Un exemple de réussite pour la francophonie: tiré d'un roman québécois, Le jour des corneilles a réuni 7 millions d'euros de budget grâce à des capitaux français, canadiens, belges et luxembourgeois. Adapté pour l'écran, le texte de Jean-François Beauchemin est devenu un dessin animé assez sympa, malgré quelques (petits) défauts. J'espère vous motiver pour le regarder, si une occasion s'en présente.
Le personnage principal est ici un petit garçon sans nom, qui vit caché dans la forêt avec son père. Il semble y être né et parvient même à communiquer avec d'étranges créatures silencieuses, à corps humain et tête animale. Son paternel, un géant à l'allure d'ogre, dit qu'il faut absolument rester sous le couvert des arbres et qu'aller au-delà de cet interdit provoquerait... une disparition immédiate ! Comme vous l'aurez compris, Le jour des corneilles nous embarque dans un univers de conte, qu'il complète bientôt pour nous emmener aussi dans un village très conforme à ceux que nous connaissons. J'aime autant me taire à présent sur le développement de l'intrigue...
J'ai parlé de défauts, mais j'aurais plutôt dû parler de temps morts. Quelques longueurs émaillent en effet le film, sans gravité excessive. Dans l'ensemble, ce qui nous est montré est charmant, voire un peu mieux: enchanteur. Une certaine approche fantastique du milieu naturel rappelle les merveilles de Hayao Miyazaki, le coup de crayon restant toutefois bien différent de celui du vieux maître japonais. L'humour coutumier des films pour enfants n'a qu'une place limitée dans Le jour des corneilles, le parcours du jeune héros étant orienté sur l'apprentissage de la vie, bien plus que sur une joyeuse gaudriole. En dépit de quelques facilités, autour de l'apparition d'une mégère notamment, le long-métrage enferme quelques richesses d'une poésie rare dans le cinéma animé. Un joli spectacle pour petits... et grands.
Le jour des corneilles
Film français (etc...) de Jean-Christophe Dessaint (2012)
Une précision: il s'agit du tout premier long-métrage du réalisateur. Initialement, il était prévu qu'il soit créé sous la direction artistique de Serge Ellisalde: le co-metteur en scène de U apparaît au générique comme créateur des personnages. Le casting voix, lui, rassemble Lorànt Deutsch, Jean Réno, Isabelle Carré et... Claude Chabrol ! Dernière "apparition" au cinéma, posthume, du réalisateur à la pipe...
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Dans la série "Les grands aiment les dessins animés"...
Vous pourrez constater en la lisant que le film a aussi plu à Dasola.
Le personnage principal est ici un petit garçon sans nom, qui vit caché dans la forêt avec son père. Il semble y être né et parvient même à communiquer avec d'étranges créatures silencieuses, à corps humain et tête animale. Son paternel, un géant à l'allure d'ogre, dit qu'il faut absolument rester sous le couvert des arbres et qu'aller au-delà de cet interdit provoquerait... une disparition immédiate ! Comme vous l'aurez compris, Le jour des corneilles nous embarque dans un univers de conte, qu'il complète bientôt pour nous emmener aussi dans un village très conforme à ceux que nous connaissons. J'aime autant me taire à présent sur le développement de l'intrigue...
J'ai parlé de défauts, mais j'aurais plutôt dû parler de temps morts. Quelques longueurs émaillent en effet le film, sans gravité excessive. Dans l'ensemble, ce qui nous est montré est charmant, voire un peu mieux: enchanteur. Une certaine approche fantastique du milieu naturel rappelle les merveilles de Hayao Miyazaki, le coup de crayon restant toutefois bien différent de celui du vieux maître japonais. L'humour coutumier des films pour enfants n'a qu'une place limitée dans Le jour des corneilles, le parcours du jeune héros étant orienté sur l'apprentissage de la vie, bien plus que sur une joyeuse gaudriole. En dépit de quelques facilités, autour de l'apparition d'une mégère notamment, le long-métrage enferme quelques richesses d'une poésie rare dans le cinéma animé. Un joli spectacle pour petits... et grands.
Le jour des corneilles
Film français (etc...) de Jean-Christophe Dessaint (2012)
Une précision: il s'agit du tout premier long-métrage du réalisateur. Initialement, il était prévu qu'il soit créé sous la direction artistique de Serge Ellisalde: le co-metteur en scène de U apparaît au générique comme créateur des personnages. Le casting voix, lui, rassemble Lorànt Deutsch, Jean Réno, Isabelle Carré et... Claude Chabrol ! Dernière "apparition" au cinéma, posthume, du réalisateur à la pipe...
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Dans la série "Les grands aiment les dessins animés"...
Vous pourrez constater en la lisant que le film a aussi plu à Dasola.
bah voilà, ce film m'attire car il a des airs de Miyazaki... un pti air avec Princesse Mononoké non?
RépondreSupprimerTu m'as donné envie de le voir
merci!!!
Je suis content de t'avoir donné envie de le voir, Chaga ! Et content aussi de te lire ici ! Effectivement, on peut relever une petite ressemblance avec "Princesse Mononoké" dans la manière dont le personnage principal s'associe avec la nature. Je te laisse découvrir ça de ton côté et nous en reparler, le cas échéant. Je pense que ça te plaira !
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