Vous le savez: Jean Rochefort, Philippe Noiret et Jean-Pierre Marielle étaient amis dans la "vraie" vie. Les grands ducs a ceci de particulier qu'il est le seul film à les avoir réunis pour des scènes communes. Autant vous le dire d'emblée: les trois cabotinent à qui mieux mieux. Hypothèse personnelle: c'est sans doute le scénario qui le demandait !
Eddie Carpentier, Victor Vialat et Georges Cox ont plutôt passé l'âge de jouer la comédie. Pourtant, ils refusent d'abandonner leur métier d'acteur et continuent d'exiger d'importants cachets aux derniers fous qui ont encore le cran (ou l'inconscience) de les réclamer sur scène. D'autres comédiens talentueux s'étant désistés, une pièce de théâtre de boulevard leur est proposée par un impresario véreux, bien décidé à saboter la toute première représentation pour toucher l'assurance. Vous l'aurez compris: il n'y a rien de sérieux, dans Les grands ducs. Cette comédie foutraque semble de fait avoir été écrite sur-mesure pour le trio-vedette. Et la caméra lui colle aux basques, évidemment !
Le reste de la troupe, avec Catherine Jacob et Michel Blanc en têtes d'affiche, s'accroche comme il peut au tourbillon, le rythme frénétique s'imposant de la même façon aux spectateurs que nous sommes. Sachant que le tout ne dure pas plus d'une heure et demie générique compris, ça mérite d'être vu si, comme moi, vous aimez les acteurs embarqués - de gré ou de force - dans cette étonnante aventure. D'une certaine façon, Les grands ducs rend aussi un drôle d'hommage aux anonymes qui forment le gros des troupes du spectacle vivant. Méconnu et je crois peu apprécié, le film n'a guère fonctionné l'année de sa sortie, atteignant péniblement la 63ème place du box-office français en n'attirant qu'à peine plus d'un demi-million de spectateurs dans les salles. Mérite-t-il désormais une seconde chance ? Peut-être !
Les grands ducs
Film français de Patrice Leconte (1996)
Sûrement pas un chef d'oeuvre, mais un film sympa par sa démesure assumée et le grand délire proposé par trois loustics en roue libre. Auparavant, le septième art ne les avait associés que 21 ans plus tôt pour Que la fête commence... (mais sans la moindre scène à trois). Attention: il s'agit d'un opus bien différent. Et j'admets que je sèche au moment d'évoquer un film comparable à la comédie d'aujourd'hui...
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NB: à l'évidence, le film ne fait toujours pas l'unanimité...
Vous le vérifierez si vous lisez les avis (contrastés) de Laurent et Lui.
Eddie Carpentier, Victor Vialat et Georges Cox ont plutôt passé l'âge de jouer la comédie. Pourtant, ils refusent d'abandonner leur métier d'acteur et continuent d'exiger d'importants cachets aux derniers fous qui ont encore le cran (ou l'inconscience) de les réclamer sur scène. D'autres comédiens talentueux s'étant désistés, une pièce de théâtre de boulevard leur est proposée par un impresario véreux, bien décidé à saboter la toute première représentation pour toucher l'assurance. Vous l'aurez compris: il n'y a rien de sérieux, dans Les grands ducs. Cette comédie foutraque semble de fait avoir été écrite sur-mesure pour le trio-vedette. Et la caméra lui colle aux basques, évidemment !
Le reste de la troupe, avec Catherine Jacob et Michel Blanc en têtes d'affiche, s'accroche comme il peut au tourbillon, le rythme frénétique s'imposant de la même façon aux spectateurs que nous sommes. Sachant que le tout ne dure pas plus d'une heure et demie générique compris, ça mérite d'être vu si, comme moi, vous aimez les acteurs embarqués - de gré ou de force - dans cette étonnante aventure. D'une certaine façon, Les grands ducs rend aussi un drôle d'hommage aux anonymes qui forment le gros des troupes du spectacle vivant. Méconnu et je crois peu apprécié, le film n'a guère fonctionné l'année de sa sortie, atteignant péniblement la 63ème place du box-office français en n'attirant qu'à peine plus d'un demi-million de spectateurs dans les salles. Mérite-t-il désormais une seconde chance ? Peut-être !
Les grands ducs
Film français de Patrice Leconte (1996)
Sûrement pas un chef d'oeuvre, mais un film sympa par sa démesure assumée et le grand délire proposé par trois loustics en roue libre. Auparavant, le septième art ne les avait associés que 21 ans plus tôt pour Que la fête commence... (mais sans la moindre scène à trois). Attention: il s'agit d'un opus bien différent. Et j'admets que je sèche au moment d'évoquer un film comparable à la comédie d'aujourd'hui...
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NB: à l'évidence, le film ne fait toujours pas l'unanimité...
Vous le vérifierez si vous lisez les avis (contrastés) de Laurent et Lui.
Je faisais donc partie du demi million. Pour les 3 acteurs évidemment. J'aimerais le revoir mais j'ai tant de pain sur la planche.
RépondreSupprimerAh, c'est qu'il nous manque, Jean, Philippe et Jean-Pierre !
RépondreSupprimerN'empêche qu'ils doivent bien se marrer, au paradis des saltimbanques...