lundi 14 janvier 2013

Méchant malgré lui

Le dernier né des studios Disney est-il vraiment un film original ? Je dirais que oui, mais il est vrai aussi Les mondes de Ralph empruntent à son glorieux cousin Toy story une idée fondatrice: montrer ce que les jouets deviennent quand les joueurs ont le dos tourné. Cette fois, nostalgie oblige, le scénario évoque les jeux vidéo et tous les personnages qu'ils générent depuis une bonne trentaine d'années. Les connaisseurs se retrouveront en terrain familier. Nostalgie aidant, j'ai personnellement trouvé le concept très sympa.

Le Ralph du titre du film est en fait le méchant d'un jeu vidéo, destructeur d'immeubles de son état. Il s'oppose à Félix, héros reconstructeur et aimé de tous. Le vilain a le blues, lui qui est condamné à vivre seul sur un tas de gravats. Quand il part chercher un peu de reconnaissance dans d'autres jeux, il déclenche aussitôt une catastrophe vidéoludique, menaçant jusqu'à l'existence de son univers pixelisé. Heureusement pour lui, il se lie d'amitié avec une petite gamine, apprentie pilote automobile aussi taquine que déterminée. Maintenant, je vous laisse découvrir les détails et la suite: Les mondes de Ralph est un bon film, plein de bonnes idées.

Pas besoin d'être un as des jeux vidéo pour suivre une intrigue accessible aux plus jeunes et qui devrait rappeler quelques bons souvenirs aux "anciens". En sortant de la salle de cinéma, je suis resté sur une très bonne impression générale. Les mondes de Ralph manque juste d'un tout petit quelque chose pour atteindre les sommets. De quoi exactement ? Je ne sais pas au juste. Peut-être tout simplement d'un zeste de folie. Pour le reste, le rendu technique est époustouflant. Je dois dire que j'ai également apprécié qu'au coeur de cette folie colorée, les créateurs aient su conserver l'aspect old school de l'animation de certains personnages. Souvenirs...

Les mondes de Ralph
Film américain de Rich Moore (2012)
J'ai un aveu à vous faire: j'ai presque écrit la totalité de cette chronique avec l'idée de parler du nouvel opus des studios Pixar. Erreur ! Même si John Lasseter, grand nom du studio à la lampe, a rejoint les rangs de Disney et peut de fait entretenir la confusion, c'est bien Mickey qui est à l'oeuvre ici. Il me paraît bien difficile toutefois de ne pas relever plusieurs idées et similitudes graphiques avec d'autres longs métrages tels Cars ou Monstres et compagnie...

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