Ce n'est pas tous les jours qu'un film israélien déboule sur les écrans français. En 2010, quand Sumô y est parvenu, il n'y en a eu que sept en tout, parfois en coproduction internationale. Ce simple constat suffirait à expliquer pourquoi j'ai donné sa chance à ce long-métrage. J'espérais dépaysement et fantaisie, surtout que le pitch annonçait l'histoire d'un groupe d'amis "un peu enveloppés" décidés à devenir sumotoris ! Au final, je n'ai rien vu de mauvais. Rien d'extraordinaire non plus, malheureusement, le film ne portant rien de ses origines...
Sumô pourrait tout aussi bien être une production américaine lambda. Encore une chance qu'Arte ait diffusé le film en hébreu ! Hormis l'usage de cette langue bien différente de la nôtre, je cherche encore l'originalité du long-métrage. Les deux réalisateurs proposent finalement une petite galerie de portraits à la sauce très classique. Handicapé par son poids, le héros perd son boulot, déprime et finit par faire la plonge dans un restaurant de sushis. Très vite "adopté" par un vieux sage nippon, il aura donc l'occasion d'abandonner quelques complexes au passage et, mieux, de trouver enfin la femme de sa vie. Je vous laisse découvrir seuls les (rares) rebondissements.
Pour ma part, sans savoir quoi exactement, il faut bien que j'admette que j'attendais un peu mieux. Ne soyons pas bégueule: il m'est arrivé de sourire. Trop gentil pour être descendu en flammes, Sumô demeure tout à fait supportable à condition de ne pas avoir tout misé sur son côté "exotique". À la limite, on peut aussi évoquer son mérite à faire d'acteurs corpulents les héros de son histoire - ce n'est pas tous les jours non plus que ça arrive, ça ! Dans l'ensemble apprécié par la critique professionnelle, le long-métrage a aussi pour qualité d'avoir cherché le réalisme - les réalisateurs ont fait plusieurs voyages au Japon et les acteurs ont été soumis à de vrais entraînements. Dommage que tout ça n'aille pas vraiment plus loin dans la découverte d'une autre culture. Aux States, on parle déjà d'un possible remake...
Sumô
Film israélien de Sharon Maymon et Erez Tadmor (2010)
La déception prédomine: les qualités du long-métrage n'ont pas suffi à me convaincre que nous tenons là une nouvelle pépite du cinéma social. Il arrive pourtant que Sumô soit comparé à The full monty. Admettons quelques similitudes sur le plan du scénario. J'aurais aimé que tout ça s'emballe un peu plus. Il manque en fait un peu de folie...
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Vous cherchez quelqu'un qui aurait mieux apprécié le film ?
C'est le cas de Dasola. Chronique à lire sur... "Le blog de Dasola".
Sumô pourrait tout aussi bien être une production américaine lambda. Encore une chance qu'Arte ait diffusé le film en hébreu ! Hormis l'usage de cette langue bien différente de la nôtre, je cherche encore l'originalité du long-métrage. Les deux réalisateurs proposent finalement une petite galerie de portraits à la sauce très classique. Handicapé par son poids, le héros perd son boulot, déprime et finit par faire la plonge dans un restaurant de sushis. Très vite "adopté" par un vieux sage nippon, il aura donc l'occasion d'abandonner quelques complexes au passage et, mieux, de trouver enfin la femme de sa vie. Je vous laisse découvrir seuls les (rares) rebondissements.
Pour ma part, sans savoir quoi exactement, il faut bien que j'admette que j'attendais un peu mieux. Ne soyons pas bégueule: il m'est arrivé de sourire. Trop gentil pour être descendu en flammes, Sumô demeure tout à fait supportable à condition de ne pas avoir tout misé sur son côté "exotique". À la limite, on peut aussi évoquer son mérite à faire d'acteurs corpulents les héros de son histoire - ce n'est pas tous les jours non plus que ça arrive, ça ! Dans l'ensemble apprécié par la critique professionnelle, le long-métrage a aussi pour qualité d'avoir cherché le réalisme - les réalisateurs ont fait plusieurs voyages au Japon et les acteurs ont été soumis à de vrais entraînements. Dommage que tout ça n'aille pas vraiment plus loin dans la découverte d'une autre culture. Aux States, on parle déjà d'un possible remake...
Sumô
Film israélien de Sharon Maymon et Erez Tadmor (2010)
La déception prédomine: les qualités du long-métrage n'ont pas suffi à me convaincre que nous tenons là une nouvelle pépite du cinéma social. Il arrive pourtant que Sumô soit comparé à The full monty. Admettons quelques similitudes sur le plan du scénario. J'aurais aimé que tout ça s'emballe un peu plus. Il manque en fait un peu de folie...
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Vous cherchez quelqu'un qui aurait mieux apprécié le film ?
C'est le cas de Dasola. Chronique à lire sur... "Le blog de Dasola".
Dans les israéliens, je te recommande The Bubble ! Tu peux voir le billet sur mon blog.
RépondreSupprimerBonjour Martin, une fois de plus merci pour le lien. En y repensant, je reverrais bien ce film avec plaisir. Bonne journée.
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