mercredi 30 août 2017

Pierre, Marie, Guillaume...

C'est décidé: aujourd'hui, je présente non pas un, mais deux films. Récemment, j'ai laissé passer plusieurs occasions d'autres chroniques doubles, mais j'ai décidé d'en écrire une aujourd'hui pour évoquer deux longs-métrages du même cinéaste: le Français Pierre Salvadori.

Cible émouvante (1993)
Un joli petit film pour tous les amoureux de notre cinéma populaire. Tueur à gages au chic indiscutable, Jean Rochefort épargne le témoin de l'un de ses assassinats et, du coup, en fait son apprenti. Lunaire juste ce qu'il faut, Guillaume Depardieu est ici impeccable. Le tandem fonctionne tout à fait correctement jusqu'à ce que le meurtrier professionnel bute sur une difficulté inattendue: ses remords à l'idée de liquider une fort jolie jeune femme - à laquelle Marie Trintignant prête ses traits harmonieux. Petite comédie légère, le long-métrage suscite effectivement le sourire et rend agréables les retrouvailles avec ses deux jeunes acteurs, disparus prématurément. Je trouve exagérées les critiques qui parlent d'humour noir. Le plaisir demeure !

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Une étape Movie Challenge ?

Oui ! Je coche l'objectif n°14: "Un film que j'aime bien secrètement". L'occasion de vous révéler que je l'avais déjà vu, il y a... longtemps !

Et un lien pour aller lire ailleurs ?

Oui ! Ce sera l'occasion pour vous de retourner sur "L'oeil sur l'écran".

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... Comme elle respire (1998)
On prend (presque) les mêmes... et on recommence. Jean Rochefort est parti, mais Marie Trintignant et Guillaume Depardieu sont restés. Cette fois, il n'est plus vraiment question de rire: le récit suit les pas d'une mythomane, qui parvient vite à convaincre un jeune homme qu'elle est la fille d'un couple très fortuné. Problème: le jeune homme en question étant un peu loulou sur les bords, la demoiselle s'attire des ennuis. Ne vous y trompez pas: le scénario reste dans les cordes d'une chronique douce-amère, sans jamais verser dans la tragédie. Les situations sont assez rocambolesques, mais la sympathie qu'inspirent les personnages fait que tout cela reste encore crédible. Bonnes interprétations du duo et au final, surprise: l'émotion affleure.

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Une autre étape Movie Challenge ?

Non ! Ma prochaine validation se fera encore attendre un peu...

Et un lien pour aller lire ailleurs, quand même ?

Oui ! Et rebelote: vous trouverez un autre avis sur "L'oeil sur l'écran".

6 commentaires:

  1. Guillaume et Marie avaient bien du talent. On les regrette. Deux bons films. Bonne après-midi.

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  2. 100% d'accord avec toi sur tout cela, chère amie. Bonne soirée !

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  3. J'aime beaucoup la brochette Jean Rochefort/Marie Trintignant/Guillaume Depardieu, et les deux derniers me manquent, forcément. Deux bons films vus à l'époque, dont je garde un excellent souvenir. J'aime bien ce genre de films, et je suis aussi un peu en manque de ce côté-là (pas facile de naviguer entre blockbusters et cinéma d'auteurs déprimants).

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  4. Marie et Guillaume, Guillaume et Marie... ces deux là me bouleversent. Ils me bouleversaient déjà avant leur destin tragique.
    Je crois que c'est dans Comme elle respire qu'il y a une scène où Marie a égaré l'enfant qu'elle était censé garder et qu'elle pleure en marchant comme un bébé. C'était dingue cette scène. Mais je crois aussi que comme Guillaume la suivait partout, il retrouve l'enfant.
    Salvadori a perdu deux alter ego.

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  5. @Sentinelle:

    Nous sommes d'accord en tous points, très chère. Je m'en réjouis.

    Je dois dire que j'avais été touché d'entendre Jean Rochefort parler de ses deux partenaires de "Cible émouvante". Il ne s'attendait évidemment pas à les voir partir avant lui et avait presque l'air de trouver ça injuste. Quel grand monsieur !

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  6. @Pascale:

    Tu as tout bon sur l'histoire du bébé. Et je crois bien que je suis aussi bouleversé que toi...

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