D'un cowboy à l'autre: je vous reparlerai aujourd'hui de Clint Eastwood pour présenter Bronco Billy, un film que j'ai découvert récemment. Malgré des critiques assez favorables, il n'a connu qu'un succès mitigé dans nos chères salles françaises, se classant 36ème des 38 opus eastwoodiens à ce jour, avec 123.986 entrées. Mais je reste curieux !
Dans Bronco Billy, l'ami Clint assume le rôle-titre et s'échine à casser son propre mythe en incarnant le directeur d'un cirque itinérant inspiré par les légendes du Far West. Cette troupe de Pieds nickelés vieillissants connaît de grosses difficultés pour faire entrer de l'argent frais dans ses caisses: son spectacle est bel et bien passé de mode. Heureusement, une dénommée Antoinette Lilly, improbable héritière d'une fortune colossale, pourrait bien lui sauver la mise, à son corps défendant. La suite, vous la découvrirez peut-être sur l'une des routes américaines arpentées en convoi par la bande, dans ce road movie défraîchi, mais toujours sympathique (pour les amateurs du genre). L'acteur et réalisateur, lui, le présente comme l'un de ses préférés parmi ceux de son abondante filmographie. Je veux bien l'admettre...
Comme je le soulignais, l'un des aspects réussis de ce film mineur tient à ce qu'il ironise sur ce qui a fait la gloire du cinéma américain en général et de celui de Clint Eastwood en particulier. On s'amusera à cocher les cases symboliques en retrouvant un cheval, des Indiens emplumés, des flingues bien sûr et même... une attaque de train ! Bronco Billy me paraît très accessible aux jeunes enfants et pourrait constituer pour eux une bonne introduction à cet univers de légende. Pour l'anecdote, deux rejetons Eastwood, Kyle et Alison, apparaissent dans la distribution. Leur paternel n'avait eu besoin que d'un budget limité pour raconter cette histoire simple, bouclant même l'affaire beaucoup plus vite que le studio ne l'avait envisagé, à ce qu'il paraît. Ce n'est pas pour cela qu'il grimpera d'une marche supplémentaire dans mon Panthéon personnel, mais je le respecte aussi pour ce type de films "moyens". Et pour info, j'en ai encore quelques-uns en stock !
Bronco Billy
Film américain de Clint Eastwood (1980)
Sans doute l'un des longs-métrages les moins connus de ce cher Clint. C'était (déjà) son septième passage derrière la caméra: une réussite relative, un peu dans le fil de Honkytonk man - meilleur à mes yeux. Je veux croire que le temps permettra de revaloriser ces chroniques modestes de l'Amérique ordinaire. Ici, la marche était un peu haute pour rejoindre La strada, l'une des références avouées du réalisateur.
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Cet opus est donc plutôt passé inaperçu...
Vous pourrez tout de même voir que Vincent l'a (brièvement) évoqué.
Dans Bronco Billy, l'ami Clint assume le rôle-titre et s'échine à casser son propre mythe en incarnant le directeur d'un cirque itinérant inspiré par les légendes du Far West. Cette troupe de Pieds nickelés vieillissants connaît de grosses difficultés pour faire entrer de l'argent frais dans ses caisses: son spectacle est bel et bien passé de mode. Heureusement, une dénommée Antoinette Lilly, improbable héritière d'une fortune colossale, pourrait bien lui sauver la mise, à son corps défendant. La suite, vous la découvrirez peut-être sur l'une des routes américaines arpentées en convoi par la bande, dans ce road movie défraîchi, mais toujours sympathique (pour les amateurs du genre). L'acteur et réalisateur, lui, le présente comme l'un de ses préférés parmi ceux de son abondante filmographie. Je veux bien l'admettre...
Comme je le soulignais, l'un des aspects réussis de ce film mineur tient à ce qu'il ironise sur ce qui a fait la gloire du cinéma américain en général et de celui de Clint Eastwood en particulier. On s'amusera à cocher les cases symboliques en retrouvant un cheval, des Indiens emplumés, des flingues bien sûr et même... une attaque de train ! Bronco Billy me paraît très accessible aux jeunes enfants et pourrait constituer pour eux une bonne introduction à cet univers de légende. Pour l'anecdote, deux rejetons Eastwood, Kyle et Alison, apparaissent dans la distribution. Leur paternel n'avait eu besoin que d'un budget limité pour raconter cette histoire simple, bouclant même l'affaire beaucoup plus vite que le studio ne l'avait envisagé, à ce qu'il paraît. Ce n'est pas pour cela qu'il grimpera d'une marche supplémentaire dans mon Panthéon personnel, mais je le respecte aussi pour ce type de films "moyens". Et pour info, j'en ai encore quelques-uns en stock !
Bronco Billy
Film américain de Clint Eastwood (1980)
Sans doute l'un des longs-métrages les moins connus de ce cher Clint. C'était (déjà) son septième passage derrière la caméra: une réussite relative, un peu dans le fil de Honkytonk man - meilleur à mes yeux. Je veux croire que le temps permettra de revaloriser ces chroniques modestes de l'Amérique ordinaire. Ici, la marche était un peu haute pour rejoindre La strada, l'une des références avouées du réalisateur.
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Cet opus est donc plutôt passé inaperçu...
Vous pourrez tout de même voir que Vincent l'a (brièvement) évoqué.
Je l'ai en DVD dans un coffret. Je le reverrai avec plaisir lors du prochain confinement...
RépondreSupprimerTu l'as déjà vu, donc ? Pas de souvenir suffisant pour un premier avis ?
RépondreSupprimerNon qq images furtuves
RépondreSupprimerFurtives
RépondreSupprimer@Pascale 1:
RépondreSupprimerJe vois. Revois-le !
@Pascale 2:
RépondreSupprimerJ'avais compris. Le retour du Coréen ?