Vous l'avez évidemment déjà remarqué: ce n'est pas tous les jours que je vais voir un blockbuster. J'avais le choix entre deux cinémas pour découvrir Seul sur Mars. Quatre jours après sa sortie officielle sur les écrans, il a fallu que je retienne le moins bon ! Salle minuscule et rangs ultra-serrés: du grand n'importe quoi. À la fin, la lumière s'est rallumée trois minutes trop tôt: tout ça était un brin frustrant...
Heureusement, la présence à mes côtés de deux copains a permis d'atténuer cette déception (partagée). Je me suis finalement plongé dans le film sans trop de difficultés. Qu'en dire ? Que le scénario complet tient probablement sur quelques pages d'une écriture serrée. Dans Seul sur Mars, Matt Damon / Mark Watney explore la planète rouge avec quelques amis et collègues astronautes. Le long-métrage commence juste qu'une tempête leur tombe sur le coin du casque. Mission terminée: tout le monde remonte en fusée, cap sur la Terre. Tout le monde ? Non: Matt / Mark est heurté par un débris d'engin spatial et perd le contact visuel avec ses petits camarades. Le titre de cette superproduction annonçait clairement la teneur de la suite des événements: notre héros survit, bien sûr, et va devoir inventer lui-même les moyens de son très hypothétique retour au bercail. Heureusement pour lui, il est botaniste diplômé. Ça peut être utile...
Libre à vous désormais de déterminer si tout ça est réaliste, un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout. Moi, à vrai dire, je m'en moque ! Quand je vais voir un film dans ce genre, j'espère surtout en prendre plein les mirettes, sans me poser trop de questions. Que ledit film puisse alors être validé scientifiquement, c'est pour moi anecdotique. Bon... dans le cas présent, il semblerait tout de même que le scénario tienne la route et ne contienne que peu de grosses invraisemblances. Sur le plan du fun maintenant, il reste aussi trop linéaire et prévisible pour être véritablement excitant. Non dénué d'humour et splendide visuellement parlant, Seul sur Mars est un divertissement honorable. Il ne faut pas lui demander de révolutionner à tout jamais l'approche de la science-fiction sur grand écran. Au passage, il m'a vendu un peu de rêve, ce qui est toujours bon à prendre. Parmi les rôles secondaires, j'ai été content d'apercevoir quelques visages familiers et aimés, dont ceux de Jessica Chastain, Jeff Daniels et Sean Bean notamment. Si modeste reste-t-il, je n'ai donc pas boudé mon plaisir.
Seul sur Mars
Film américain de Ridley Scott (2015)
Je n'ai toujours pas vu Interstellar, l'autre film d'aventure spatiale auquel celui d'aujourd'hui est souvent comparé. Alors que les images défilaient sur l'écran, j'ai pensé que tout ça n'arrivait pas un peu tard après Gravity. J'ai aussi songé à 2001, l'odyssée de l'espace. Conclusion: les années passent et les légendes demeurent. À suivre...
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Vous avez dit "film de geeks" ?
L'astronaute perdu en bave: il n'a plus à écouter qu'une playlist disco. C'est le plus insistant des clins d'oeil à la culture pop du métrage. Impossible de louper celui qui convoque Le seigneur des anneaux...
Et dans l'attente du prochain mythe...
Vous lirez d'autres avis sur le film du jour chez Pascale et Dasola.
Heureusement, la présence à mes côtés de deux copains a permis d'atténuer cette déception (partagée). Je me suis finalement plongé dans le film sans trop de difficultés. Qu'en dire ? Que le scénario complet tient probablement sur quelques pages d'une écriture serrée. Dans Seul sur Mars, Matt Damon / Mark Watney explore la planète rouge avec quelques amis et collègues astronautes. Le long-métrage commence juste qu'une tempête leur tombe sur le coin du casque. Mission terminée: tout le monde remonte en fusée, cap sur la Terre. Tout le monde ? Non: Matt / Mark est heurté par un débris d'engin spatial et perd le contact visuel avec ses petits camarades. Le titre de cette superproduction annonçait clairement la teneur de la suite des événements: notre héros survit, bien sûr, et va devoir inventer lui-même les moyens de son très hypothétique retour au bercail. Heureusement pour lui, il est botaniste diplômé. Ça peut être utile...
