"Je suis marxiste, tendance Groucho": cette boutade de Woody Allen aurait dû m'inciter depuis bien longtemps à me tourner ouvertement vers le cinéma des Marx Brothers. Bon... ça y est: j'ai commencé. Objet de ma première rencontre avec les frangins: Panique à l'hôtel. Je découvre après coup que certains y voient leur plus mauvais film...
Il semble en effet que les rôles tenus par Groucho, Harpo et Chico n'avaient pas été écrits pour eux au départ. Bref... il est question d'un producteur de théâtre sans le sou, installé avec sa troupe entière dans un palace largement au-dessus de ses moyens. L'idée comique est de le voir se démener pour retarder le moment bien sûr redouté de l'expulsion sans autre forme de procès. Ce point de départ scénaristique m'est apparu prometteur sur le papier, mais vite épuisé à l'écran. Je dois dire aussi que je n'étais pas en très grande forme...
J'ai lu une autre critique qui présentait le film comme une oeuvre atypique pour les Marx Brothers et un bon divertissement. Il se peut que j'aie été trop exigeant pour ce premier rendez-vous: ça arrive. Objectivement, il est bien trop tôt pour dire que l'humour des frères ne peut me satisfaire: certaines des scènes de Panique à l'hôtel m'ont même paru très drôles, lorsqu'il s'est agi de simuler la scarlatine pour l'un des acteurs ou de poursuivre une dinde pour un autre. J'imagine qu'un autre des opus du fameux trio saura, lui, me plaire. Wait and see, chères toutes et chers tous: je n'en ai pas sous la main. Mais vu qu'il y en a une bonne quinzaine, ce n'est que partie remise...
Panique à l'hôtel
Film américain de William A. Seiter (1938)
Il n'aura échappé à personne que ce petit film a déjà plus de 80 ans. Bon... je n'en parlerai pas comme d'une vieillerie, hein ? Je dirais simplement qu'à ce jour, je connais mal les comédies hollywoodiennes de cette époque. 1938... L'impossible Monsieur Bébé m'avait laissé sur ma faim, mais j'avais aimé La huitième femme de Barbe Bleue et Vacances. Je ne compte dès lors pas m'arrêter en si bon chemin...
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Et si vous voulez aller plus loin sans attendre...
Je vous recommande (vivement) la jolie biographie signée Ideyvonne. Pour une chronique plus classique, vous lirez aussi "L'oeil sur l'écran".
Il semble en effet que les rôles tenus par Groucho, Harpo et Chico n'avaient pas été écrits pour eux au départ. Bref... il est question d'un producteur de théâtre sans le sou, installé avec sa troupe entière dans un palace largement au-dessus de ses moyens. L'idée comique est de le voir se démener pour retarder le moment bien sûr redouté de l'expulsion sans autre forme de procès. Ce point de départ scénaristique m'est apparu prometteur sur le papier, mais vite épuisé à l'écran. Je dois dire aussi que je n'étais pas en très grande forme...
J'ai lu une autre critique qui présentait le film comme une oeuvre atypique pour les Marx Brothers et un bon divertissement. Il se peut que j'aie été trop exigeant pour ce premier rendez-vous: ça arrive. Objectivement, il est bien trop tôt pour dire que l'humour des frères ne peut me satisfaire: certaines des scènes de Panique à l'hôtel m'ont même paru très drôles, lorsqu'il s'est agi de simuler la scarlatine pour l'un des acteurs ou de poursuivre une dinde pour un autre. J'imagine qu'un autre des opus du fameux trio saura, lui, me plaire. Wait and see, chères toutes et chers tous: je n'en ai pas sous la main. Mais vu qu'il y en a une bonne quinzaine, ce n'est que partie remise...
Panique à l'hôtel
Film américain de William A. Seiter (1938)
Il n'aura échappé à personne que ce petit film a déjà plus de 80 ans. Bon... je n'en parlerai pas comme d'une vieillerie, hein ? Je dirais simplement qu'à ce jour, je connais mal les comédies hollywoodiennes de cette époque. 1938... L'impossible Monsieur Bébé m'avait laissé sur ma faim, mais j'avais aimé La huitième femme de Barbe Bleue et Vacances. Je ne compte dès lors pas m'arrêter en si bon chemin...
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Et si vous voulez aller plus loin sans attendre...
Je vous recommande (vivement) la jolie biographie signée Ideyvonne. Pour une chronique plus classique, vous lirez aussi "L'oeil sur l'écran".
J'adore leurs aphrorismes (Intelligence militaire : il y a contradiction dans les termes) mais je ne suis pas sûre davoir tenu un film...
RépondreSupprimerOuais. Comme je le disais, il faudrait que j'en regarde (au moins) un autre pour juger.
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