D'une chronique à l'autre... me voilà donc de retour sur le plancher des vaches pour vous parler d'un film made in France: Petit paysan. J'ai bien cru que j'allais finir par manquer l'occasion de le découvrir sur grand écran, mais non, c'est bon: j'ai pu le rattraper in extremis. Précision: au départ, je tenais avant tout à retrouver Swann Arlaud...
Ainsi que le titre l'indique parfaitement, l'excellent jeune acteur français joue ici un homme de la terre, éleveur bovin de son état. Aussitôt que le film commence, on comprend que ce Pierre Chavanges n'a qu'une seule obsession dans la vie: la bonne santé de ses bêtes. Problème: les médias parlent tous des conséquences catastrophiques d'une grave maladie qui frappe les vaches laitières d'un pays voisin. Pendant ses rares temps de pause, Pierre alimente sa paranoïa spontanée à grands coups de vidéos alarmantes piochées sur Internet. Petit paysan est le premier film d'un jeune réalisateur lui-même issu du monde rural: il s'inscrit d'emblée en plein dans notre époque. Joli !
Une fois de plus, comme je l’espérais, Swann Arlaud est très bon. Présent sur presque tous les plans, il se montre parfaitement juste dans son interprétation et peut compter sur quelques partenaires talentueux. La plupart sont des anonymes (ou presque), mais je salue la prestation de Sara Giraudeau, qui incarne Pascale, la soeur vétérinaire de Pierre. Bon sang ne saurait mentir, me direz-vous. Bref... même s'il lui manque peut-être un tout petit je-ne-sais-quoi pour être encore meilleur, Petit paysan tient la route et la distance. J'ai reçu de lui ce que j'en attendais: cela me contente pleinement. Toute ressemblance avec le monde réel n'est sûrement pas fortuite...
Petit paysan
Film français de Hubert Charuel (2017)
Avec aussi l'épatant Bouli Lanners dans un petit rôle, le long-métrage prend un air de thriller, avec un soupçon de fantastique. Saisissant ! Ce qui nous lie reste je crois le film récent que j'ai le plus apprécié dans sa description des campagnes. Pas d'amalgame: le milieu décrit dans celui d'aujourd'hui est beaucoup plus modeste, ce qui m'a rappelé mes émotions devant Le démantèlement (sans reparler de L'île nue).
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Envie de lire d'autres avis ?
Cela tombe bien: je voulais vous conseiller ceux de Pascale et Dasola.
Ainsi que le titre l'indique parfaitement, l'excellent jeune acteur français joue ici un homme de la terre, éleveur bovin de son état. Aussitôt que le film commence, on comprend que ce Pierre Chavanges n'a qu'une seule obsession dans la vie: la bonne santé de ses bêtes. Problème: les médias parlent tous des conséquences catastrophiques d'une grave maladie qui frappe les vaches laitières d'un pays voisin. Pendant ses rares temps de pause, Pierre alimente sa paranoïa spontanée à grands coups de vidéos alarmantes piochées sur Internet. Petit paysan est le premier film d'un jeune réalisateur lui-même issu du monde rural: il s'inscrit d'emblée en plein dans notre époque. Joli !
Une fois de plus, comme je l’espérais, Swann Arlaud est très bon. Présent sur presque tous les plans, il se montre parfaitement juste dans son interprétation et peut compter sur quelques partenaires talentueux. La plupart sont des anonymes (ou presque), mais je salue la prestation de Sara Giraudeau, qui incarne Pascale, la soeur vétérinaire de Pierre. Bon sang ne saurait mentir, me direz-vous. Bref... même s'il lui manque peut-être un tout petit je-ne-sais-quoi pour être encore meilleur, Petit paysan tient la route et la distance. J'ai reçu de lui ce que j'en attendais: cela me contente pleinement. Toute ressemblance avec le monde réel n'est sûrement pas fortuite...
Petit paysan
Film français de Hubert Charuel (2017)
Avec aussi l'épatant Bouli Lanners dans un petit rôle, le long-métrage prend un air de thriller, avec un soupçon de fantastique. Saisissant ! Ce qui nous lie reste je crois le film récent que j'ai le plus apprécié dans sa description des campagnes. Pas d'amalgame: le milieu décrit dans celui d'aujourd'hui est beaucoup plus modeste, ce qui m'a rappelé mes émotions devant Le démantèlement (sans reparler de L'île nue).
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Cela tombe bien: je voulais vous conseiller ceux de Pascale et Dasola.
Bonjour Martin, merci pour le lien sur un film français qui m'aura marquée. L'euthanasie du petit veau m'a fait de la peine. Swann Arlaud est en effet bien dans le rôle. On le plaint beaucoup. J'étais de tout cœur avec lui. Bonne après-midi.
RépondreSupprimerMerci d'être passée, Dasola. Je suis très heureux de lire que tu partages mon avis sur le film.
RépondreSupprimerSwann Arlaud est vraiment un jeune acteur très talentueux. Je t'encourage à voir ses autres films.
J'aurais bien aimé le voir celui-là. Peut-être en DVD.
RépondreSupprimerOui, il mérite largement une petite séance de rattrapage.
RépondreSupprimerVu qu'il s'agit d'un premier film, j'espère en outre que le réalisateur, Hubert Charuel, va poursuivre.
Sara Giraudeau a un sublime prénom dans ce film.
RépondreSupprimerJ'avais trouvé ce film vraiment épatant.
J'ai aimé le virage vers le thriller.
Tu sais que les parents et le grand-père du réalisateur jouent dans le film ?
Swann Arlaud est vraiment un acteur très intense et profond.
Hello Martin. Je l'ai raté. Tu as vu que sort le docu Sans adieu sur le même thème. Pas très optimiste tout ça. A bientôt cher ami.
RépondreSupprimer@Pascale:
RépondreSupprimerTa modestie m'épatera toujours !
Blague à part, nous sommes d'accord sur le film, et je m'en réjouis. Effet Swann + effet Bouli, je suppose.
Oui, je savais qu'une partie de la famille du réalisateur jouait dans le film. C'est sympa.
Je doute qu'ils aient d'autres occasions de s'illustrer, mais j'ai déjà hâte de revoir Swann Arlaud !
@Eeguab:
RépondreSupprimerDommage, mais tu auras peut-être l'occasion de le rattraper en DVD ou au détour d'une diffusion télé.
Oui, j'ai entendu parler de "Sans adieu", mais je ne suis pas sûr de vouloir voir un documentaire sur le sujet.
Pas maintenant, en tout cas. Une séance de rattrape s'imposera peut-être dans quelque temps.
Les critiques sont excellentes, et j'ai très envie de le voir.
RépondreSupprimerOui je sais, c'est dingue.
RépondreSupprimerJe te recommande vivement La joie de vivre (que j'ai pu voir en salle dans un festival, mais hélas jamais sorti)... Swann y est renversant
http://www.surlarouteducinema.com/archive/2012/09/10/la-joie-de-vivre-de-jean-pierre-ameris.html
@Chonchon:
RépondreSupprimerSans doute qu'il te faudra attendre un peu. Mais tu as raison: le film le mérite amplement.
@Pascale:
RépondreSupprimerDis donc, "La joie de vivre", j'en ai déjà parlé (brièvement). Et toi aussi, en commentaires !
Je dois dire que, de toute façon, j'ai aimé tout ce que j'ai vu de ton ami Jean-Pierre Améris.