Le cinéma "à grand spectacle" engloutit des sommes considérables. Paranormal activity, lui, n'aurait coûté qu'à peine 13.500 dollars. Distribué par Paramount et DreamWorks, il en aurait ensuite rapporté plus de 193 millions, avant même ses quatre (!) suites et son épisode parallèle. C'est ce qu'on pourra appeler un très bon filon, j'imagine...
L'histoire raconte d'ailleurs que les producteurs du tout premier opus ont demandé au réalisateur de modifier sa conclusion, pour se garder l'opportunité d'aller encore plus loin avec ce même univers. Un constat s'impose: au tout départ, Paranormal activity repose sur un postulat simple. Katie et Micah sont un couple de jeunes Américains, installés depuis peu sous le même toit. Tout devrait donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais Katie s'imagine qu'un esprit rode dans la maison et attend qu'elle s'endorme pour venir la terrifier. D'abord assez compréhensif, Micah achète une caméra, qu'il installe dans leur chambre commune pour, au mieux, rassurer sa compagne et, au pire, filmer une éventuelle intrusion. Avec deux pauvres bouts de ficelle, le long-métrage s'avère assez efficace dans la construction d'un suspense basé sur la peur de l'invisible. De fait, rien n'est génial là-dedans, mais l'idée première est futée et exploitée à bon escient...
Pour certains, Paranormal activity a acquis le statut d'oeuvre culte. C'est sans aucun doute un film de référence dans son (sous-)genre. Sans me lancer dans la découverte exhaustive de la franchise, j'ai eu envie de voir ce premier opus, "histoire de". Je ne le regrette pas. Parce qu'il ne dure au fond qu'une petite heure et demie, il parvient assez bien à construire sa montée de tension et gagne ainsi son pari de nous scotcher à l'écran. Entendons-nous bien: celui qui a inventé cette histoire est un petit malin, qui instille une sensation d'effroi sans jamais vraiment la justifier, si ce n'est par une porte qui claque ou une lumière qui clignote. Il existe certes mille films de fantômes autrement plus explicites ! Si vous n'avez pas vu celui dont je parle aujourd'hui, je crois que la première demi-heure pourrait vous suffire pour déterminer s'il vous plaira ou non. En fait, deux types d'images alternent: celles prises par les personnages tenant la caméra et celles enregistrées de nuit par la même caméra, posée alors sur un trépied. Je peux bien entendre que l'on juge cela faiblard, comme dispositif...
Paranormal activity
Film américain d'Oren Peli (2009)
Aux suites et au spin-off évoqué plus haut, il me faut ajouter également une parodie franchouillarde: Pas très normales activités. Je passe vite sur ce film du tandem Norman / Maurice Barthélémy. Pour jouer à me faire peur, je verrai en revanche volontiers un film comme Le projet Blair witch, la grande référence du found footage. Cela étant dit, j'imagine que je continuerai de préférer Les autres...
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Adeptes du frisson, vous n'avez pas fini...
Le film que je vous ai présenté aujourd'hui ne fait pas l'unanimité. Exemples: Chonchon en dit plutôt du bien... et Princécranoir du mal.
L'histoire raconte d'ailleurs que les producteurs du tout premier opus ont demandé au réalisateur de modifier sa conclusion, pour se garder l'opportunité d'aller encore plus loin avec ce même univers. Un constat s'impose: au tout départ, Paranormal activity repose sur un postulat simple. Katie et Micah sont un couple de jeunes Américains, installés depuis peu sous le même toit. Tout devrait donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais Katie s'imagine qu'un esprit rode dans la maison et attend qu'elle s'endorme pour venir la terrifier. D'abord assez compréhensif, Micah achète une caméra, qu'il installe dans leur chambre commune pour, au mieux, rassurer sa compagne et, au pire, filmer une éventuelle intrusion. Avec deux pauvres bouts de ficelle, le long-métrage s'avère assez efficace dans la construction d'un suspense basé sur la peur de l'invisible. De fait, rien n'est génial là-dedans, mais l'idée première est futée et exploitée à bon escient...
