré en 95). On dirait qu'il a perdu la recette. Pas sûr que je le regrette, au fond...

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Un dernier mot sur les chiffres qui tuent...

Cet épisode 2 a attiré plus d'un million de spectateurs en salles. OK. C'est quatre fois moins que le premier volet ! Ses notes sur Allociné sont faméliques: 2,2 / 5 côté presse et 1,7 pour le public. Et je dois dire que je n'ai trouvé aucune contradiction sur mes blogs habituels...

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