Chose promise, chose due: aujourd'hui, je vous raconte comment j'ai eu l'occasion de revoir La communauté de l'anneau sur écran géant. Mieux que ça, j'ai vu le film lors d'une projection... avec orchestre ! Sous la direction du chef suisse Ludwig Wicki, connu comme baguette du 21st Century Orchestra, l'Orchestre philharmonique de Monte-Carlo a ainsi conclu sa saison 2013-2014. Et c'était simplement gran-diose !
Je n'avais qu'une petite idée de la nature d'un tel spectacle. Difficile de la retranscrire avec précision: je crois au moins devoir indiquer qu'en plus de dizaines de musiciens, il y avait sur scène une centaine de choristes, hommes, femmes et enfants. Il fallait d'ailleurs bien ça pour donner toute sa force à la géniale partition du compositeur canadien Howard Shore, oeuvre couronnée d'un Oscar en 2002. J'imagine mal l'incroyable maîtrise dont il faut témoigner pour diriger efficacement un ensemble de cette dimension, surtout en conservant sa vigueur tout au long des trois heures du métrage cinéma. Formidable travail d'équipe qui emporte le septième art au plus haut !
Une info encore pour celles et ceux que l'expérience tentera: j'ai eu besoin d'un - petit - temps d'adaptation avant de savourer pleinement ce que j'avais sous les yeux et dans les oreilles. Je gardais objectivement un souvenir précis de ce que raconte La communauté de l'anneau, mais il m'aura fallu quelques minutes pour entendre parfaitement les dialogues, parfois un peu étouffés par la musique. Autre paramètre à gérer: celui d'une salle plus tout à fait obscure. Comme vous pouvez l'avoir deviné, les musiciens disposaient encore de lutrins lumineux - ce qui est tout à fait normal. Je peux vous dire que l'excitation du moment a vite surpassé ces menus désagréments.
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Un dernier mot pour être complet...
Programmé au Grimaldi Forum de Monaco, ce spectacle associait aussi le Choeur régional Provence Alpes Côte d'Azur, le Choeur d'enfants de l'académie de musique Rainier III et les Petits Chanteurs de Monaco. Parmi les quelque 250 exécutants sur scène, j'ai apprécié également une jeune soprano américaine, Kaitlyn Lusk Reddington.
Je n'avais qu'une petite idée de la nature d'un tel spectacle. Difficile de la retranscrire avec précision: je crois au moins devoir indiquer qu'en plus de dizaines de musiciens, il y avait sur scène une centaine de choristes, hommes, femmes et enfants. Il fallait d'ailleurs bien ça pour donner toute sa force à la géniale partition du compositeur canadien Howard Shore, oeuvre couronnée d'un Oscar en 2002. J'imagine mal l'incroyable maîtrise dont il faut témoigner pour diriger efficacement un ensemble de cette dimension, surtout en conservant sa vigueur tout au long des trois heures du métrage cinéma. Formidable travail d'équipe qui emporte le septième art au plus haut !
Une info encore pour celles et ceux que l'expérience tentera: j'ai eu besoin d'un - petit - temps d'adaptation avant de savourer pleinement ce que j'avais sous les yeux et dans les oreilles. Je gardais objectivement un souvenir précis de ce que raconte La communauté de l'anneau, mais il m'aura fallu quelques minutes pour entendre parfaitement les dialogues, parfois un peu étouffés par la musique. Autre paramètre à gérer: celui d'une salle plus tout à fait obscure. Comme vous pouvez l'avoir deviné, les musiciens disposaient encore de lutrins lumineux - ce qui est tout à fait normal. Je peux vous dire que l'excitation du moment a vite surpassé ces menus désagréments.
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Un dernier mot pour être complet...
Programmé au Grimaldi Forum de Monaco, ce spectacle associait aussi le Choeur régional Provence Alpes Côte d'Azur, le Choeur d'enfants de l'académie de musique Rainier III et les Petits Chanteurs de Monaco. Parmi les quelque 250 exécutants sur scène, j'ai apprécié également une jeune soprano américaine, Kaitlyn Lusk Reddington.
Quelle formidable expérience que celle-ci ! J'aurais adoré. J'ai déjà fait l'expérience de "l'aurore" de Murnau avec un pianiste et de "la passion de Jeanne d'Arc" accompagné par les grandes orgues de la cathédrale de Laon. Mais un orchestre symphonique, jamais encore.
RépondreSupprimerEnnio Morricone se produira le 12 mars 2015 au Nikaia
RépondreSupprimerRendez-vous incontournable pour les amateurs de ciné-opéra