On m'avait dit tellement de bien de Snatch que j'en attendais monts et merveilles, ce qu'il ne m'a malheureusement pas offert. Il faut dire aussi que je sortais d'une grosse semaine de boulot quand j'ai choisi de regarder ce supposé film-culte. J'ai d'emblée eu du mal à suivre. Deux intrigues se mélangent ici: l'une concerne le vol d'un diamant géant, l'autre l'organisation de paris sur des combats de boxe truqués.
Une certitude: dans Snatch, rien ne se passe jamais comme prévu. Les personnages passent tout leur temps à vouloir se filouter les uns les autres, sans y parvenir. Au final, ce sont ceux qu'on prend d'abord pour les plus insignes crétins qui s'en sortent le mieux. L'humour anglais censé faire monter la mayonnaise prend par petites touches burlesques. Je n'ai pas vu un mauvais film mais, oui, j'attendais mieux. La virée a ceci d'agréable qu'elle s'effectue en compagnie d'acteurs charismatiques et de trognes incroyables. J'étais ravi d'avoir l'occasion de voir Jason Statham dans autre chose qu'un déluge d'explosions. L'un des personnages les plus marrants revient toutefois à l'ami Brad Pitt, improbable gitan bagarreur à la droite surpuissante et affublé d'un accent tout à fait incompréhensible. 100% impayable !
Au tournant du siècle, l'accueil réservé au film par les critiques pro s'est avéré nuancé. Si Le Parisien a parlé d'une "comédie bondissante" et Première de "pop-corn cérébral", d'autres chez Télérama ont raillé la "frime clipesque" d'un "délire lourdingue saturé d'effets visuels". Snatch est sans doute un peu tout ça, à vrai dire. Je le trouve ressemblant à un film de Quentin Tarantino, hémoglobine en moins. J'ajoute que le rythme, les jeux de caméra et la double intrigue participent d'une inventivité qui ne m'est pas (du tout) antipathique. Objectivement, en le prenant au tout premier degré, le long-métrage est réussi, dans son genre - et ce dès le début, avec Benicio del Toro déguisé en juif orthodoxe à bouclettes. Quelque chose n'a pas marché avec moi, c'est tout. Je suis sûr que vous pourriez trouver ça génial...
Snatch - Tu braques ou tu raques
Film britannique de Guy Ritchie (2000)
Guy Ritchie, pour cadrer le personnage, c'est l'ex-Monsieur Madonna. Au cinéma, c'est aussi l'inventeur de deux Sherlock Holmes décalés. Son style joue un peu à quitte ou double: on l'aime ou on le déteste. C'est clair: personnellement, je trouve quand même que ça manque un peu de consistance. J'ai préféré Mi$e à prix, de Joe Carnahan. Guy Ritchie se serait désormais tourné vers le mythe du roi Arthur...
Une certitude: dans Snatch, rien ne se passe jamais comme prévu. Les personnages passent tout leur temps à vouloir se filouter les uns les autres, sans y parvenir. Au final, ce sont ceux qu'on prend d'abord pour les plus insignes crétins qui s'en sortent le mieux. L'humour anglais censé faire monter la mayonnaise prend par petites touches burlesques. Je n'ai pas vu un mauvais film mais, oui, j'attendais mieux. La virée a ceci d'agréable qu'elle s'effectue en compagnie d'acteurs charismatiques et de trognes incroyables. J'étais ravi d'avoir l'occasion de voir Jason Statham dans autre chose qu'un déluge d'explosions. L'un des personnages les plus marrants revient toutefois à l'ami Brad Pitt, improbable gitan bagarreur à la droite surpuissante et affublé d'un accent tout à fait incompréhensible. 100% impayable !
Au tournant du siècle, l'accueil réservé au film par les critiques pro s'est avéré nuancé. Si Le Parisien a parlé d'une "comédie bondissante" et Première de "pop-corn cérébral", d'autres chez Télérama ont raillé la "frime clipesque" d'un "délire lourdingue saturé d'effets visuels". Snatch est sans doute un peu tout ça, à vrai dire. Je le trouve ressemblant à un film de Quentin Tarantino, hémoglobine en moins. J'ajoute que le rythme, les jeux de caméra et la double intrigue participent d'une inventivité qui ne m'est pas (du tout) antipathique. Objectivement, en le prenant au tout premier degré, le long-métrage est réussi, dans son genre - et ce dès le début, avec Benicio del Toro déguisé en juif orthodoxe à bouclettes. Quelque chose n'a pas marché avec moi, c'est tout. Je suis sûr que vous pourriez trouver ça génial...
Snatch - Tu braques ou tu raques
Film britannique de Guy Ritchie (2000)
Guy Ritchie, pour cadrer le personnage, c'est l'ex-Monsieur Madonna. Au cinéma, c'est aussi l'inventeur de deux Sherlock Holmes décalés. Son style joue un peu à quitte ou double: on l'aime ou on le déteste. C'est clair: personnellement, je trouve quand même que ça manque un peu de consistance. J'ai préféré Mi$e à prix, de Joe Carnahan. Guy Ritchie se serait désormais tourné vers le mythe du roi Arthur...
Je partage totalement ton avis ! L'ensemble est sympathique mais pareil j'avais eu du mal à suivre l'intrigue et actuellement je ne me rappelle de pas grand chose, ce film ne m'a pas marquée !
RépondreSupprimerIl ne nous reste donc plus qu'à attendre de voir si d'autres se manifestent pour le défendre, ce "Snatch" mal compris...
RépondreSupprimerOui moi j'adore ! Mais je l'ai vu il y a longtemps et il n'apparaît donc pas dans mon blog. Faudrait que je le revoie. J'avais adoré cette bande de bras cassés, en particulier Brad et son accent incompréhensible !
RépondreSupprimerMerci, Chonchon ! Je suis au moins d'accord avec toi pour dire que Brad Pitt est absolument impayable dans ce film. Et quel personnage incroyable !
RépondreSupprimerAch, rien qu'à l'évocation du nom de Guy Ritchie, ça me file déjà des boutons. Pas compris le rapport avec Tarantino... Sorrentino tu voulais dire sans doute ?
RépondreSupprimerCela fait un bon moment qui je n'ai pas revu ce film dont j'avais adoré l'énergie mais qui, en effet, nous perd en multipliant les personnages et les astuces de mise en scène.
RépondreSupprimer@Princécranoir:
RépondreSupprimerNon, non, cher ami, je ne me suis pas trompé. Je voulais bel et bien parler de Quentin Tarantino. Je vois quelques ressemblances quant au rythme survitaminé, mais aussi et surtout pour l'invention de personnages très typés. Ce n'est pas forcément des plus pertinents et, en tout état de cause, tu n'es pas obligé d'être d'accord.
Paolo Sorrentino, ça t'aurait paru plus juste ? Je le connais encore très mal, ce réalisateur italien.
@2flics:
RépondreSupprimerOui, l'énergie de "Snatch" le rend sympathique et attrayant, mais sur toute la durée du métrage, ça a fini par me saouler un peu. J'en suis le premier désolé, d'ailleurs. J'aurais voulu l'aimer, ce p'tit film.