Libre à vous désormais de déterminer si tout ça est réaliste, un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout. Moi, à vrai dire, je m'en moque ! Quand je vais voir un film dans ce genre, j'espère surtout en prendre plein les mirettes, sans me poser trop de questions. Que ledit film puisse alors être validé scientifiquement, c'est pour moi anecdotique. Bon... dans le cas présent, il semblerait tout de même que le scénario tienne la route et ne contienne que peu de grosses invraisemblances. Sur le plan du fun maintenant, il reste aussi trop linéaire et prévisible pour être véritablement excitant. Non dénué d'humour et splendide visuellement parlant, Seul sur Mars est un divertissement honorable. Il ne faut pas lui demander de révolutionner à tout jamais l'approche de la science-fiction sur grand écran. Au passage, il m'a vendu un peu de rêve, ce qui est toujours bon à prendre. Parmi les rôles secondaires, j'ai été content d'apercevoir quelques visages familiers et aimés, dont ceux de Jessica Chastain, Jeff Daniels et Sean Bean notamment. Si modeste reste-t-il, je n'ai donc pas boudé mon plaisir.
Seul sur Mars
Film américain de Ridley Scott (2015)
Je n'ai toujours pas vu Interstellar, l'autre film d'aventure spatiale auquel celui d'aujourd'hui est souvent comparé. Alors que les images défilaient sur l'écran, j'ai pensé que tout ça n'arrivait pas un peu tard après Gravity. J'ai aussi songé à 2001, l'odyssée de l'espace. Conclusion: les années passent et les légendes demeurent. À suivre...
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Vous avez dit "film de geeks" ?
L'astronaute perdu en bave: il n'a plus à écouter qu'une playlist disco. C'est le plus insistant des clins d'oeil à la culture pop du métrage. Impossible de louper celui qui convoque Le seigneur des anneaux...
Et dans l'attente du prochain mythe...
Vous lirez d'autres avis sur le film du jour chez Pascale et Dasola.
Aaaah Sean Bean et sa communauté :-) L'un des bons moments drôle de ce film qui fait beaucoup rire bizarremment.
RépondreSupprimerEt Matt "en chie de la science".
Faut un foutu acteur costaud pour ne pas lasser quand même.
Réussi.
IL FAUT VOIR INTERSTELLAR
J'ai toujours aimé Matt Damon, de toute façon. C'est vrai que le film est assez drôle et porté sur l'optimisme - c'est, je trouve, sa force et l'une de ses limites. "Interstellar" ? J'ai bien l'intention de le rattraper !
RépondreSupprimerUn film de science-fiction très agréable, avec un casting de premier ordre.
RépondreSupprimerJe trouve le casting légèrement sous-exploité, à vrai dire. Même si le talent des uns et des autres n'est pas en cause et même si, évidemment, Matt Damon joue bien le coup.
RépondreSupprimerEnfin vu et dans l'ensemble un bon film malgré quelques longueurs - même si je les comprends. En tout cas un bon divertissement, avec un scénario crédible (en tout cas, peu importe les théories des scientifiques, comme tu le dis, le principal on y croit !) et un très bon casting.
RépondreSupprimerSur le casting, j'ai déjà mis mon petit bémol. Pour ce qui est des controverses pseudo-scientifiques quant au réalisme du film, je les désamorce assez facilement en rappelant une évidence: à ce stade, aucun habitant de notre bonne vieille Terre n'a encore mis le pied sur Mars. Du coup, si on accepte le point de départ, on peut bien accepter le reste, surtout quand c'est le prétexte d'un film qui ne se la raconte pas.
RépondreSupprimerAhaha bien vu ! Cela me rappelle la réaction de Marc Forster (pour World War Z) face aux critiques qui lui reprochaient sa vision du zombie trop rapide et il avait répondu que personne ne sait à quoi ressemble un zombie étant donné que ça n'existe pas (en dehors de son origine vaudou, of course). Effectivement ça fait réfléchir !
RépondreSupprimerPas mal aussi, cette remarque de Marc Forster !
RépondreSupprimerPour ma part, tant qu'un film propose un univers cohérent, je peux adhérer. Le tout, c'est que le scénario reste solide sur ce qu'il met en place. Qu'il n'y ait pas de contradictions internes.
Oui, surtout dans un film de science-fiction (enfin, je ne dis pas qu'on doit faire n'importe quoi, mais bon je préfère ça que des incohérences par rapport à des films qui sont censés relatés la réalité !).
RépondreSupprimerNous sommes parfaitement sur la même longueur d'ondes, il me semble.
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