Pour certains, Paranormal activity a acquis le statut d'oeuvre culte. C'est sans aucun doute un film de référence dans son (sous-)genre. Sans me lancer dans la découverte exhaustive de la franchise, j'ai eu envie de voir ce premier opus, "histoire de". Je ne le regrette pas. Parce qu'il ne dure au fond qu'une petite heure et demie, il parvient assez bien à construire sa montée de tension et gagne ainsi son pari de nous scotcher à l'écran. Entendons-nous bien: celui qui a inventé cette histoire est un petit malin, qui instille une sensation d'effroi sans jamais vraiment la justifier, si ce n'est par une porte qui claque ou une lumière qui clignote. Il existe certes mille films de fantômes autrement plus explicites ! Si vous n'avez pas vu celui dont je parle aujourd'hui, je crois que la première demi-heure pourrait vous suffire pour déterminer s'il vous plaira ou non. En fait, deux types d'images alternent: celles prises par les personnages tenant la caméra et celles enregistrées de nuit par la même caméra, posée alors sur un trépied. Je peux bien entendre que l'on juge cela faiblard, comme dispositif...
Film américain d'Oren Peli (2009)
Aux suites et au spin-off évoqué plus haut, il me faut ajouter également une parodie franchouillarde: Pas très normales activités. Je passe vite sur ce film du tandem Norman / Maurice Barthélémy. Pour jouer à me faire peur, je verrai en revanche volontiers un film comme Le projet Blair witch, la grande référence du found footage. Cela étant dit, j'imagine que je continuerai de préférer Les autres...
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Adeptes du frisson, vous n'avez pas fini...
Le film que je vous ai présenté aujourd'hui ne fait pas l'unanimité. Exemples: Chonchon en dit plutôt du bien... et Princécranoir du mal.
Alors là, non merci...
RépondreSupprimerEt en te lisant : "une porte qui claque ou une lumière qui clignote"... non merci définitif !
Si ce n'est pas ton genre, n'insiste pas. C'est très dispensable.
RépondreSupprimerC'est fait :-)
RépondreSupprimer... et bien fait ! Bravo, je te félicite !
RépondreSupprimerCe petit bricolage à faire peur tourné au camescope n'a tout de même pas un grand intérêt cinématographique. Aujourd'hui, on fait même le buzz avec des films tournés à la go-pro. Tout ça ne grandit pas beaucoup le cinéma. Je suis d'accord pour dire qu'il ne suffit pas d'en montrer beaucoup pour faire un bon film d'épouvante mais tout de même, dans "la Maison du Diable" de Robert Wise on n'en voyait pas tellement plus et pourtant ça faisait autrement flipper et surtout, c'était une véritable œuvre de cinéaste (et lui n'avait pas de camescope).
RépondreSupprimerJ'ai un souvenir impérissable de l'opus N°2, car après de longues minutes de visionnage, ayant pris cet ovni pour un court métrage d'avant programme , je m'aperçus avec horreur après avoir interrogé mon voisin ,m'etre trompé de salle.
RépondreSupprimerJ'allais voir "The Artist" à l'origine et entré dans la salle après avoir corrigé mon erreur j'eu "le plaisir" de voir mon film, , évidemment tronqué de 20 mn, sur écran géant et assis au premier rang d'une salle bondée. Cette mésaventure unique dans ma carrière de cinéphile ne m'incita pas à voir quelle qu'autre activité paranormale que ce soit, 20 mn d'incompréhension m'ayant largement suffit
@Princécranoir:
RépondreSupprimerPeu d'intérêt cinématographique, c'est vrai. Je l'ai pris comme un vide-neurones et c'est passé. J'avoue que je suis assez curieux des débuts de franchise qui font du buzz sur le moment. Cela m'aide aussi à mieux apprécier le "vrai" cinéma.
Merci donc de parler de "La maison du diable". Je note la référence et si j'ai l'occasion, je zieute !
@CC Rider:
RépondreSupprimerCette savoureuse anecdote justifierait presque à elle seule mon idée de parler du film.
Merci, j'ai bien ri ! Et j'ajoute, à toutes fins utiles, que moi aussi, je préfère "The artist".