J'étais encore un étudiant quand j'ai regardé La guerre des étoiles pour la première fois. Je me souviens de la VHS, des répliques cultes enregistrées sur mon PC et de mes frissons en revoyant cet épisode fondateur au cinéma, dans une version (déjà) retouchée. J'ai attendu longtemps avant de le découvrir sous sa forme d'il y a quarante ans...
C'est chose faite, désormais, et je suis content d'avoir déniché le DVD de ce qui a été renommé Star wars épisode IV - Un nouvel espoir. L'histoire, je suppose que vous la connaissez, non ? Dans une galaxie lointaine, une République subit les assauts d'un groupe de militaires bellicistes, désireux de fonder un immense empire intergalactique. D'aspect dictatorial, le régime possède une arme capable de détruire des planètes entières pour faire régner la terreur et l'ordre nouveau. Quand le récit démarre, un petit groupe de résistants s'est emparé des plans de ce monstre technologique et les troupes impériales donnent la chasse à un vaisseau diplomatique... qui les a récupérés. Nous voilà en route pour deux heures d'aventures - sans temps mort ! On trouvera aujourd'hui des blockbusters nettement moins rythmés...
J'insiste, car c'est la toute première chose qui m'a frappé en revoyant cette ouverture de saga: les scènes d'exposition sont rares et courtes. D'ailleurs, je dois dire qu'il n'y a rien de très compliqué à comprendre. Oui, je fais de cette caractéristique du film l'une de ses qualités. C'est donc avec grand bonheur que j'ai retrouvé C-3PO, D2-R2, Luke, Leia, Han, Chewbaccah, Obi-Wan, Vador et tous les autres. Un plaisir particulier auquel je ne m'attendais pas (ou plus): celui de la version française. Le fait est que, dans 99% des cas, je regarde les films étrangers en VO. Si j'ai fait autrement cette fois, c'est dans l'optique d'une séance avec ma maman, qui l'a d'ailleurs vraiment appréciée. Bilan: des voix d'origine, j'ai entendu plein d'expressions démodées. Le côté cool et vintage de La guerre des étoiles s'en trouve renforcé !
Quid des effets spéciaux, me direz-vous ? Ma foi, ils ont bien vieilli. Dans ma belle version vierge de tout ajout numérique, la direction artistique est bien assez solide pour me faire oublier le carton-pâte des décors et la petite rigidité de certaines créatures-marionnettes. De toute manière, il y a tellement de choses à découvrir là-dedans que je me refuse formellement à chipoter sur les aspects techniques. J'imagine que les gosses de 1977 qui ont été les premiers à plonger dans cet univers ont dû sentir passer une grosse claque émotionnelle ! Encore faut-il ajouter qu'ils n'avaient pas imaginé la suite: j'ajoute donc que, tout épisode IV qu'il soit désormais, La guerre des étoiles peut très bien s'apprécier isolément des autres films de la franchise. L'ultime scène n'appelle pas nécessairement de développement futur.
Je crois que ce film a été le premier à être qualifié de space opera. Au-delà de son incontestable lyrisme, il faut bien dire que la musique joue ici un rôle important pour renforcer encore toutes les émotions. John Williams, son compositeur, avait la quarantaine, mais j'ai noté qu'il travaillait déjà pour le cinéma depuis une vingtaine d'années. Surprise: en ce sens, autour du tournage, il faisait figure d'exception. Entendons-nous bien: si La guerre des étoiles me touche, c'est aussi parce qu'il constituait à l'époque un véritable pari à quitte ou double pour le réalisateur, George Lucas, ce dernier osant placer son destin artistique entre les mains de nombreux acteurs débutants. Les citer tous ici serait donner une conclusion fastidieuse à cette chronique déjà fort longue. Carrie Fisher, Mark Hamill, Harrison Ford... merci !
