dimanche 4 septembre 2016

Au gré des congés

Mes lecteurs les plus fidèles le savent: habituellement, chaque film que je vois devient ensuite le sujet d'une chronique dédiée. Je fais aujourd'hui une exception à cette règle presque intangible, le temps d'évoquer six longs-métrages. Leur point commun ? Je les ai tous vus lors de mes récentes vacances - et, le plus souvent, sur ma tablette...

Hellboy
Film américain de Guillermo del Toro (2004)

Une adaptation de comics de plus à mon palmarès cinéphile ! L'intérêt que je porte aux films de superhéros est très variable, mais celui-là m'a semblé assez réussi, avec un Ron Perlman tout de rouge maquillé dans le rôle-titre. Le pitch est bien entendu farfelu: avec la complicité de Raspoutine, les Nazis s'efforcent d'ouvrir la porte des enfers. L'intervention d'une troupe de GI fait échouer l'opération. Un diablotin est toutefois recueilli qui, des années plus tard, devient l'allié du FBI. Et un atout sérieux pour botter le cul des méchants au match retour...

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D'autres avis:

À lire chez Chonchon et Princécranoir + un bonus chez Ideyvonne.

Pixels
Film américain de Chris Columbus (2015)

Qui n'a jamais joué à Pac-Man, Galaga ou Donkey Kong éprouvera probablement quelque difficulté à comprendre l'intérêt de ce film ! Parce qu'il frotte les nostalgeeks dans le sens du poil, le récit marque facilement quelques points. Après, bon... vous dire que j'ai adoré cette histoire d'invasion d'extraterrestres inspirés par nos vieux jeux vidéo, ce ne serait pas très raisonnable à mon âge. Je me contenterai donc de souligner le côté divertissant de ce popcorn movie décérébré. J'assume plutôt mes addictions passées (?) pour les bornes d'arcade...

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D'autres avis ?

J'ai cherché, mais aucun de mes petits camarades n'en a publié.

Runaway, l'évadé du futur
Film américain de Michael Crichton (1984)

Dans ce récit d'avant-Jurassic Park, l'auteur et scénariste américain nous montre une Amérique ultra-robotisée, où un service de la police est spécifiquement chargé de mettre au pas les machines déviantes et devenues dangereuses pour les humains. Non retenu pour le rôle principal de la jeune saga Indiana Jones, Tom Selleck a pu conserver sa moustache et joue bien son personnage de flic sujet au vertige. Trois décennies plus tard, c'est un peu kitsch, mais ça reste sympa. Disons que j'ai un petit faible pour ce type de série B des années 80...

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D'autres avis ?

Non, désolé... je n'en ai pas trouvé sur mes blogs-références.

Le médecin de famille
Film argentin de Lucía Puenzo (2013)

Changement d'ambiance avec ce long-métrage, que la réalisatrice tire de Wadolka, son propre roman, publié chez Stock la même année. Flash-back en 1960: dans une petite ville de Patagonie, une famille rouvre un vieil hôtel abandonné et a pour premier client un docteur allemand, d'allure assez simple. Bientôt, le toubib propose de prendre en charge une enfant de la maisonnée, bien trop petite pour son âge. Je vous conseille de ne pas chercher à en savoir plus pour apprécier pleinement ce thriller fort convenable et inspiré de faits historiques.

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D'autres avis:

À lire chez Pascale, Chonchon et Sentinelle.

Les pingouins de Madagascar
Film américain d'Eric Darnell et Simon J. Smith (2014)

J'avais le choix entre ce film, Rio 2 ou... les deux. En visite expresse chez des amis parents de jeunes enfants, j'ai pris plaisir à regarder avec eux ce - premier ? - produit dérivé de la série des Madagascar. La bonne nouvelle, c'est que Commandant, Rico, Kowalski et Soldat sont toujours aussi tordants. Tout à fait débridées, leurs tribulations les mettent aux prises avec un gang de pieuvres assez teigneuses. Sincèrement, ça me paraît difficile de s'ennuyer devant le spectacle. Pas de girls, certes, mais James Bond peut toujours aller se rhabiller !

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Un autre avis:

À lire chez Dasola.

Gemma Bovery
Film franco-britannique d'Anne Fontaine (2014)

L'amour de Fabrice Luchini pour les belles lettres est bien connu. Reste que cette relecture - replacée de nos jours - du célèbre roman de Gustave Flaubert est d'abord venue d'une Anglaise: la romancière et illustratrice Posy Simmonds, citée au générique comme scénariste. L'idée ? Un couple de Londoniens s'installe dans un petit village normand, où vit déjà Martin, ex-éditeur parisien devenu boulanger. Le reste parle bien sûr de pain, d'amours contrariées et d'arsenic. Gemma Arterton est charmante, mais le film ne m'a qu'à moitié plu...

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D'autres avis
:
À lire chez Pascale, Chonchon, Dasola, Tina, Sentinelle et Eeguab.

2 commentaires:

  1. Ah la moustache de Magnum dans Runaway ! Vieux souvenir de gamin que ce film dont j'avais adoré le concept sans en connaître l'auteur. Depuis j'ai vu l'excellent "Mondwest" et le formidable "Looker", tous deux certes un brin datés mais tellement visionnaires sur bien des points. Je suis sûr que "Runaway" ne fait pas exception et c'est avec grand plaisir que je le reverrais.
    Merci pour le petit passe-plat sur "HellBoy". Del Toro a fait tellement mieux... mais ça fait maintenant déjà longtemps.
    Tu fais penser que je n'ai toujours pas regardé "Gemma Bovery" !

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  2. Franchement, remis dans le contexte de 1984, "Runaway" passe comme une lettre à la Poste !

    "Hellboy" était mon premier Del Toro et m'a bien plu, à tel point que je verrais volontiers l'épisode 2. Et un jour ou l'autre, il faudra bien que je me décide à voir "Le labyrinthe de Pan".

    "Gemma Bovery"... ouais, une p'tite pointe de déception, pour ma part, mais je serais curieux de ton avis.

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