Vous souvenez-vous ? Je vous ai déjà parlé de l'Annuel du cinéma. Cette bible pour cinéphiles recense et critique l'ensemble des films sortis en France au cours d'une année. L'édition 2016 - avec les films de 2015 - est parue récemment et j'ai voulu y regarder de plus près...
Derrière ce "pavé", il y a une association - un comité de
rédaction bénévole et quatre salariés: Les Fiches du cinéma. Sa création
remonte à l'année 1934: sur le principe de l'Annuel, ses membres
rédigent, une fois toutes les trois semaines, le plus ancien magazine de cinéma
en France. Pour aller plus loin, un appel à financement tourne sur la
plateforme KissKissBankBank depuis le 12 avril dernier.
J'ai pu en parler au téléphone avec François Barge-Prieur, le président des Fiches. J'ai pensé que vous seriez intéressés par notre échange...
Je vous laisse vous présenter...
François Barge-Prieur, 32 ans. Je suis un cinéphile de toujours, au parcours assez chaotique. Issu d'une formation d'école d'ingénieurs, j'ai travaillé dans la restauration numérique de films, en recherche et développement. Par la suite, je me suis dirigé vers l'éducation et suis devenu prof de maths au collège, tout en passant le plus clair de mon temps libre à divers projets de réalisation. J'ai fait pas mal de courts-métrages et j'écris des scénarios, que j'essaye de vendre. J'ai aussi réalisé une émission d’analyses de séquences de films, Le bon plan.
Deux semaines après le lancement de la souscription, vous aviez obtenu près de 80% du premier palier (7 800 de 10 000 euros). Cela
doit vous encourager…
Membre d'une association qui l'a invité, je vais dans votre sens…
J'ai pu en parler au téléphone avec François Barge-Prieur, le président des Fiches. J'ai pensé que vous seriez intéressés par notre échange...
François Barge-Prieur, 32 ans. Je suis un cinéphile de toujours, au parcours assez chaotique. Issu d'une formation d'école d'ingénieurs, j'ai travaillé dans la restauration numérique de films, en recherche et développement. Par la suite, je me suis dirigé vers l'éducation et suis devenu prof de maths au collège, tout en passant le plus clair de mon temps libre à divers projets de réalisation. J'ai fait pas mal de courts-métrages et j'écris des scénarios, que j'essaye de vendre. J'ai aussi réalisé une émission d’analyses de séquences de films, Le bon plan.
C'était il y a cinq ans. J'y suis entré comme rédacteur et je suis
président depuis un mois seulement. À l'époque, j'étais au chômage: il était donc facile pour moi de m'impliquer très activement dans l'association, sur les articles, bien sûr, mais aussi sur les interviews que nous pouvons réaliser en parallèle et sur les vidéos. Je
suis devenu très proche de Nicolas Marcadé, le rédacteur en chef, et de Chloé Rolland,
la directrice d'édition. Le président sortant, Cyrille Latour, devenu lui aussi
un ami, était en poste depuis douze ans. Pour des raisons personnelles, il
n'avait plus trop le temps d’assumer cette tâche: chercher quelqu'un
d'autre était naturel. Il n'y a pas vraiment eu
d’élection: on m'a proposé le poste et je l'ai accepté.
Vous avez donc bouclé votre premier Annuel de président.
Comment vous sentez-vous ? Heureux ? Fier ? Soulagé ?
Il faudrait surtout en parler avec nos quatre salariés. Ce sont eux
qui, aux manettes, s'arrachent régulièrement les cheveux sur les bouclages de la revue ! Quand, en plus, on parle de l'Annuel…
je vous laisse imaginer ! Ils font de très courtes nuits pendant un bon
moment, pour repérer les dernières coquilles. Il faut savoir que les quelque
650 fiches que nous publions sont toutes relues avant parution. S'ajoutent à cela les soucis de mise en page… au final,
quand tout est fini, c'est à la fois un soulagement, parce que l'équipe termine
sur les rotules, et une fierté, parce que nous sommes contents du résultat.
