"On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille"... les paroles de Né quelque part, cette très belle chanson de Maxime Leforestier, me reviennent au moment de chroniquer Venise n'est pas en Italie...
Doux-amer, ce petit film aura été pour moi une bien jolie surprise. Comédie sensible, il raconte l'histoire - simple - d'Émile, ado touché par la grâce d'un premier émoi amoureux. Le principal obstacle posé sur sa route ? Sa timidité maladive, entretenue par une famille possessive, tout à fait bancale, mais aussi attachante. Je vous laisse découvrir seuls les détails ! Grosse poilade en vue ? Pas vraiment. Venise n'est pas en Italie amuse et peut faire rire, mais l'essentiel n'est pas là: le propos se concentre sur les émotions que peuvent ressentir les protagonistes... et les failles qui sont les leurs. Le tout n'est jamais plombant, mais en fait porté par un optimisme, fragile...
La bonne nouvelle, c'est que tous les acteurs jouent juste. On pourra certes objecter que Benoît Poelvoorde n'invente pas de personnage nouveau, mais c'est pour moi un détail négligeable. Canalisé, l'acteur belge ne tire pas toute la couverture à lui et laisse donc toute la place qu'il faut aux autres pour jouer leur partition. Dans un rôle principal sans doute bien plus complexe qu'il n'y paraît, le jeune Hélie Thonnat m'a d'autant plus épaté que je ne le connaissais pas ! La distribution complète est ici à l'unisson, Valérie Bonneton placée dans un registre assez habituel pour elle, et surtout toute une troupe de comédiens "secondaires" que je découvrais aussi: Eugène Marcuse, Coline d'Inca et Luna Lou - pour ne parler que des têtes d'affiche. L'authenticité qu'affirme Venise n'est pas en Italie m'a plu. C'est un coup de coeur !
Venise n'est pas en Italie
Film français d'Ivan Calbérac (2019)
N'en attendez pas du génie ! Ce long-métrage est d'une simplicité confondante, mais j'insiste: sa sincérité joue en sa faveur. J'ajoute que cette histoire a d'abord été racontée en roman, puis au théâtre ! Derrière, à chaque fois, le même homme: Ivan Calbérac. Au détour d'une chronique, vous pourriez (re)voir La tendresse, La délicatesse ou Les femmes du 6e étage. Il y en a, bien sûr, d'autres sur ce ton...
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Un contrepoint...
Comme cela arrive parfois, Pascale et moi ne sommes pas d'accord...
Une anecdote amusante...
J'ai vu le film un après-midi, dans une petite ville. Six-sept personnes maximum dans la salle, dont mes parents et moi. Et dans le hall d'entrée du cinéma, Corinne Masiero devant les bonbons et popcorns !
Et, pour finir, une piste à suivre...
Je termine en musique: Venise n'est pas en Italie est aussi le titre d'une chanson de Serge Reggiani. Parfaitement en lien avec le film...
Doux-amer, ce petit film aura été pour moi une bien jolie surprise. Comédie sensible, il raconte l'histoire - simple - d'Émile, ado touché par la grâce d'un premier émoi amoureux. Le principal obstacle posé sur sa route ? Sa timidité maladive, entretenue par une famille possessive, tout à fait bancale, mais aussi attachante. Je vous laisse découvrir seuls les détails ! Grosse poilade en vue ? Pas vraiment. Venise n'est pas en Italie amuse et peut faire rire, mais l'essentiel n'est pas là: le propos se concentre sur les émotions que peuvent ressentir les protagonistes... et les failles qui sont les leurs. Le tout n'est jamais plombant, mais en fait porté par un optimisme, fragile...
La bonne nouvelle, c'est que tous les acteurs jouent juste. On pourra certes objecter que Benoît Poelvoorde n'invente pas de personnage nouveau, mais c'est pour moi un détail négligeable. Canalisé, l'acteur belge ne tire pas toute la couverture à lui et laisse donc toute la place qu'il faut aux autres pour jouer leur partition. Dans un rôle principal sans doute bien plus complexe qu'il n'y paraît, le jeune Hélie Thonnat m'a d'autant plus épaté que je ne le connaissais pas ! La distribution complète est ici à l'unisson, Valérie Bonneton placée dans un registre assez habituel pour elle, et surtout toute une troupe de comédiens "secondaires" que je découvrais aussi: Eugène Marcuse, Coline d'Inca et Luna Lou - pour ne parler que des têtes d'affiche. L'authenticité qu'affirme Venise n'est pas en Italie m'a plu. C'est un coup de coeur !
Venise n'est pas en Italie
Film français d'Ivan Calbérac (2019)
N'en attendez pas du génie ! Ce long-métrage est d'une simplicité confondante, mais j'insiste: sa sincérité joue en sa faveur. J'ajoute que cette histoire a d'abord été racontée en roman, puis au théâtre ! Derrière, à chaque fois, le même homme: Ivan Calbérac. Au détour d'une chronique, vous pourriez (re)voir La tendresse, La délicatesse ou Les femmes du 6e étage. Il y en a, bien sûr, d'autres sur ce ton...
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Un contrepoint...
Comme cela arrive parfois, Pascale et moi ne sommes pas d'accord...
Une anecdote amusante...
J'ai vu le film un après-midi, dans une petite ville. Six-sept personnes maximum dans la salle, dont mes parents et moi. Et dans le hall d'entrée du cinéma, Corinne Masiero devant les bonbons et popcorns !
Et, pour finir, une piste à suivre...
Je termine en musique: Venise n'est pas en Italie est aussi le titre d'une chanson de Serge Reggiani. Parfaitement en lien avec le film...
Ah ça pour ne pas être d'accord...
RépondreSupprimerJ'ai trouvé ça sans intérêt, faux, caricatural et je ne me suis attachée à personne.
Mais heureusement, Venise est toujours en Italie.
Eh ouais, ça arrive que l'on soit en totale opposition. Dont acte.
RépondreSupprimerCaricatural ? Peut-être. Mais faux ? Je ne crois pas et te trouve sévère.
Bref... oui, heureusement, Venise est restée en Italie. Même si Serge...