Je vous assure que ce n'était pas calculé: je dois et vais enchaîner aujourd'hui avec un autre film où la relation père/fils est centrale. Loin des étoiles, La gloire de mon père nous ramène sur une Terre familière et lumineuse, en retenant la Provence pour terrain de jeu. L'idée étant de revenir sur les souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol...
Le film adapte (joliment) le roman éponyme du célèbre académicien. Parce qu'il s'appuie sur une voix off, il donne à entendre sa langue dans toutes ses dimensions, simple et géniale à la fois. Le récit développe mille et une anecdotes autour des grandes vacances estivales d'un petit Marseillais et de sa famille, aux environs de 1900. Tout est toujours fluide et bienveillant. La seule source d'inquiétude pour le jeune Marcel ? Savoir s'il pourra accompagner les hommes dans leurs parties de chasse et, accessoirement, revenir humer l'air des collines l'été suivant. Je m'offrirais bien La gloire de mon père en bouquin, oui ! J'ai tout lieu de croire que l'adaptation lui est fidèle.
Partant de cette quasi-certitude, je me dis que le long-métrage plaira principalement à celles et ceux qui aiment le récit littéraire originel. Est-ce réducteur ? Possible. Il me semble que La gloire de mon père "vise" un public familial - ou en tout cas qu'il peut être apprécié collectivement, avec plusieurs générations réunies devant l'écran. Pour ma part, j'ai eu la chance de le redécouvrir lors d'une séance organisée en plein air et en compagnie de nombreux enfants (sages). Dans ces conditions, le cinéma a quelque chose de magique, a fortiori pour un film qui chante si bien les innombrables vertus de la nature. En réalité, je ne suis pas encore tout à fait redescendu du Garlaban...
La gloire de mon père
Film français d'Yves Robert (1990)
Depuis La guerre des boutons au moins, on savait le talent naturel du cinéaste pour les chroniques enfantines. J'ajoute que le film d'aujourd'hui se tient bien seul, même s'il est intéressant de le voir avant sa suite immédiate (Le château de ma mère). Mes souvenirs du reste (le diptyque Le temps des amours / Le temps des secrets) sont moins vivaces. Mais je compte revoir Marius, Fanny et César...
Le film adapte (joliment) le roman éponyme du célèbre académicien. Parce qu'il s'appuie sur une voix off, il donne à entendre sa langue dans toutes ses dimensions, simple et géniale à la fois. Le récit développe mille et une anecdotes autour des grandes vacances estivales d'un petit Marseillais et de sa famille, aux environs de 1900. Tout est toujours fluide et bienveillant. La seule source d'inquiétude pour le jeune Marcel ? Savoir s'il pourra accompagner les hommes dans leurs parties de chasse et, accessoirement, revenir humer l'air des collines l'été suivant. Je m'offrirais bien La gloire de mon père en bouquin, oui ! J'ai tout lieu de croire que l'adaptation lui est fidèle.
Partant de cette quasi-certitude, je me dis que le long-métrage plaira principalement à celles et ceux qui aiment le récit littéraire originel. Est-ce réducteur ? Possible. Il me semble que La gloire de mon père "vise" un public familial - ou en tout cas qu'il peut être apprécié collectivement, avec plusieurs générations réunies devant l'écran. Pour ma part, j'ai eu la chance de le redécouvrir lors d'une séance organisée en plein air et en compagnie de nombreux enfants (sages). Dans ces conditions, le cinéma a quelque chose de magique, a fortiori pour un film qui chante si bien les innombrables vertus de la nature. En réalité, je ne suis pas encore tout à fait redescendu du Garlaban...
La gloire de mon père
Film français d'Yves Robert (1990)
Depuis La guerre des boutons au moins, on savait le talent naturel du cinéaste pour les chroniques enfantines. J'ajoute que le film d'aujourd'hui se tient bien seul, même s'il est intéressant de le voir avant sa suite immédiate (Le château de ma mère). Mes souvenirs du reste (le diptyque Le temps des amours / Le temps des secrets) sont moins vivaces. Mais je compte revoir Marius, Fanny et César...
La voix off est celle de Jean Pierre Darras pur parisien qui fait ici la démonstration qu'il est nul besoin d'etre natif du sud pour incarner le chantre de la provence. l suffit d'etre un grand acteur...!!
RépondreSupprimerTout à fait, CC Rider, tout à fait !
RépondreSupprimerChose amusante: avec son accent, Raimu voyait Pierre Fresnay (alias Marius) comme un Alsacien !
Aaaah Augustine adorée !
RépondreSupprimerLis cette trilogie c'est un régal à chaque page. Je l'ai lu en 6eme grâce à une prof de français géniale. Évidemment j'ai enchaîné sur la suite.
Je suis totalement fan de Pagnol.
Le film lui rend bien justice.
Et cette musique...
Depuis je suis allée voir de mes yeux le Garlaban et cette maison de vacances cachée derrière des haies. Magique.
De mémoire : telle est la vie des hommes. De grandes joies très vite effacés par d'insurmontables chagrins. On est pas obligé de le dire aux enfants.
Effacées
RépondreSupprimer@Pascale 1:
RépondreSupprimerTrilogie ? Il n'y a que deux livres.
Ou quatre si tu prends aussi "Le temps des secrets" et "Le temps des amours".
C'est clair que ça donne envie de faire une escapade en Provence.
La langue de Pagnol est belle, tant elle est fluide et évocatrice. J'adore aussi !
@Pascale 2:
RépondreSupprimerEffectivement ! Je finirai bien par revenir aux sources, c'est le cas de le dire...
Oui 4 livres en effet tu as raison mais le Temps des secrets et des amours sont moins intéressants.
RépondreSupprimerDans un premier temps, c'est "La gloire de mon père" et "Le château de ma mère" que je veux lire.
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