Non. La difficulté va croissant pour nous aussi. Tous nos rédacteurs,
moi compris, sont bénévoles: or, certaines semaines, entre quinze et vingt
films sortent sur les écrans. Pouvoir envoyer au moins une personne sur chacun
et croiser ensuite les avis, ça devient compliqué ! L'autre souci, c'est
la pagination : notre revue sort une fois toutes les trois semaines. Le
dernier numéro n'a pu en couvrir que deux, tellement les films étaient
nombreux. Il est difficile d'augmenter notre
trésorerie, alors que nous sommes déjà pratiquement à flux tendu. On répartit
alors sur plusieurs numéros: les films continuent de ne pas nous
échapper. Et nous avons également des ouvrages auxiliaires, avec un
peu plus de liberté…
Votre appel à financement vise à donner
accès à vos archives complètes par la voie numérique. C’est donc cet afflux de films dont nous
parlions qui justifie ce choix ?
Pas uniquement. Basé sur la même architecture depuis pas mal d'années,
notre site Internet commence à être un peu vieillot. Il a besoin d'un
rafraîchissement, pour développer quelque chose de plus ergonomique, adapté aux
technologies actuelles. Deuxième point: outre les abonnements et les
commandes d’Annuels, notre trésorerie vient surtout des partenariats que
nous pouvons avoir avec d’autres prestataires, auxquels nous louons nos
archives à l'année. L'idée mûrissait chez nous depuis un petit moment que ces
archives, nous pouvions les exploiter nous-mêmes. Aujourd'hui, nous possédons environ 30.000 fiches de films depuis la
création de l'association en 1934. Leur numérisation est bientôt terminée.
La souscription que vous avez lancée comporte plusieurs paliers. En
fonction du résultat, vous comptez ouvrir vos archives et offrir de nouvelles
possibilités de débattre…
C'est ça. L'idée est de reprendre un peu celle du carnet, où un
cinéphile note les films qu'il a vus et peut les conseiller à ses proches. Nous espérons permettre à chacun de créer son espace
numérique personnel, pour tenir une sorte de journal de bord. Si nous
atteignons le dernier palier, à plus long terme, nous aimerions développer un
espace communautaire sur lequel les gens pourraient échanger leurs opinions sur
les films et s'en recommander les uns aux autres.
Effectivement, nous avons connu un démarrage assez impressionnant. Ce
n'est pas vraiment une surprise, finalement: notre ancienneté nous
apporte quand même bon nombre de soutiens, qui ont confiance en l'Annuel
depuis longtemps. Ceux-là se sont mobilisés très rapidement. Nous avons également
eu quelques relais dans la presse et d'autres médias, ce qui a fait parler de
nos projets. Comme toujours dans ce type d'opérations, l'important sera de
tenir la distance. Après une première semaine de décollage très rapide, il y a
un petit ralentissement: c'est la courbe logique des appels au
financement au sens large.
Vous proposez des contreparties intéressantes aux
cinéphiles contributeurs…
Ces contreparties me semblent raisonnables et correspondent bien à ce
que l'on fait. Évidemment, il y a le fameux Annuel du cinéma, ce pour quoi l'association est déjà
reconnue. Nous y avons ajouté d'autres ouvrages disponibles depuis deux
ou trois années et que nous espérons pouvoir développer à l’avenir: la
collection pour enfants, Premières séances, et un intermédiaire entre le
livre et le magazine, Capsules, que nous avons lancé cette année. Après
un premier numéro sur les meilleurs films de 2015, nous espérons en faire
d'autres, en axant sur des thématiques et en proposant un travail critique un
peu plus poussé.
Le lancement de votre site est prévu le 1er octobre. Je suppose donc que vous
n’allez pas chômer d’ici là…
C'est clair ! Notre développeur bosse là-dessus, le plus
efficacement possible. L'échéance sera tenue, c'est certain, mais ce qui sera
compliqué ensuite, c'est que c'est une version bêta qui va sortir. Sur un tel
volume d'informations, nous nous attendons forcément à avoir des retours sur des coquilles ou des films inaccessibles. Il y aura donc une grande phase de tests et de validation,
avec des retours d'usagers. Fidélisé par l'appel à financement, le premier
cercle devrait nous aider à nous corriger au fur et à mesure.