Star wars épisode IV - Un nouvel espoir
Film américain de George Lucas (1977)
J'ai vérifié par acquit de conscience: dès lors que j'évoque un épisode de la saga, j'ai du mal à pouvoir citer ensuite un film comparable. L'idéal sera alors de présenter les opus V (L'empire contre-attaque) et VI (Le retour du Jedi). Patience: je vous assure que ça arrivera. Quand ? Je ne sais pas, mais ça arrivera ! Et, déjà, vous trouverez ici les épisodes I, II, III et VII, ainsi que Rogue one, le spin-off de 2016 !
C'est chose faite, désormais, et je suis content d'avoir déniché le DVD de ce qui a été renommé Star wars épisode IV - Un nouvel espoir. L'histoire, je suppose que vous la connaissez, non ? Dans une galaxie lointaine, une République subit les assauts d'un groupe de militaires bellicistes, désireux de fonder un immense empire intergalactique. D'aspect dictatorial, le régime possède une arme capable de détruire des planètes entières pour faire régner la terreur et l'ordre nouveau. Quand le récit démarre, un petit groupe de résistants s'est emparé des plans de ce monstre technologique et les troupes impériales donnent la chasse à un vaisseau diplomatique... qui les a récupérés. Nous voilà en route pour deux heures d'aventures - sans temps mort ! On trouvera aujourd'hui des blockbusters nettement moins rythmés...
J'insiste, car c'est la toute première chose qui m'a frappé en revoyant cette ouverture de saga: les scènes d'exposition sont rares et courtes. D'ailleurs, je dois dire qu'il n'y a rien de très compliqué à comprendre. Oui, je fais de cette caractéristique du film l'une de ses qualités. C'est donc avec grand bonheur que j'ai retrouvé C-3PO, D2-R2, Luke, Leia, Han, Chewbaccah, Obi-Wan, Vador et tous les autres. Un plaisir particulier auquel je ne m'attendais pas (ou plus): celui de la version française. Le fait est que, dans 99% des cas, je regarde les films étrangers en VO. Si j'ai fait autrement cette fois, c'est dans l'optique d'une séance avec ma maman, qui l'a d'ailleurs vraiment appréciée. Bilan: des voix d'origine, j'ai entendu plein d'expressions démodées. Le côté cool et vintage de La guerre des étoiles s'en trouve renforcé !
Quid des effets spéciaux, me direz-vous ? Ma foi, ils ont bien vieilli. Dans ma belle version vierge de tout ajout numérique, la direction artistique est bien assez solide pour me faire oublier le carton-pâte des décors et la petite rigidité de certaines créatures-marionnettes. De toute manière, il y a tellement de choses à découvrir là-dedans que je me refuse formellement à chipoter sur les aspects techniques. J'imagine que les gosses de 1977 qui ont été les premiers à plonger dans cet univers ont dû sentir passer une grosse claque émotionnelle ! Encore faut-il ajouter qu'ils n'avaient pas imaginé la suite: j'ajoute donc que, tout épisode IV qu'il soit désormais, La guerre des étoiles peut très bien s'apprécier isolément des autres films de la franchise. L'ultime scène n'appelle pas nécessairement de développement futur.
Je crois que ce film a été le premier à être qualifié de space opera. Au-delà de son incontestable lyrisme, il faut bien dire que la musique joue ici un rôle important pour renforcer encore toutes les émotions. John Williams, son compositeur, avait la quarantaine, mais j'ai noté qu'il travaillait déjà pour le cinéma depuis une vingtaine d'années. Surprise: en ce sens, autour du tournage, il faisait figure d'exception. Entendons-nous bien: si La guerre des étoiles me touche, c'est aussi parce qu'il constituait à l'époque un véritable pari à quitte ou double pour le réalisateur, George Lucas, ce dernier osant placer son destin artistique entre les mains de nombreux acteurs débutants. Les citer tous ici serait donner une conclusion fastidieuse à cette chronique déjà fort longue. Carrie Fisher, Mark Hamill, Harrison Ford... merci !
