Une fois n'est pas coutume: je ne vais pas vous parler aujourd'hui d'un, mais bien de deux films ! Je vous laisserai ensuite revenir dimanche pour comprendre ce rapprochement, tout sauf fortuit. D'ailleurs, si vous voulez essayez de deviner... les commentaires accueillent volontiers vos hypothèses. J'en reparle très vite, promis...
La duchesse de Varsovie
Film français de Joseph Morder (2015)
Tout commence sur un quai de gare. Un petit-fils modèle est venu accueillir sa grand-mère, de retour à Paris pour la première fois depuis longtemps. Les mots échangés sont tendres, mais il est clair que la conversation ne dit pas tout et que le poids d'un lourd secret prive le duo d'une totale complicité affective. Je ne révèlerai rien ici de la nature de ce non-dit, que l'on peut cependant bien envisager grâce aux dialogues (et au titre du film). Une précision qui peut avoir son importance: le long-métrage ne compte que deux comédiens. Encore faut-il ajouter qu'Andy Gillet a été pour moi une révélation intéressante et qu'Alexandra Stewart joue avec une belle intensité. Vous serez certainement émus quand "son" secret se révèle enfin. C'est à nous, subitement, que la comédienne veut parler. Saisissant !
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D'autres opinions ?
Parmi mes petits camarades, je n'ai trouvé que Pascale qui l'ait vu aussi. Vous vérifierez que son avis est assez positif, dans l'ensemble.
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La vengeance d'une femme
Film portugais de Rita Azevedo Gomes (2012)
Changement de décor, si j'ose écrire, avec cette adaptation filmée d'une nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly. Attention: film d'auteur ! Nous sommes au 19ème siècle. Parce qu'il s'ennuie dans un dîner mondain, un homme s'en échappe et rencontre alors une femme mystérieuse, qu'il croit reconnaître. Au coeur même d'une nuit ordinaire, il découvre le secret qu'elle cache... et c'est une confession inattendue. D'une très grande beauté plastique, le tout risque fort d'en dérouter plus d'un parmi vous, si j'en juge par les réactions mitigées ou négatives de certains des amis venus le voir avec moi. En fait, si ma propre note reste haute, c'est pour saluer la prestation impeccable de l'actrice (Rita Durão) et le travail esthétique, digne d'une production d'opéra. Sur le reste, il faut s'accrocher... au rideau ?
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D'autres points de vue ?
Je n'en ai pas trouvé sur les blogs que je parcours le plus souvent. Bon, objectivement, ce n'est pas tout à fait un film "grand public"...
Film français de Joseph Morder (2015)
Tout commence sur un quai de gare. Un petit-fils modèle est venu accueillir sa grand-mère, de retour à Paris pour la première fois depuis longtemps. Les mots échangés sont tendres, mais il est clair que la conversation ne dit pas tout et que le poids d'un lourd secret prive le duo d'une totale complicité affective. Je ne révèlerai rien ici de la nature de ce non-dit, que l'on peut cependant bien envisager grâce aux dialogues (et au titre du film). Une précision qui peut avoir son importance: le long-métrage ne compte que deux comédiens. Encore faut-il ajouter qu'Andy Gillet a été pour moi une révélation intéressante et qu'Alexandra Stewart joue avec une belle intensité. Vous serez certainement émus quand "son" secret se révèle enfin. C'est à nous, subitement, que la comédienne veut parler. Saisissant !
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D'autres opinions ?
Parmi mes petits camarades, je n'ai trouvé que Pascale qui l'ait vu aussi. Vous vérifierez que son avis est assez positif, dans l'ensemble.
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Film portugais de Rita Azevedo Gomes (2012)
Changement de décor, si j'ose écrire, avec cette adaptation filmée d'une nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly. Attention: film d'auteur ! Nous sommes au 19ème siècle. Parce qu'il s'ennuie dans un dîner mondain, un homme s'en échappe et rencontre alors une femme mystérieuse, qu'il croit reconnaître. Au coeur même d'une nuit ordinaire, il découvre le secret qu'elle cache... et c'est une confession inattendue. D'une très grande beauté plastique, le tout risque fort d'en dérouter plus d'un parmi vous, si j'en juge par les réactions mitigées ou négatives de certains des amis venus le voir avec moi. En fait, si ma propre note reste haute, c'est pour saluer la prestation impeccable de l'actrice (Rita Durão) et le travail esthétique, digne d'une production d'opéra. Sur le reste, il faut s'accrocher... au rideau ?
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D'autres points de vue ?
Je n'en ai pas trouvé sur les blogs que je parcours le plus souvent. Bon, objectivement, ce n'est pas tout à fait un film "grand public"...
Ta devinette est trop subtile mais il semble que tu vois des films où deux personnages se font des révélations...
RépondreSupprimerLe premier était bien beau malgré un étrange dispositif. Mais on ne va pas se plaindre de l'originalité.
Ou alors tu vois des films avec des décors peints...
RépondreSupprimer@Pascale (première idée):
RépondreSupprimerSubtile ? N'exagérons rien. Quant aux révélations, mon titre seul t'amène logiquement sur cette piste.
D'accord avec toi pour dire que "La duchesse de Varsovie" est un beau film.
@Pascale (seconde suggestion):
RépondreSupprimerJe... euh... non, rien !
La réponse arrive dans quelques minutes seulement.
j'ai gagné quoi ?
RépondreSupprimerMa sincère admiration.
RépondreSupprimerPuisque tu l'as désormais en double, tu peux jeter la vieille ou l'échanger contre un paquet de lessive.
Ou un BON film, mais pour ça, il faudrait qu'on se croise...
J'ai sacrément mis le temps pour écrire quelque chose ici, mais le trimestre passé m'a entraînée parfois fort loin. Je m'en veux aussi parfois en mettant un commentaire de ne pas savoir ensuite me montrer plus réactive (il faudrait que je trouve le moyen d'être avertie d'un nouvel avis). Mais cela m'a permis à l'instant, avec (beaucoup) de recul, d'assister à vos échanges qui m'ont redonné le sourire (la date l'expliquera).
RépondreSupprimerJe tenais simplement à insister sur la beauté des... papiers peints ? non, pas que.
A insister sur la beauté de "La duchesse de Varsovie" : dans un décor fort simple et pourtant si original, tellement rempli de spiritualité, le binôme est étonnant. Comme Martin, cet Andy Gillet fut pour moi une révélation, mais Alexandra Stewart m'a également étonnée. Que de spontanéité et de profondeur à la fois. En fait, c'est bien d'elle qu'il s'agit : A.S m'est toujours apparue comme une belle personne, une excellente actrice et pourtant modeste. J'ai vraiment aimé le scénario aussi. Une belle adéquation entre les deux au service de notre propre histoire. Une dimension universelle. Du grand art.
Ah oui, c'est vrai que tu as pris ton temps, mais bon... il n'est jamais trop tard !
RépondreSupprimerJe vois que nous sommes quasiment d'accord en tous points sur "La duchesse de Varsovie".
J'ajoute simplement que cette projection m'a donné envie de voir un (ou d'autres) film(s) de Joseph Morder.