Ce que votre démarche peut avoir de surprenant, c'est que bien que
clairement engagés dans la voie numérique, vous ne renoncez pas pour autant au
papier…
En effet. C'est vrai que c'est une question qui s’est posée:
est-ce que ça valait le coup ? Maintenant, il faut savoir que toutes les
générations sont représentées dans notre conseil d’administration. En termes de
rendement, tirer un petit nombre d'exemplaires de la revue comme nous le
faisons n'est pas rentable du tout. Malgré tout, on reste tous attachés au
format papier et, dans un premier temps, nous allons laisser coexister les
deux. Je pense même que nous devons intensifier aussi notre communication sur le format papier: si nous maintenons
un nombre important d'abonnements, il y a toutes les chances pour que ce soit
pérenne.
Dans la présentation que vous avez faite des Fiches, vous dites qu'elles restent ouvertes à tous.
Comment cela se concrétise-t-il ?
Intégrer notre comité de rédaction s'opère souvent par le bouche à
oreilles, soit grâce à des gens qui nous suivent, soit par l'intermédiaire de
rédacteurs déjà présents parmi nous depuis un moment et qui font venir des
connaissances à eux. Ces recrues sont évidemment validées sur la base d’un
texte à écrire: il s'agit pour nous de maintenir un niveau littéraire
satisfaisant. Les Fiches sont un peu comme une famille qui s'agrandit au
gré des apports de chacun de ses membres. En fonction du moment de leur vie où ils sont arrivés, selon leur standing économique et l'avancée de leur carrière,
certaines personnes sont plus ou moins disponibles à telle ou telle période de
l'année. Des rédacteurs qui ne participeraient pas pendant deux ans pourraient
revenir plus tard, pour être plus actifs. Nous avons un réseau très étendu de
gens qui donnent des coups de main ponctuels sur l’Annuel ou couvrent
les sorties DVD, les festivals… et ce dans la France entière. Chacun contribue
en fonction de ses envies et de sa disponibilité du moment.
Au-delà de Paris, les Fiches ont donc des
bénévoles en province ?
Oui. Nous restons majoritairement centrés sur la région parisienne,
mais nous comptons pas mal d’autres membres. À Bordeaux, Nantes, Albi, Nyons, Agen... je ne
pourrais pas vous citer toutes les villes, mais il y a bien des rédacteurs des Fiches
dans différents coins de la France. Nous en avons même en Belgique et en Suisse ! Quand des festivals sont à couvrir
en région, ce sont eux, naturellement, qui sont amenés à le faire. Soit ils
n'ont jamais été parisiens, soit ils l'étaient au moment d'entrer aux Fiches
et ont, depuis, déménagé, tout en continuant de collaborer avec nous.
L'ambiance de travail au sein de la rédaction et la manière dont les gens
l'intègrent, par cooptation, font qu'en
général, on quitte les Fiches seulement quand on n'a plus le temps d'y
bosser.
Très optimiste ! Après, c'est normal: je ne suis président
que depuis un mois. Si j'avais déjà une vision négative, ce serait
alarmant ! Je suis intimement convaincu que, non seulement nous allons
perdurer, mais qu'en plus, nous aurons des choses excitantes à proposer en
termes de développement, à la fois sur Internet, mais aussi avec nos
partenariats, dans les festivals, en animation de débats… autant d'éléments à
venir au cours des prochains mois. Aujourd'hui, nous sommes reconnus dans le
milieu professionnel, pour l'Annuel, essentiellement. Cependant, parce
que les Fiches ne sont pas disponibles en kiosques, nous restons
méconnus du grand public. Notre ambition, c'est aussi de fidéliser de nouveaux
lecteurs et de sortir de cet anonymat. La plateforme Internet nous y
aidera, ainsi que la création de vignettes vidéo. Nous souhaitons être plus
visibles. Notre appel à financement est un peu le premier pas dans cette
direction. Vu les retours que nous avons et le travail fourni, nos démarches
devraient trouver preneurs.
Pour finir, je vous propose un petit exercice sur le cinéma actuel.
Y a-t-il des films récents que vous conseillez de découvrir ?
