Adele - sans accent grave: elle est allemande - vit dans une ferme avec ses parents. L'adolescente a des envies de suicide. Son destin bascule soudain quand elle croise Timo, qui s'est évadé de prison. Aussitôt, elle passe avec lui un pacte mortel: elle l'aidera à échapper aux recherches de la police si, une fois à l'abri, il s'engage à l'assister pour en finir avec la vie. Tue-moi: le titre du film annonce la couleur.
J'ai profité de son passage sur Arte pour me frotter à ce long-métrage allemand, sorti dans les cinémas français de manière confidentielle. J'ai plutôt apprécié ce que j'ai vu: sans forcément casser trois pattes à un canard, le scénario est assez original pour sortir du lot. Le duo formé par Maria-Victoria Dragus et Roeland Wiesnekker se montre assez talentueux (et complémentaire) pour nous embarquer avec lui. Parce qu'il ne dure qu'une heure et demie, Tue-moi ne se perd pas dans d'inutiles digressions. Il est possible que certains d'entre vous déplorent l'invraisemblance de cette histoire. Moi, j'y ai pensé quelques instants, avant de me décider à ne pas en tenir compte. Sans crier au chef d'oeuvre, je dois dire que j'ai en fait obtenu du film ce que j'attendais de lui: un aimable divertissement. C'est déjà bien.
Il y a aussi quelques belles images dans Tue-moi, les personnages fuyant l'Allemagne pour marcher vers le Sud, la France (Marseille) d'abord et l'Afrique ensuite. Vous vous doutez bien que je vais rester silencieux sur la réussite ou non de leur grand projet. Ce que je peux dire sans trop en dévoiler, c'est qu'un lien étrange finit par unir Adele et Timo, au point que leur périple vous réserve quelques surprises. Malgré tout, il s'agit peut-être ici de se raccrocher à la vie, à SA vie. J'ai tout particulièrement apprécié la fin du film et son image terminale, dont la fixité m'a paru une invitation à imaginer la suite. C'est le genre de conclusion que je peux apprécier quand elle est réussie: c'est bel et bien le cas ici, je trouve. Je suis bien content d'avoir ainsi découvert un peu du cinéma contemporain d'outre-Rhin.
Tue-moi
Film allemand d'Emily Atef (2012)
À quel autre film comparer celui-ci ? La réponse n'est pas évidente. Peut-être qu'il faudrait que je me décide à revoir Un monde parfait de Clint Eastwood pour citer un autre tandem ado / criminel en fuite. Dans ce registre, je me souviens avoir beaucoup aimé Mud. Maintenant, objectivement, il n'y a que peu de ressemblances réelles entre ces longs-métrages. Auriez-vous des suggestions ? Je sèche...
J'ai profité de son passage sur Arte pour me frotter à ce long-métrage allemand, sorti dans les cinémas français de manière confidentielle. J'ai plutôt apprécié ce que j'ai vu: sans forcément casser trois pattes à un canard, le scénario est assez original pour sortir du lot. Le duo formé par Maria-Victoria Dragus et Roeland Wiesnekker se montre assez talentueux (et complémentaire) pour nous embarquer avec lui. Parce qu'il ne dure qu'une heure et demie, Tue-moi ne se perd pas dans d'inutiles digressions. Il est possible que certains d'entre vous déplorent l'invraisemblance de cette histoire. Moi, j'y ai pensé quelques instants, avant de me décider à ne pas en tenir compte. Sans crier au chef d'oeuvre, je dois dire que j'ai en fait obtenu du film ce que j'attendais de lui: un aimable divertissement. C'est déjà bien.
Il y a aussi quelques belles images dans Tue-moi, les personnages fuyant l'Allemagne pour marcher vers le Sud, la France (Marseille) d'abord et l'Afrique ensuite. Vous vous doutez bien que je vais rester silencieux sur la réussite ou non de leur grand projet. Ce que je peux dire sans trop en dévoiler, c'est qu'un lien étrange finit par unir Adele et Timo, au point que leur périple vous réserve quelques surprises. Malgré tout, il s'agit peut-être ici de se raccrocher à la vie, à SA vie. J'ai tout particulièrement apprécié la fin du film et son image terminale, dont la fixité m'a paru une invitation à imaginer la suite. C'est le genre de conclusion que je peux apprécier quand elle est réussie: c'est bel et bien le cas ici, je trouve. Je suis bien content d'avoir ainsi découvert un peu du cinéma contemporain d'outre-Rhin.
Tue-moi
Film allemand d'Emily Atef (2012)
À quel autre film comparer celui-ci ? La réponse n'est pas évidente. Peut-être qu'il faudrait que je me décide à revoir Un monde parfait de Clint Eastwood pour citer un autre tandem ado / criminel en fuite. Dans ce registre, je me souviens avoir beaucoup aimé Mud. Maintenant, objectivement, il n'y a que peu de ressemblances réelles entre ces longs-métrages. Auriez-vous des suggestions ? Je sèche...
aaaaaaaaaaaaah un Monde Parfait, c'est mon Clint préféré, PARFAIT.
RépondreSupprimerEt l'enfant est bien petit pour être ado non ?
J'ai pas vu ton Adele.
Les ados sont fous.
La fascination d'une ado pour un drôle de type, y'a LEON non ?
Flûte... j'ai failli l'enregistrer, et puis j'en ai tellement en stock que j'ai renoncé. Maintenant je regrette !
RépondreSupprimer@Pascale:
RépondreSupprimerJe ne manquerai pas de revoir "Un monde parfait". Effectivement, j'avais gardé l'image d'un pré-ado dans le film, mais vérification faite, le p'tit acteur (T.J. Lowther) n'avait que sept ans...
Effectivement, "Léon" est une bonne référence de la fascination d'une ado pour un mec chelou - fascination réciproque, d'ailleurs. Natalie Portman avait 13 ans, à l'époque.
@Chonchon:
RépondreSupprimerJ'ai souvent le même problème, au point que mon tout dernier enregistrement n'a pas fonctionné jusqu'au bout ! Grrrrr ! Il faut que je fasse un peu de vide et j'espère que, de ton côté, tu auras la possibilité de rattraper "Tue-moi". Je crains fort que ce ne soit pas forcément évident, compte tenu de sa nationalité...