Donner, c'est donner, mais reprendre, c'est voler. Cette leçon de vie apprise dans les cours de récréation vous parle encore ? Bravo. Audacieusement, j'ai décidé de la placer en exergue de ma chronique de Starbuck, puisque ce film parle d'un don d'un genre particulier. L'histoire repose - toute entière - sur un homme donneur de sperme !
Vous êtes encore là ? Je vous remercie de me donner une chance d'expliquer que cette bonne petite comédie n'a rien de vulgaire. L'idée principale est de présenter ce David Wozniak comme un loser attachant, qui découvre un jour qu'il est le géniteur de 533 enfants devenus de jeunes adultes, dont 142... cherchent à le connaître ! D'abord effrayé à l'idée que son anonymat soit levé, le brave type consulte tout de même le dossier qui l'accable et, plutôt rapidement et contre toute attente, se dit finalement que ce serait sympatoche de découvrir son immense descendance. Pas découragé par les cris d'un ami avocat, il se transforme petit à petit en ange gardien. Rassurez-vous: Starbuck ne fait alors que commencer. Il vous reste des rebondissements de scénario à découvrir. Je vous laisse le faire ?
J'ai déjà "pratiqué" Patrick Huard par le passé et je sentais d'avance que le rôle de David Wozniak lui irait comme un gant. Bingo: l'acteur québécois est excellent et ravira à coup sûr celles et ceux d'entre vous que la parlure de nos cousins d'Amérique ne rebute pas - les autres n'auront qu'à lire les quelques sous-titres pour ne rien manquer d'important. Bien joué, le film n'est, c'est un fait, pas révolutionnaire. Sa tendresse joue en sa faveur, oui, mais je suis tout à fait persuadé que vous pourriez me citer plusieurs autres longs-métrages d'un genre équivalent (et sûrement des meilleurs !). Sans se distinguer non plus par une mise en scène très élaborée, Starbuck a le mérite cependant d'être honnête et de tenir ses promesses de modeste divertissement. Bien que n'étant pas encore concerné par ce bonheur, j'ai trouvé aussi qu'il abordait les questions liées à la paternité avec justesse. D'aucuns estimeront que tout cela est un peu trop sage. C'est vrai, mais bon...
Starbuck
Film canadien de Ken Scott (2011)
Vous l'aurez compris: je suis tombé sous le charme de cette comédie gentillette, mais sincère. Confirmation: le cinéma québécois, j'aime. Maintenant, plutôt que de vous citer une petite liste de films comparables, je crois bon de préciser que celui-là a fait des petits. Ken Scott a lui-même dirigé The delivery man, le remake américain. D'autres sont nés en France (Fonzy, avec José Garcia) ou... en Inde !
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Si mon avis ne vous suffit pas...
Vous pouvez tout à fait consulter aussi ceux de Pascale, Dasola et Lui.
Vous êtes encore là ? Je vous remercie de me donner une chance d'expliquer que cette bonne petite comédie n'a rien de vulgaire. L'idée principale est de présenter ce David Wozniak comme un loser attachant, qui découvre un jour qu'il est le géniteur de 533 enfants devenus de jeunes adultes, dont 142... cherchent à le connaître ! D'abord effrayé à l'idée que son anonymat soit levé, le brave type consulte tout de même le dossier qui l'accable et, plutôt rapidement et contre toute attente, se dit finalement que ce serait sympatoche de découvrir son immense descendance. Pas découragé par les cris d'un ami avocat, il se transforme petit à petit en ange gardien. Rassurez-vous: Starbuck ne fait alors que commencer. Il vous reste des rebondissements de scénario à découvrir. Je vous laisse le faire ?
J'ai déjà "pratiqué" Patrick Huard par le passé et je sentais d'avance que le rôle de David Wozniak lui irait comme un gant. Bingo: l'acteur québécois est excellent et ravira à coup sûr celles et ceux d'entre vous que la parlure de nos cousins d'Amérique ne rebute pas - les autres n'auront qu'à lire les quelques sous-titres pour ne rien manquer d'important. Bien joué, le film n'est, c'est un fait, pas révolutionnaire. Sa tendresse joue en sa faveur, oui, mais je suis tout à fait persuadé que vous pourriez me citer plusieurs autres longs-métrages d'un genre équivalent (et sûrement des meilleurs !). Sans se distinguer non plus par une mise en scène très élaborée, Starbuck a le mérite cependant d'être honnête et de tenir ses promesses de modeste divertissement. Bien que n'étant pas encore concerné par ce bonheur, j'ai trouvé aussi qu'il abordait les questions liées à la paternité avec justesse. D'aucuns estimeront que tout cela est un peu trop sage. C'est vrai, mais bon...
Starbuck
Film canadien de Ken Scott (2011)
Vous l'aurez compris: je suis tombé sous le charme de cette comédie gentillette, mais sincère. Confirmation: le cinéma québécois, j'aime. Maintenant, plutôt que de vous citer une petite liste de films comparables, je crois bon de préciser que celui-là a fait des petits. Ken Scott a lui-même dirigé The delivery man, le remake américain. D'autres sont nés en France (Fonzy, avec José Garcia) ou... en Inde !
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Si mon avis ne vous suffit pas...
Vous pouvez tout à fait consulter aussi ceux de Pascale, Dasola et Lui.
Ah qu'il était bon et tendre ce film, et intelligent aussi.
RépondreSupprimerPour apprécier encore Patrick Huard, je te recommande Guibord s'en va t'en guerre si tu ne l'as vu ! Il y est hilarant encore une fois.
J'ai connu Patrick Huard avec "Les boys"... un autre genre...
RépondreSupprimer"Guibord", je dis oui ! Il faut que je l'attrape, ce film: il est vraiment passé trop vite !
Je n'oublie pas son rôle dans "Mommy". Et je suppose que toi non plus...
Ah non je ne l'oublie pas. Il est aussi réalisateur des Trois petits cochons. Plus joli film que son titre.
RépondreSupprimer"Les trois petits cochons": j'ai vu le remake français qui s'appelle… "Le grand méchant loup" !
RépondreSupprimerAhahaha
RépondreSupprimerT'as vu ? Il y a de l'inspiration, là !
RépondreSupprimerJ'aime énormément ce film frais, réellement drôle et surtout émouvant.
RépondreSupprimerEn effet, il y a un bon équilibre entre moments comiques et scènes touchantes.
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