C'est un fait: bon nombre de westerns américains paraissent flatteurs pour la bannière étoilée. Faut-il pour autant en conclure que le genre est le plus univoque d'entre tous ? Surtout pas ! Certains se tiennent résolument à l'écart de ce modèle: ils sont désanchantés ou critiques. Parmi ceux-là, il arrive que l'on trouve aussi de vrais chefs d'oeuvre !
Ne nous emballons pas... Bad company n'est pas le film du siècle. C'est grave ? Non ! Il m'a permis de passer un excellent moment. L'histoire est à la fois simple et plutôt originale: au cours de la guerre de Sécession, un jeune homme parvient à fuir l'armée, au moment précis où il risque d'y être incorporé de force. Pas à pas, le scénario suit les débuts de sa vie de déserteur, jusqu'à ce qu'il rencontre finalement une bande de gamins des rues, âgés de 10 à 22-23 ans. Après quelques coups de poing, cette petite troupe se découvrira assez solidaire pour tenter de s'offrir une nouvelle vie, avec l'espoir de jours heureux dans l'Ouest inexploré. Rêve américain, you know...
Le coup de coeur que j'ai eu pour ce film, c'est d'abord une histoire d'empathie à l'égard des personnages. Le duo principal est extra ! Ouaip... Jeff Bridges joue vraiment à merveille la petite frappe attachante, tandis que j'ai découvert en Barry Brown un acteur impressionnant de justesse, passant allégrement du visage du garçon éduqué strictement à celui d'apprenti voyou (un peu) mieux instruit que les autres. Bad company, à mes yeux, se distingue également par la qualité de sa reconstitution et, en fait, ses choix esthétiques au sens large. Les paysages - ou quasi-déserts - que la caméra visite sont somptueux... et Dieu sait combien les lieux ont de l'importance dans un western ! Tout est à l'avenant, sans fioriture, mais efficace. En moins d'une heure et demie, je dirais que j'ai fait un beau voyage.
Bad company
Film américain de Robert Benton (1972)
Même si The revenant est passé par là cette année, il est vrai aussi que le western montre peu les risques encourus par les pionniers. Devant celui-là, j'ai donc repensé au très épuré La dernière piste. Finalement, compte tenu de la progression de l'intrigue, j'ai songé également à l'un de mes grands films cultes: Butch Cassidy et le Kid. Un conseil: faites-vous avec eux une autre idée du cinéma américain.
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Pour finir, direction la Wallonie...
Là-bas, il paraît que le film est sorti sous le titre: Les rebelles viennent de l'enfer. Oh... my... God ! Quelqu'un peut-il m'expliquer ?
Ne nous emballons pas... Bad company n'est pas le film du siècle. C'est grave ? Non ! Il m'a permis de passer un excellent moment. L'histoire est à la fois simple et plutôt originale: au cours de la guerre de Sécession, un jeune homme parvient à fuir l'armée, au moment précis où il risque d'y être incorporé de force. Pas à pas, le scénario suit les débuts de sa vie de déserteur, jusqu'à ce qu'il rencontre finalement une bande de gamins des rues, âgés de 10 à 22-23 ans. Après quelques coups de poing, cette petite troupe se découvrira assez solidaire pour tenter de s'offrir une nouvelle vie, avec l'espoir de jours heureux dans l'Ouest inexploré. Rêve américain, you know...
Le coup de coeur que j'ai eu pour ce film, c'est d'abord une histoire d'empathie à l'égard des personnages. Le duo principal est extra ! Ouaip... Jeff Bridges joue vraiment à merveille la petite frappe attachante, tandis que j'ai découvert en Barry Brown un acteur impressionnant de justesse, passant allégrement du visage du garçon éduqué strictement à celui d'apprenti voyou (un peu) mieux instruit que les autres. Bad company, à mes yeux, se distingue également par la qualité de sa reconstitution et, en fait, ses choix esthétiques au sens large. Les paysages - ou quasi-déserts - que la caméra visite sont somptueux... et Dieu sait combien les lieux ont de l'importance dans un western ! Tout est à l'avenant, sans fioriture, mais efficace. En moins d'une heure et demie, je dirais que j'ai fait un beau voyage.
Bad company
Film américain de Robert Benton (1972)
Même si The revenant est passé par là cette année, il est vrai aussi que le western montre peu les risques encourus par les pionniers. Devant celui-là, j'ai donc repensé au très épuré La dernière piste. Finalement, compte tenu de la progression de l'intrigue, j'ai songé également à l'un de mes grands films cultes: Butch Cassidy et le Kid. Un conseil: faites-vous avec eux une autre idée du cinéma américain.
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Pour finir, direction la Wallonie...
Là-bas, il paraît que le film est sorti sous le titre: Les rebelles viennent de l'enfer. Oh... my... God ! Quelqu'un peut-il m'expliquer ?
Tout pareil :-)
RépondreSupprimer'Bad Company', ce superbe & passionnant western mérite sans aucun doute la reconnaissance cinématographique qui étrangement lui fait encore défaut de nos jours.
Fan total pour ce qui me concerne.
Ah ! Un connaisseur ! Pas surpris que tu aimes ce film, Ronnie !
RépondreSupprimerSi tu as d'autres westerns de ce genre à conseiller, je suis tout ouïe.
Comme ça me vient :
RépondreSupprimerThe Hired Hand de P. Fonda, The Culpepper Cattle Co de Dick Richards, Soldier Blue de R. Nelson, The Ballad of Cable Hogue de Peckinpah, McCabe & Mrs. Miller d'Altman voire Ulzana's Raid d'Aldrich & bien d'autres plus connus dont tu as du entendre parler d'avantage.
Bonne journée. ++
Je n'ai vu que "The hired hand" (alias "L'homme sans frontière").
RépondreSupprimerMerci donc pour tous ces bons tuyaux, Huggy... euh... Ronnie, j'veux dire.
Ils viennent de l'enfer, et ils y retourneront :-)
RépondreSupprimerPas vu, mais Jeff !!!
Oui, Jeff !!! Je pense que ce western et ces p'tits jeunes pourraient te plaire.
RépondreSupprimerEt merci pour ton interprétation du titre belge, que je continue de trouver un peu ridicule !