Je l'avais quitté sain et sauf, de retour d'une périlleuse mission spatiale sur la planète rouge. Je l'ai retrouvé dans le costume propret d'un avocat débutant. Matt Damon parvient vite à me faire oublier que, parfois, il lui est arrivé de jouer les crapules. S'il diffère du titre anglais original, L'idéaliste est un nom qui lui correspond plutôt bien dans le film homonyme de Francis Ford Coppola - que j'ai bien aimé...
Résumons: Rudy Baylor est un jeune homme pétri de principes généreux. Pour percer comme homme de loi à Memphis, il décroche un stage chez un étrange confrère, visiblement un peu magouilleur. En même temps qu'on lui apprend comment faire taire ses scrupules devant certaines victimes potentiellement lucratives, le brave garçon s'entiche d'une femme battue et décide même d'assurer sa défense. Simultanément, il accepte le dossier d'une famille pauvre dont le fils agonise, sa compagnie d'assurances lui refusant de prendre en charge son traitement. Francis Ford Coppola n'étant pas réputé pour jouer sur les cordes sensibles, je m'attendais à ce que le scénario prenne finalement un virage cynique, une fois posé cet état de la situation. Chut ! Je vous laisserai découvrir seuls comment évolue L'idéaliste...
Le grand atout de ce long-métrage assez classique, c'est son casting. Outre Matt Damon, déjà cité, j'ai aimé John Voight et Roy Scheider en fieffés salauds, Danny DeVito et Mickey Rourke en filous attachants et Claire Danes en brave fille innocente. Les Américains sont tout de même très forts pour nous faire croire à un monde meilleur, peuplé de gens altruistes et où les méchants sont punis. Venant de Francis Ford Coppola, j'avais imaginé une morale renversée, mais non: notre vieil ami est très sage ici et nous livre une partition sans fausse note, même si elle aurait pu être un poil plus inventive. J'imagine que c'est le bon moment pour rappeler aussi que L'idéaliste adapte un roman de John Grisham, publié deux ans plus tôt, alors que l'auteur avait juste 40 ans. Un bon divertissement.
L'idéaliste
Film américain de Francis Ford Coppola (1997)
Entendons-nous bien: ce n'est pas avec ce genre de longs-métrage que l'Amérique révolutionne le cinéma. Reste que, sous une banalité apparente, le scénario cache tout de même quelques surprises sympa. Le talent des acteurs fait le reste et suffit largement à mon bonheur cinéphile. Libre à vous de préférer Le parrain ou Apocalypse now ! Avec Matt Damon, moi, j'aime beaucoup Le talentueux Mr. Ripley...
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Et si vous alliez cliquer ailleurs ?
Vous constaterez que Chonchon n'a pas été très emballée par le film. Autre regard: j'aime assez la façon dont David en parle (brièvement).
Résumons: Rudy Baylor est un jeune homme pétri de principes généreux. Pour percer comme homme de loi à Memphis, il décroche un stage chez un étrange confrère, visiblement un peu magouilleur. En même temps qu'on lui apprend comment faire taire ses scrupules devant certaines victimes potentiellement lucratives, le brave garçon s'entiche d'une femme battue et décide même d'assurer sa défense. Simultanément, il accepte le dossier d'une famille pauvre dont le fils agonise, sa compagnie d'assurances lui refusant de prendre en charge son traitement. Francis Ford Coppola n'étant pas réputé pour jouer sur les cordes sensibles, je m'attendais à ce que le scénario prenne finalement un virage cynique, une fois posé cet état de la situation. Chut ! Je vous laisserai découvrir seuls comment évolue L'idéaliste...
Le grand atout de ce long-métrage assez classique, c'est son casting. Outre Matt Damon, déjà cité, j'ai aimé John Voight et Roy Scheider en fieffés salauds, Danny DeVito et Mickey Rourke en filous attachants et Claire Danes en brave fille innocente. Les Américains sont tout de même très forts pour nous faire croire à un monde meilleur, peuplé de gens altruistes et où les méchants sont punis. Venant de Francis Ford Coppola, j'avais imaginé une morale renversée, mais non: notre vieil ami est très sage ici et nous livre une partition sans fausse note, même si elle aurait pu être un poil plus inventive. J'imagine que c'est le bon moment pour rappeler aussi que L'idéaliste adapte un roman de John Grisham, publié deux ans plus tôt, alors que l'auteur avait juste 40 ans. Un bon divertissement.
L'idéaliste
Film américain de Francis Ford Coppola (1997)
Entendons-nous bien: ce n'est pas avec ce genre de longs-métrage que l'Amérique révolutionne le cinéma. Reste que, sous une banalité apparente, le scénario cache tout de même quelques surprises sympa. Le talent des acteurs fait le reste et suffit largement à mon bonheur cinéphile. Libre à vous de préférer Le parrain ou Apocalypse now ! Avec Matt Damon, moi, j'aime beaucoup Le talentueux Mr. Ripley...
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Vous constaterez que Chonchon n'a pas été très emballée par le film. Autre regard: j'aime assez la façon dont David en parle (brièvement).
Un film judiciaire de commande un peu flou & longuet ( + de 2h ) pour le pas grand chose qu'il raconte.
RépondreSupprimerSympa sans plus, moyen dirait l'autre.
Bonne journée ++
J'avais trouvé que Matt Damon avec son accolyte Danny DeVito formaient un duo assez sympatique (le mentor étant un vrai "vieux de la vieille" car "on ne lui la fait pas") mais je dirai que le film dans son ensemble reste gentillet
RépondreSupprimer@Ronnie:
RépondreSupprimerCe n'est sûrement pas le film du siècle, mais j'ai trouvé ça sympa, en effet. Je ne dis pas que Coppola signe ici son sommet, loin de là, mais ça m'a offert un bon moment un soir où je n'avais pas envie de voir un truc trop compliqué.
@Ideyvonne:
RépondreSupprimerDanny DeVito est très bien, je trouve. Le film est gentillet, c'est vrai, mais il a suffi à mon bonheur.
@ Martin - Pour détendre les neurones, ça les détend !
RépondreSupprimerVoilà ! Le soir où je l'ai regardé, c'est tout ce dont j'avais besoin.
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