Ce n'est pas systématique, mais presque: quand une figure du cinéma français tire son ultime révérence, les télés surfent sur l'émotion publique et diffusent quelques-uns de ses films. Un même hommage fut ainsi rendu à Danielle Darrieux, disparue en octobre 2017, l'année de ses cent ans, et à Jean-Pierre Marielle, décédé le 24 avril dernier.
Pièce montée ne restera pas à mes yeux comme la meilleure preuve du talent du duo. Vous l'aurez compris grâce à l'image: le scénario s'articule autour d'un mariage... et ce n'est pas une partie de plaisir. Bérengère et Vincent s'aiment, oui, mais leurs familles respectives sont minées par les conflits et les non-dits vénéneux. Conséquence logique de cet état de fait: la noce se transforme en catastrophe ! Serait-ce drôle ? Non, pas vraiment. J'ai trouvé les personnages acrimonieux, à quelques exceptions près, et le film peu agréable. J'imagine qu'on a tous vu une fête tourner au vinaigre: se l'imposer comme programme de cinéma, c'est tout autre chose, évidemment...
Heureusement, Danielle et Jean-Pierre sauvent les meubles ! Le récit parallèle qui les concerne, autour d'une passion inachevée, m'a permis d'en rester sur un avis relativement positif à l'égard du long-métrage. Outre ces deux légendes, vous apprécierez peut-être une distribution de prestige: Clémence Poésy, Jérémie Renier, Julie Depardieu, Dominique Lavanant, Léa Drucker, Christophe Alévêque... et autres n'ont pas grand-chose à se reprocher, mais cette avalanche de noms ne masque que difficilement les imperfections d'un script très light. Construit autour de plusieurs silences mensongers, Pièce montée m'est apparu un peu trop misanthrope pour être sincère. Dommage...
Pièce montée
Film français de Denys Granier-Deferre (2010)
C'est peut-être parce que le propos se concentre sur quelques heures qu'au bout du compte, ce long-métrage est quelque peu "étouffant". Le gâteau du titre s'écroule: il a été bien moins digeste qu'espéré. Maintenant, si vous aimez les mariages, je vous recommande plutôt de (re)voir Le sens de la fête - beaucoup plus drôle, au demeurant. Aux États-Unis, il y a Mon épouse favorite et Le père de la mariée...
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Et maintenant, si le coeur vous en dit...
Vous pourrez constater que Laurent est encore plus sévère que moi !
Pièce montée ne restera pas à mes yeux comme la meilleure preuve du talent du duo. Vous l'aurez compris grâce à l'image: le scénario s'articule autour d'un mariage... et ce n'est pas une partie de plaisir. Bérengère et Vincent s'aiment, oui, mais leurs familles respectives sont minées par les conflits et les non-dits vénéneux. Conséquence logique de cet état de fait: la noce se transforme en catastrophe ! Serait-ce drôle ? Non, pas vraiment. J'ai trouvé les personnages acrimonieux, à quelques exceptions près, et le film peu agréable. J'imagine qu'on a tous vu une fête tourner au vinaigre: se l'imposer comme programme de cinéma, c'est tout autre chose, évidemment...
Heureusement, Danielle et Jean-Pierre sauvent les meubles ! Le récit parallèle qui les concerne, autour d'une passion inachevée, m'a permis d'en rester sur un avis relativement positif à l'égard du long-métrage. Outre ces deux légendes, vous apprécierez peut-être une distribution de prestige: Clémence Poésy, Jérémie Renier, Julie Depardieu, Dominique Lavanant, Léa Drucker, Christophe Alévêque... et autres n'ont pas grand-chose à se reprocher, mais cette avalanche de noms ne masque que difficilement les imperfections d'un script très light. Construit autour de plusieurs silences mensongers, Pièce montée m'est apparu un peu trop misanthrope pour être sincère. Dommage...
Pièce montée
Film français de Denys Granier-Deferre (2010)
C'est peut-être parce que le propos se concentre sur quelques heures qu'au bout du compte, ce long-métrage est quelque peu "étouffant". Le gâteau du titre s'écroule: il a été bien moins digeste qu'espéré. Maintenant, si vous aimez les mariages, je vous recommande plutôt de (re)voir Le sens de la fête - beaucoup plus drôle, au demeurant. Aux États-Unis, il y a Mon épouse favorite et Le père de la mariée...
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Et maintenant, si le coeur vous en dit...
Vous pourrez constater que Laurent est encore plus sévère que moi !
Ils sont bien beaux tous les 2.
RépondreSupprimerJ'ai peut être vu cette meringue mais n'en garde aucun souvenir.
Alevêque se prénomme Christopher ?
Christophe. Je corrige !
RépondreSupprimerCe n'est pas vraiment une meringue, en réalité...