Vous l'avez sans doute entendu dire: un petit événement survenu ici peut avoir de grandes répercussions à l'autre bout de la planète. Notons toutefois que Le battement d'ailes du papillon, film français méconnu, reste cantonné à un univers 100% parisien. Je trouverais presque logique qu'il ait mieux marché à l'export que par chez nous...
Bon... une info importante: je sais qu'Audrey Tautou est adhérente d'un club fermé - celui des actrices qui certains adorent détester. Sincèrement, si vous ne l'aimez pas, il n'est pas indispensable d'esayer de voir le film: il risque de vous déplaire très franchement. Quand il commence, la miss est dans le métro: une lectrice d'horoscope lui assure qu'elle doit rencontrer le grand amour d'ici la fin de la journée. Bon, vous avez compris, ce n'est pas gagné d'avance. Et c'est bien sûr là que Le battement d'ailes du papillon va s'assurer de la légitimité de son titre: une série de petits événements indépendants pourrait alors permettre à la prophétie de se réaliser...
Le tout, c'est d'y croire. Attachant pour peu qu'on daigne lui accorder un regard bienveillant, le film ne casse toutefois pas des briques. Audrey Tautou étant fidèle à elle-même, la seule vraie surprise vient de la présence à l'écran de Faudel, qu'on appelait alors le petit prince du raï. Vous vous souvenez ? La manière dont la France a changé depuis donne une triste idée du temps qui passe inéluctablement. Trêve toutefois de morosité: Le battement d'ailes du papillon invite plus au rêve qu'à la nostalgie. Il nous encourage aussi à commettre chaque jour de petits gestes apparemment anodins, susceptibles pourtant de changer la face du monde. C'est ce qu'il faut en retenir. Objectivement, si vous vous penchez sur la mise en scène ou le jeu des acteurs, vous risquez d'être un peu déçus. Ça reste un petit film.
Le battement d'ailes du papillon
Film français de Laurent Firode (2000)
D'aucuns reprochent au réalisateur d'avoir aussi écrit le scénario. Concentré sur une seule de ces deux tâches, il aurait pu proposer meilleur spectacle. C'est possible, mais on ne pourra jamais être sûr ! Cet opus a été distribué dans les pays asiatiques sous un titre mensonger: Amélie 2 ! Sorti... un an plus tard, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain offre à voir une production nettement plus aboutie.
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Ce petit film, il n'est pas interdit de l'aimer...
Voyez plutôt: mes amis de "L'oeil sur l'écran" prennent sa défense.
Bon... une info importante: je sais qu'Audrey Tautou est adhérente d'un club fermé - celui des actrices qui certains adorent détester. Sincèrement, si vous ne l'aimez pas, il n'est pas indispensable d'esayer de voir le film: il risque de vous déplaire très franchement. Quand il commence, la miss est dans le métro: une lectrice d'horoscope lui assure qu'elle doit rencontrer le grand amour d'ici la fin de la journée. Bon, vous avez compris, ce n'est pas gagné d'avance. Et c'est bien sûr là que Le battement d'ailes du papillon va s'assurer de la légitimité de son titre: une série de petits événements indépendants pourrait alors permettre à la prophétie de se réaliser...
Le tout, c'est d'y croire. Attachant pour peu qu'on daigne lui accorder un regard bienveillant, le film ne casse toutefois pas des briques. Audrey Tautou étant fidèle à elle-même, la seule vraie surprise vient de la présence à l'écran de Faudel, qu'on appelait alors le petit prince du raï. Vous vous souvenez ? La manière dont la France a changé depuis donne une triste idée du temps qui passe inéluctablement. Trêve toutefois de morosité: Le battement d'ailes du papillon invite plus au rêve qu'à la nostalgie. Il nous encourage aussi à commettre chaque jour de petits gestes apparemment anodins, susceptibles pourtant de changer la face du monde. C'est ce qu'il faut en retenir. Objectivement, si vous vous penchez sur la mise en scène ou le jeu des acteurs, vous risquez d'être un peu déçus. Ça reste un petit film.
Le battement d'ailes du papillon
Film français de Laurent Firode (2000)
D'aucuns reprochent au réalisateur d'avoir aussi écrit le scénario. Concentré sur une seule de ces deux tâches, il aurait pu proposer meilleur spectacle. C'est possible, mais on ne pourra jamais être sûr ! Cet opus a été distribué dans les pays asiatiques sous un titre mensonger: Amélie 2 ! Sorti... un an plus tard, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain offre à voir une production nettement plus aboutie.
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Ce petit film, il n'est pas interdit de l'aimer...
Voyez plutôt: mes amis de "L'oeil sur l'écran" prennent sa défense.
Je l'avais vu, je n'en ai AUCUN souvenir.
RépondreSupprimerC'est curieux quand même cet Audrey Tautou bashing...
comme pour Mélanie Laurent (que j'aime beaucoup).
C'est sympathique, en étant généreux, mais je n'est pas un film qui laisse un souvenir très marquant, à vrai dire. Pour ce qui est d'Audrey Tautou, les critiques dont elle fait l'objet ne me paraissent pas forcément justifiées, mais elles restent compréhensibles: elle a souvent la même frimousse et joue assez régulièrement sur cette image de petite Parisienne ordinaire. Et puis, il y a eu le drame "Da Vinci Code"...
RépondreSupprimerMélanie Laurent, c'est autre chose, je pense. J'ai l'impression que les gens lui trouvent un certain sentiment de supériorité. Elle s'exprime parfois de façon très hautaine, un peu comme Marion Cotillard. Le grand public a parfois du mal à apprécier ces filles qui font des carrières à cheval entre la France et les États-Unis. Et en écrivant cela, je me dise que c'est quelque chose qu'on reproche moins aux garçons.
Je n'aime pas beaucoup cette actrice. Je trouve qu'elle fait tout le temps la même chose et ne sait pas choisir ses films. Par contre, je déteste ce bashing autour d'acteurs ou d'actrices (ou de n'importe qui d'ailleurs) ; quelle cruauté, quelle intolérance.
RépondreSupprimerJe suis assez d'accord avec toi pour dire qu'Audrey Tautou ne se renouvelle pas beaucoup. J'ignore évidemment tout des rôles qui lui sont proposés, mais ça serait bien de la voir dans d'autres types de productions, de temps à autre.
RépondreSupprimerD'accord également pour déplorer l'outrance des critiques dont certain(e)s comédien(ne)s font l'objet. C'est parfois gratuit et un peu idiot. D'autant que ça revient presque toujours à parler dans le vide...