Star wars épisode IV - Un nouvel espoir
Film américain de George Lucas (1977)
J'ai vérifié par acquit de conscience: dès lors que j'évoque un épisode de la saga, j'ai du mal à pouvoir citer ensuite un film comparable. L'idéal sera alors de présenter les opus V (L'empire contre-attaque) et VI (Le retour du Jedi). Patience: je vous assure que ça arrivera. Quand ? Je ne sais pas, mais ça arrivera ! Et, déjà, vous trouverez ici les épisodes I, II, III et VII, ainsi que Rogue one, le spin-off de 2016 !
Chaque fois que je retourne dans cette galaxie lointaine, j'ai dix ans. Merci d'en parler, MArtin.
RépondreSupprimerEncore et toujours cette fameuse remontée dans le temps, ah tout cela me rend nostalgique (pour la peine, j'ai revu Superman et je comprends que j'en avais fait des cauchemars, car la fin déménageait pas mal quand même). Comme toi, je le reverrai doublé en français car je suis trop habituée à ces voix, alors je ne savourerai pas ce petit moment de régression comme il se doit sans y revenir. Bon dimanche !
RépondreSupprimerComme je t'envie d'avoir sous la main cette version non retouchée que j'aimerais tant revoir. Je suis preneur des bouts de ficelle, des pieds sous les droïdes et décors de carton pâte !
RépondreSupprimer"Laisse tomber toute cette merde conernant les Jedi, personne ne comprend de quoi tu parles" avait dit De Palma à George Lucas. Les bons conseils font les bons amis ?
Les pieds sous les droïdes :-))) faut pas pousser !
SupprimerQuel visionnaire sur ce coup là le Brian...
Ah que ça doit être bon !!!
RépondreSupprimerje me demande si ma version dvd est aussi vintage.
En en effet quelle surprise ce fut de découvrir une suite et une suite... Et quel bonheur surtout de retrouver tous les personnages dont tous (sauf un) avaient survécu.
On est toutes tombées amoureuses de la coolitude de Han Solo et on enviait beaucoup cette princesse à l'étrange coiffure !
@Laurent:
RépondreSupprimerTu sais bien que c'est pas vrai, mais t'as dix ans ! Je te laisse croire que t'as dix ans !
C'est avec grand plaisir que j'ai revu le film... et que j'ai préparé cette chronique "communicative".
@Sentinelle:
RépondreSupprimerSi la nostalgie nous conduit à revoir la première trilogie Star wars, je dis qu'elle a du bon !
Je ne peux que te conseiller de le revoir car, à mon sens, c'est meilleur encore que "Superman".
Et là, je doute que tu fasses des cauchemars...
@Princécranoir:
RépondreSupprimerÀ quelle adresse vous adresse un bristol pour venir voir "L'empire contre-attaque", cher ami ?
J'espère que Brian et George sont restés amis, mais le premier nommé est passé à côté.
Je suppose qu'on tient là une preuve que cela peut arriver aux meilleurs !
@Pascale 1:
RépondreSupprimerBrian était "in the kitchen", peut-être.
On ne peut pas non plus avoir raison tout le temps...
@Pascale 2:
RépondreSupprimerJe suppose que ça marche aussi à l'envers... bien des garçons ont dû se croire aussi cools que Han... et se faire des idées avec Miss Alderaan des Macarons Chevelus !
Pour ma part, bien que quarante ans plus tard, j'y retrouve un vrai plaisir.
Comme dirait Obi-wan, la Force est avec nous... pour toujours.
SAGA CULTE, dont je ne me lasse pas. Et je suis hyper contente que le 7e opus m'ait autant plu, ne trahissant rien de ce qui avait été fait auparavant.
RépondreSupprimerCertains ont reproché au numéro 7 d'être un peu trop copié-collé, justement.
RépondreSupprimerMais pas moi... et j'ai hâte de voir le 8, pour tout dire !