Ce soir-là, sur le canapé du salon, avec sa maman et moi, il y avait une petite fille de cinq ans et demi. Elle est restée plutôt silencieuse devant la télé, mais je ne suis pas sûr qu'elle ait tout compris. Confidence pour confidence: si elle n'avait pas été là, j'aurais regardé Le chat potté tout seul. Ce soir-là, sur le canapé du salon, j'espérais retomber en enfance. Bon, en fait, ça n'a pas tout à fait fonctionné...
Pote de l'ogre Shrek avant de pouvoir compter sur son propre dessin animé, Le chat potté est un roux matou venu des contes de fées. Outre son pelage, il a pour atout ses bottes, son chapeau à plume genre mousquetaire et, bien sûr, son épée. Un véritable p'tit mec doté de la parole, qui fait "miaou" quand il est surpris et qui ronronne quand il est à l'aise. Dans cette aventure, après une jolie bagarre dansée pour marquer son territoire, il sympathise avec une minette voleuse et... un oeuf anthropomorphe. La mission du jour consistera à récupérer des haricots magiques qui, une fois plantés, permettront de rejoindre le château-tanière d'une oie géante, supposée pondre d'autres oeufs, en or ceux-là. Ah ! Il y a aussi un méchant et deux pour le prix d'un: Jack et Jill, éleveur de sangliers vraiment stupides.
Bilan: si le film est peut-être un peu trop exigeant pour une fillette comme ma voisine de canapé, il me semble d'un intérêt un peu limité pour un presque-quadra comme moi. Quelques vannes font mouche parce qu'elles font référence à d'autres, récurrentes dans les dessins animés. Honnêtement, ça n'a pas suffi à m'emballer vraiment. Évidemment, on peut s'amuser à rechercher les clins d'oeil au cinéma classique: il y en a quelques-uns dans Le chat potté, peut-être plus d'ailleurs que je ne l'ai remarqué. Ce minet pour minots conserve bien un potentiel de séduction - surtout quand il fait ses grands yeux tristes. J'ai vu le film en VF: ça peut avoir joué en sa défaveur. D'après moi, le tout est surtout beaucoup trop bavard: j'espérais d'autres rebondissements et plus d'action. Le chat sans le blablabla...
Le chat potté
Film américain de Chris Miller (2011)
Sauf pour faire plaisir aux gamins, je ne suis pas sûr que l'idée d'offrir au matou un film à lui soit si enthousiasmante. Je prends acte que Dreamworks est parvenu à attirer un large public, mais je préfère les démarches plus inventives - et par exemple Les Croods. Ce type d'animation mise sur l'efficacité plus que sur l'émotion, il me semble. Cette année, j'ai (de loin) préféré Le conte de la princesse Kaguya.
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Suivez donc la piste du mistigri...
Vous le retrouverez chez Pascale ("Sur la route du cinéma").
Pote de l'ogre Shrek avant de pouvoir compter sur son propre dessin animé, Le chat potté est un roux matou venu des contes de fées. Outre son pelage, il a pour atout ses bottes, son chapeau à plume genre mousquetaire et, bien sûr, son épée. Un véritable p'tit mec doté de la parole, qui fait "miaou" quand il est surpris et qui ronronne quand il est à l'aise. Dans cette aventure, après une jolie bagarre dansée pour marquer son territoire, il sympathise avec une minette voleuse et... un oeuf anthropomorphe. La mission du jour consistera à récupérer des haricots magiques qui, une fois plantés, permettront de rejoindre le château-tanière d'une oie géante, supposée pondre d'autres oeufs, en or ceux-là. Ah ! Il y a aussi un méchant et deux pour le prix d'un: Jack et Jill, éleveur de sangliers vraiment stupides.
Bilan: si le film est peut-être un peu trop exigeant pour une fillette comme ma voisine de canapé, il me semble d'un intérêt un peu limité pour un presque-quadra comme moi. Quelques vannes font mouche parce qu'elles font référence à d'autres, récurrentes dans les dessins animés. Honnêtement, ça n'a pas suffi à m'emballer vraiment. Évidemment, on peut s'amuser à rechercher les clins d'oeil au cinéma classique: il y en a quelques-uns dans Le chat potté, peut-être plus d'ailleurs que je ne l'ai remarqué. Ce minet pour minots conserve bien un potentiel de séduction - surtout quand il fait ses grands yeux tristes. J'ai vu le film en VF: ça peut avoir joué en sa défaveur. D'après moi, le tout est surtout beaucoup trop bavard: j'espérais d'autres rebondissements et plus d'action. Le chat sans le blablabla...
Le chat potté
Film américain de Chris Miller (2011)
Sauf pour faire plaisir aux gamins, je ne suis pas sûr que l'idée d'offrir au matou un film à lui soit si enthousiasmante. Je prends acte que Dreamworks est parvenu à attirer un large public, mais je préfère les démarches plus inventives - et par exemple Les Croods. Ce type d'animation mise sur l'efficacité plus que sur l'émotion, il me semble. Cette année, j'ai (de loin) préféré Le conte de la princesse Kaguya.
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Suivez donc la piste du mistigri...
Vous le retrouverez chez Pascale ("Sur la route du cinéma").
Mon constat est plus amer encore que le tiens. J'ai trouvé ce spin-off assommant, long et terriblement ennuyeux.
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