Figure désormais familière du cinéma français, Reda Kateb y trace son chemin et, un film après l'autre, y démontre qu'il a autre chose qu'une "gueule". C'est pour lui que j'ai regardé La résistance de l'air. Son affiche en noir et blanc est trompeuse: le long-métrage conserve des couleurs, même si elles ne sont pas toujours éclatantes. Ma foi...
Vincent construit une maison pour s'installer avec sa copine, Delphine, et leur petite fille. La maladie de son père le force à l'héberger provisoirement, ce qui complique encore sa situation financière. Limite précaire, le jeune champion de tir au fusil voit les ennuis s'accumuler et n'arrive plus réellement à distinguer le bout du tunnel. Fragilisé, il croit bien faire en acceptant le soutien d'un autre membre de son club sportif, mais... il se pourrait que sa situation s'aggrave encore, en réalité. La résistance de l'air est un film noir, pessimiste. Dès le début, une scène d'assassinat donne le ton: le scénario tourne autour de morts violentes et ne laisse que peu de place à la lumière...
La piètre qualité de la séquence d'ouverture m'a fait craindre le pire. Heureusement, par la suite, les choses vont en s'améliorant (un peu). Tout premier long-métrage de son réalisateur, La résistance de l'air peut surtout compter sur le côté carré de Thomas Bidegain, complice habituel de Jacques Audiard et co-auteur du scénario avec Noé Debré. Les acteurs, eux aussi, font le job: j'ai aimé revoir quelques visages connus et par exemple ceux de Ludivine Sagnier, Johan Hendelbergh, Tchéky Karyo ou Pascal Delomon. Sans atteindre les hauts sommets du polar à la française, le film tient plutôt son rang, honorablement. Évidemment, il ne faut pas trop lui en demander et son côté franchement invraisemblable ne plaide pas toujours en sa faveur. Désormais, c'est à vous d'aller découvrir la signification de son titre...
La résistance de l'air
Film franco-belge de Fred Grivois (2015)
De bonnes idées, quelques petites imperfections, une interprétation d'ensemble à la hauteur de ce qu'on peut attendre: j'ai trouvé cet opus tout à fait correct. La France est bel et bien une terre de polars cinématographiques, mais rares sont les véritables chefs d'oeuvre. Pour les amateurs du genre, Une nuit ou Coup d'éclat font l'affaire. Par sa noirceur, Les Ardennes, film belge, les dépasse en intensité...
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Si vous souhaitez prolonger votre enquête...
Vous noterez que le témoignage de Pascale vient corroborer le mien.
Vincent construit une maison pour s'installer avec sa copine, Delphine, et leur petite fille. La maladie de son père le force à l'héberger provisoirement, ce qui complique encore sa situation financière. Limite précaire, le jeune champion de tir au fusil voit les ennuis s'accumuler et n'arrive plus réellement à distinguer le bout du tunnel. Fragilisé, il croit bien faire en acceptant le soutien d'un autre membre de son club sportif, mais... il se pourrait que sa situation s'aggrave encore, en réalité. La résistance de l'air est un film noir, pessimiste. Dès le début, une scène d'assassinat donne le ton: le scénario tourne autour de morts violentes et ne laisse que peu de place à la lumière...
La piètre qualité de la séquence d'ouverture m'a fait craindre le pire. Heureusement, par la suite, les choses vont en s'améliorant (un peu). Tout premier long-métrage de son réalisateur, La résistance de l'air peut surtout compter sur le côté carré de Thomas Bidegain, complice habituel de Jacques Audiard et co-auteur du scénario avec Noé Debré. Les acteurs, eux aussi, font le job: j'ai aimé revoir quelques visages connus et par exemple ceux de Ludivine Sagnier, Johan Hendelbergh, Tchéky Karyo ou Pascal Delomon. Sans atteindre les hauts sommets du polar à la française, le film tient plutôt son rang, honorablement. Évidemment, il ne faut pas trop lui en demander et son côté franchement invraisemblable ne plaide pas toujours en sa faveur. Désormais, c'est à vous d'aller découvrir la signification de son titre...
La résistance de l'air
Film franco-belge de Fred Grivois (2015)
De bonnes idées, quelques petites imperfections, une interprétation d'ensemble à la hauteur de ce qu'on peut attendre: j'ai trouvé cet opus tout à fait correct. La France est bel et bien une terre de polars cinématographiques, mais rares sont les véritables chefs d'oeuvre. Pour les amateurs du genre, Une nuit ou Coup d'éclat font l'affaire. Par sa noirceur, Les Ardennes, film belge, les dépasse en intensité...
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Si vous souhaitez prolonger votre enquête...
Vous noterez que le témoignage de Pascale vient corroborer le mien.
Oui Reda me fait me déplacer et il tire toujours les films vers le haut. Celui-ci compris, qui en avait bien besoin...
RépondreSupprimerIl a la classe, ce mec ! Pas toujours dans de très bons films, mais il est toujours excellent !
RépondreSupprimerDernièrement je l'ai vu dans un film raté je crois... il avait un chien. il était tordant (Reda... pas lechien).
RépondreSupprimerC'était dans cette connerie de L'amour flou.
RépondreSupprimer@Pascale, Reda et le chien:
RépondreSupprimerTiens ! J'aimerais bien le voir dans un registre comique !
@Pascale, Reda, Romane, Philippe et les autres:
RépondreSupprimerJe me souviens de ta chronique incendiaire. Cela m'avait découragé de voir le film.