La vérité, c'est que je ne vais plus beaucoup au cinéma. Si j'y
réfléchis, je n'ai pas eu de coup de cœur, mais il faut dire aussi que je suis
très exigeant: si j’en ai cinq dans l'année, c’est bien le maximum !
Je n’ai pas le souvenir récent d'avoir vu quelque chose qui m’ait profondément
emballé. Je pourrais citer Demolition, à la fois imparfait et
intéressant, puisqu'il tente vraiment quelque chose, ce qui est finalement
assez rare. Bien que conscient aussi de ses limites, je dirais que c'est un
film à la croisée de plusieurs genres, qui développe sa personnalité de manière
assez originale. Rien que pour ça, il vaut le coup d'œil.
Avez-vous des perles plus
anciennes ? Des films qui auraient forgé votre cinéphilie ?
Là, je ne saurai plus où m'arrêter ! J'ai découvert le cinéma par
moi-même, dans les salles. D'une période à l'autre, j’ai un peu navigué entre les films et les réalisateurs, de façon boulimique.
Un film comme Sonatine de Takeshi Kitano est à voir, d’après moi. Sinon, à une
époque, j'ai été bouleversé par tous les films d'Andreï Tarkovski, qui m'ont
énormément influencé aussi. Que dirais-je pour encourager une personne à
devenir cinéphile ? Je ne sais pas. J’aime des choses éclectiques, en
fait, et je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à cette question. Il me semble qu'il faut avant tout être curieux.
Ne pas se mettre de barrières: c'est votre conseil ?
Ce qui me plaît dans le cinéma, ce qui me touche, me donne envie d'en
parler et d'en faire aussi, je le trouve dans toutes les catégories de films,
et tous les pays, à toutes les époques. C’est en ce sens que je ne suis pas
tout à fait d'accord avec la politique des auteurs, qui était la grande
tendance critique des années 60-70. C'est vrai qu'on retrouve certaines caractéristiques d'un film à l’autre pour un réalisateur donné: cela dit, je peux tout à
fait aimer le film d'un cinéaste et ne pas du tout accrocher au suivant.
Inversement, je n'ai aucun problème à trouver mauvais le film de quelqu'un que
j’adore. Cela va me décevoir et m'affecter, mais je ne vais pas chercher à le
défendre. Les frères Coen, par exemple: j’adore deux ou trois de leurs
films, il y en a beaucoup que j'apprécie sans plus et l'un de leurs derniers
m’a bouleversé – Inside Llewyn Davis, j'ai trouvé ça merveilleux.
L'année dernière, j'ai beaucoup aimé Snow therapy ! Et puisque vous
me posez la question, il y a quand même un réalisateur actuel en France que je
trouve beaucoup trop méconnu: Sylvain George. C’est un cinéaste qui a
beaucoup filmé les migrants, les luttes sociales, le mouvement des Indignés à
Madrid… il a un regard, une manière de construire son cinéma, à la fois
intelligente, humble et d'une grande beauté visuelle. Nous l'avons reçu lors
d'une émission de radio. Il fait partie de ces cinéastes dont je suis admiratif.
Son travail mériterait d'être beaucoup plus vu qu’il ne l’est actuellement.
Membre d'une association qui l'a invité, je vais dans votre sens…
Oui. Quand, coup sur coup, il a sorti L'impossible et Les
éclats, deux films absolument fabuleux, il a dû faire 2.000 entrées
sur une seule copie… c'est à pleurer ! Cela dit, c'est quelqu’un qui a de
l'énergie et de la ressource: je ne me fais pas trop de souci pour lui.
J'en profite pour dévier un peu: l'idée des Fiches, ce n'est pas
seulement d'atteindre l'exhaustivité. Ce
faisant, nous mettons aussi en avant des films qui, autrement, ne
bénéficieraient d’aucune couverture médiatique. C'est à l'occasion de ce
travail que nous entrons en contact avec des
réalisateurs passionnants. Ceux-là ne font pas partie de cet aspect un peu show-business du cinéma, qui
n'est au fond l'apanage que de quelques personnes. Ces cinéastes-là font leurs
films dans leur coin, comme ils peuvent, en rencontrant souvent de grandes
difficultés. L'un des rôles de la critique, un peu oublié je crois, ce n'est
pas seulement de parler des sorties, mais aussi de prendre des nouvelles des
auteurs, de leur donner la parole et d'accompagner
leurs films. C'est d'autant plus important dans la période actuelle.
