Pas facile d'enchaîner après Terrence Malick ! En laissant de côté d'autres choix possibles, j'ai fini par opter pour une certaine facilité en retenant ce que j'imaginais être un thriller haletant des années 80. Vous connaissez mon goût pour le cinéma de genre, n'est-ce pas ? C'est donc avec plaisir que je suis parti... loin de toute terre habitée !
En y repensant, je me dis que la haute mer est vraiment un cadre idéal pour l'angoisse. Disons qu'elle limite beaucoup les solutions pratiques si d'aventure vous êtes attrapé dans un piège quelconque. C'est le cas ici de Mary et John, en vacances depuis trois semaines afin de se remettre de la mort de leur enfant. Mouais... admettons que ce soit possible. En fait, c'est plutôt l'envie de voir Nicole Kidman toute jeunette - elle a fêté ses 20 ans sur le tournage - accompagnée du sympathique Sam Neill qui m'a poussé à oublier mon mal de mer. Calme blanc m'est alors apparu comme un film honnête, sans plus. Parce qu'à dire vrai, la tension monte, mais bien trop peu de temps...
Quand le couple vient en aide à un naufragé, il ne se passe que peu de temps avant que celui-ci ne révèle sa vraie nature de psychopathe. John tombe à l'eau, Mary reste à bord avec le fou: schéma classique. Je ne vous raconte évidemment pas la suite ! Les invraisemblances n'ont jamais été un problème pour moi, mais tout était trop linéaire pour parvenir à me convaincre durablement... et c'est fort dommage. D'après ce que j'ai lu, Calme blanc adapte un roman qu'Orson Welles avait lui aussi voulu transformer en film: le spectacle eut été changé. Après, je relativise: je n'ai rien vu de mauvais, si ce n'est le jeu outrancier parfois de Billy Zane dans le rôle du méchant de service. Avec de moins grosses ficelles, le potentiel était là pour des frissons marins de la meilleure eau. Qu'importe ! Ce sera une prochaine fois...
Calme blanc
Film australo-américain de Phillip Noyce (1989)
Bon... j'ai vu bien pire, hein ? J'aurais juste préféré sentir la tension grimper progressivement, mais l'idée de base était correcte, cela dit. Avancez dans le temps et remplacez la mer par un appartement luxueux: vous serez peut-être contents de tomber sur un autre film construit de manière presque identique, j'ai nommé Panic room. Rayon "enfermement en soi", je recommande également Le locataire.
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Pour finir, une anecdote rigolote...
Nicole Kidman est également dans Panic room: elle joue... une voix au téléphone. Un rôle que le générique passe sous silence, en réalité. Elle aurait dû figurer en tête d'affiche, mais une blessure survenue pendant le tournage de son film précédent (à savoir Moulin rouge !) l'en empêcha finalement. Jodie Foster fut choisie pour la remplacer...
En y repensant, je me dis que la haute mer est vraiment un cadre idéal pour l'angoisse. Disons qu'elle limite beaucoup les solutions pratiques si d'aventure vous êtes attrapé dans un piège quelconque. C'est le cas ici de Mary et John, en vacances depuis trois semaines afin de se remettre de la mort de leur enfant. Mouais... admettons que ce soit possible. En fait, c'est plutôt l'envie de voir Nicole Kidman toute jeunette - elle a fêté ses 20 ans sur le tournage - accompagnée du sympathique Sam Neill qui m'a poussé à oublier mon mal de mer. Calme blanc m'est alors apparu comme un film honnête, sans plus. Parce qu'à dire vrai, la tension monte, mais bien trop peu de temps...
Quand le couple vient en aide à un naufragé, il ne se passe que peu de temps avant que celui-ci ne révèle sa vraie nature de psychopathe. John tombe à l'eau, Mary reste à bord avec le fou: schéma classique. Je ne vous raconte évidemment pas la suite ! Les invraisemblances n'ont jamais été un problème pour moi, mais tout était trop linéaire pour parvenir à me convaincre durablement... et c'est fort dommage. D'après ce que j'ai lu, Calme blanc adapte un roman qu'Orson Welles avait lui aussi voulu transformer en film: le spectacle eut été changé. Après, je relativise: je n'ai rien vu de mauvais, si ce n'est le jeu outrancier parfois de Billy Zane dans le rôle du méchant de service. Avec de moins grosses ficelles, le potentiel était là pour des frissons marins de la meilleure eau. Qu'importe ! Ce sera une prochaine fois...
Calme blanc
Film australo-américain de Phillip Noyce (1989)
Bon... j'ai vu bien pire, hein ? J'aurais juste préféré sentir la tension grimper progressivement, mais l'idée de base était correcte, cela dit. Avancez dans le temps et remplacez la mer par un appartement luxueux: vous serez peut-être contents de tomber sur un autre film construit de manière presque identique, j'ai nommé Panic room. Rayon "enfermement en soi", je recommande également Le locataire.
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Pour finir, une anecdote rigolote...
Nicole Kidman est également dans Panic room: elle joue... une voix au téléphone. Un rôle que le générique passe sous silence, en réalité. Elle aurait dû figurer en tête d'affiche, mais une blessure survenue pendant le tournage de son film précédent (à savoir Moulin rouge !) l'en empêcha finalement. Jodie Foster fut choisie pour la remplacer...
Dans le genre « tension au milieu de l'océan » : un incontournable « Lifeboat » de Sir Alfred Hitchcock , ou 9 personnes se retrouvent sur un canot de sauvetage après le torpillage de leur bateau par un sous marin allemand. Toute l'action du film se déroule sur ce frêle esquif ou l'arrivée d'un dernier rescapé va réveler les travers de chacun et porter le suspens à son paroxysme.
RépondreSupprimerPour l'anecdote , afin de respecter la règle du légendaire « caméo » du réalisateur, Hitch apparaîtra en photo sur un journal ventant les bienfaits d'un régime amaigrissant …..
Hello Martin. Vu en son temps, je l'avais trouvé assez efficace. A bientôt.
RépondreSupprimerJe l'ai vu. Il ne donne pas plus que ce qu'il peut offrir. Efficace.
RépondreSupprimerPartir en croisière pour tenter d'oublier la mort de son enfant. On peut rigoler...🤣
Retourne a Malick puisque le sublime Nouveau monde ne sera pas en replay éternellement.
@CC Rider:
RépondreSupprimerMais oui, complètement ! Merci de rappeler ce "Lifeboat" à ma mémoire oublieuse !
J'avoue tout: Hitch et moi, on n'est pas toujours en phase. Mais celui-là me tente bien.
@Eeguab:
RépondreSupprimerTu n'as pas tort: il y a quelque chose d'assez efficace, dans ce film.
Avec quelques jours de recul, c'est vraiment le fait qu'on comprend tout très vite que je regrette.
@Pascale:
RépondreSupprimer"Il ne donne pas plus que ce qu'il peut offrir"... c'est assez bien résumé.
Malick attendra encore un peu. Disons au moins le temps que je récupère mon DVD.
P'tit scoop rien que pour toi: ce week-end, ma toute prochaine étape sera espagnole.
Oh quel bonheur ! Antonio/Pedro. L'émotion à l'état pur.
RépondreSupprimerIl est sorti en DVD je vais me l'offrir.
En dessous de 4 étoiles (voire 4 et demi) je ne lirai pas. La pression :-)
Ce n'est pas le film que tu imagines. Et on risque de ne pas être d'accord...
RépondreSupprimerAntonio / Pedro (et Penélope)... je tiens vraiment à rattraper ça à la prochaine occasion.