lundi 11 février 2019

Le cerveau au repos

Est-ce que ce serait parti pour durer ? Je ne sais pas, mais rassembler deux films dans une même chronique me plaît décidément beaucoup. Pour ma livraison d'aujourd'hui, je me penche sur deux productions fort dispensables, de celles que j'appelle parfois des "vide-neurones". Ouais... il peut arriver que ce soit tout ce que j'ai envie de regarder !

Space jam
Film américain de Joe Pytka (1996)

Produit par Ivan Reitman, ce film mélange allégrement personnages réels et créatures de cartoons. Une sinistre troupe d'extraterrestres attaque les Looney Tunes (Bugs Bunny, Vil Coyote, Titi...) et menace de les réduire en esclavage... s'ils perdent un match de basket ! Heureusement pour la bande, un certain Michael Jordan, reconverti au baseball, accepte malgré tout de remonter sur le parquet en vue d'équilibrer les chances des deux équipes. Une idée folle, non ? Si. Autant vous le dire: si vous n'entrez pas dans son délire, Space jam n'a que très peu de chances de vous plaire. Pourtant, plutôt correct d'un strict point de vue formel, il a deux ou trois atouts dans son jeu. Parmi eux, je retiens surtout un sens du rythme impeccable, proche en somme de celui des dessins animés ! Et la présence de Bill Murray !

Guardians
Film russe de Sarik Andreasyan (2016)

Vous en avez marre des superhéros made in Marvel ou DC Comics ? Ceux qui se réunissent ici pour sauver le monde sont d'inspiration soviétique. Une femme invisible, une espèce de moine orthodoxe capable de se transformer en monstre de pierre, un expert des arts martiaux et un homme-ours: cette petite troupe a plutôt belle allure. L'armée la somme de se retourner contre celui qui fut son créateur ! Bon... vous l'aurez compris: Guardians ne se distingue pas vraiment par un scénario innovant. L'aspect très fauché des effets spéciaux complète le tableau d'une série B dérivant gentiment vers le nanar. Dommage, car il y avait sans doute un certain potentiel pour inventer un divertissement geek plus solide autour de ce monde imaginaire. NB: les autres films du cinéaste sont pour beaucoup inédits en France.

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Pas besoin d'en dire davantage...

Mes films d'aujourd'hui sont à classer au rayon des plaisirs coupables. Surtout le second ! Navré, mais je n'ai pas trouvé d'autre chronique...

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