Si l'on parle du cinéma en tant qu'art, j'y crois absolument, comme
spectateur susceptible d'être touché ou bouleversé par une œuvre. Je pense
qu'on continuera à voir de beaux films. Après, en tant qu'industrie ou comme
univers de travail, il me semble que tous les signaux du cinéma sont au rouge.
Cela dit, j'ai l'impression que, de tout temps, on a pensé la même chose !
Ma jeunesse fait que j'ai du mal à avoir du recul. Actuellement, il me semble
tout de même que le système de production
est grippé. Il y a une telle mainmise de quelques films pour attirer à eux
toute la couverture médiatique, toutes les pages dans les journaux, tous les
espaces publicitaires dans les transports en commun… certains sont
rentabilisés avant même d'être sortis. Statistiquement, après avoir touché
les yeux et les oreilles de tant de personnes, la partie est gagnée, même s’il n'y a que 10% de ces personnes qui vont voir
le film ! Or, pendant qu'on nous abrutit avec les mêmes images, plein
d'autres films sortent, dont on n'entendra
jamais parler. Même des gens qui aiment bien le cinéma et y vont régulièrement,
qui le considèrent avec un œil un peu pointu… si vous demandez de combien de
films ils entendent parler chaque semaine, ils vous répondront trois ou quatre.
Président des Fiches, j'en citerais cinq ou six... et il y en a
dix-sept ! Il me faudra demander à mes collègues et là, nous arriverons
peut-être à être complets. Nous regroupons tellement de cinéphilies et
d’expériences différentes, de manières d’aborder le cinéma, que nous
sommes très complémentaires. D'où notre plaisir à travailler ensemble.
----------
Vous savez quoi faire, maintenant, non ?
Pour aider les Fiches, vous pouvez donc participer à leur souscription. Leur site Internet contient également de nombreuses informations. Merci encore à François Barge-Prieur d'avoir bien voulu me répondre !
----------
Vous savez quoi faire, maintenant, non ?
Pour aider les Fiches, vous pouvez donc participer à leur souscription. Leur site Internet contient également de nombreuses informations. Merci encore à François Barge-Prieur d'avoir bien voulu me répondre !
Je trouve cette interview très intéressante, qui permet de mieux comprendre comment fonctionne un magazine, surtout un mag cinéma !
RépondreSupprimerRavi que tu trouves cela intéressant, Tina ! "Les Fiches" ne font pas un mag' cinéma comme les autres, mais j'ai vraiment une forme d'admiration et beaucoup de respect pour leur démarche cinéphile.
RépondreSupprimerL'Annuel est un ouvrage de référence, à mes yeux. Je le consulte souvent pour récupérer des infos particulières... ou simplement lire un autre avis sur un film donné. J'apprécie tout particulièrement le fait que la place accordée aux films est la même pour tous, qu'ils soient bons ou mauvais.
J'avoue que je ne connaissais pas L'Annuel jusqu'à présent, je vais tenter de ne pas oublier cette référence désormais.
RépondreSupprimerJe suis ravi d'avoir pu te permettre de le découvrir, Tina. Si j'ai un conseil à te donner, c'est d'en feuilleter un en librairie, voire de t'en procurer un, éventuellement en participant à la souscription. C'est vraiment un beau travail d'édition, sobre et efficace pour avoir toutes sortes de références sur les sorties d'une année donnée.
RépondreSupprimerJ'espère pouvoir le trouver en librairie alors ! :)
RépondreSupprimerTu me diras si tes recherches auront été efficaces - je l'espère ! - et ce que tu en auras pensé.
RépondreSupprimerBravo pour cet interview :) En effet, pas facile de cataloguer et être en mesure de donner un avis face une densité de programmation qui, chaque semaine, est toujours aussi dense.
RépondreSupprimerL'équipe des Fiches fait des merveilles ! Si tu ne connais pas leur Annuel, je ne peux que t'encourager à y jeter un oeil à l'occasion. C'est un ouvrage auquel je suis fidèle depuis quelques années.
RépondreSupprimer