lundi 29 avril 2019

Disney réévalué

Parviendrai-je un jour à faire le tour de la Walt Disney Company ? Géante, la firme née en 1923 (sous le nom Disney Brothers Studios) règne sur une bonne partie du cinéma américain: elle a racheté Pixar en 2006, Marvel Entertainment en 2009, Lucasfilm trois ans plus tard et la 21st Century Fox en 2017. Je pourrais encore en citer d'autres...

Faut-il avoir peur ? J'entends parfois dire que Disney n'a pas inventé grand-chose et, en fait, a abondamment pillé les légendes du monde pour bâtir un empire du divertissement où seul le dollar est respecté. Mon avis ? Je trouve cela injuste vis-à-vis des innombrables artistes qui travaillent pour le groupe. Sans sombrer dans un angélisme gaga !

J'évoquais samedi les valeurs traditionnelles promues par Mickey. C'est vrai: nombre de leurs personnages sont "bien propres sur eux". Quand ils sont mauvais, on dit que ce sont des méchants: l'ambiguïté n'a que trop rarement sa place dans cet univers au format WASP. N'empêche: construire des archétypes participe aussi d'une démarche artistique sensible, à mes yeux. Nombreux, ceux qui s'y retrouvent ! Cela n'est pas une preuve de bon goût, mais les succès de Disney m'apparaissent respectables. Même ceux au fort goût de guimauve...

Il reste à espérer que la gourmandise de l'entreprise et son côté tentaculaire n'entravent pas la créativité d'autres acteurs du cinéma. C'est pourquoi, de mon côté, sans jamais renoncer au plaisir possible d'une séance disneyienne, je m'efforce de rester vigilant aux mondes animés imaginés par d'autres - aux États-Unis, en France ou ailleurs. Cela ne suffit pas à éliminer les effets pervers de la mondialisation capitaliste sur le septième art, mais... ça y contribue un peu, non ? Allez savoir... ici ou là, il se peut qu'on trouve des colibris cinéphiles !

2 commentaires:

  1. Aprés avoir acheter toutes les licences "block buster" (Marvel, Stars wars,....) la société Disney est effectivement la reine du box office, sa derniére "création" le prouve en battant des records d'entrée. Sauf que le champion historique des recettes mondiales (en données corrigées) reste "Autant en apporte le vent" sorti en 1939. Alors en ce qui concerne les films ou la surenchére d'effets spéciaux est obligatoire, ou les "sequels et prequels" s'enchainent à une cadence infernale, et ou l'aspect mercantile reste le moteur principal , comme disait notre super héros le grand Clark , Gable pas Kent : Frankly my dear I dont give a damn...!!

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  2. J'espère que l'avenir du cinéma ne se résumera pas à ces fameux blockbusters.
    Après, vu que Disney devrait bientôt lancer son portail de vidéo à la demande, je suis inquiet...

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