Qui cette chronique pourra-t-elle intéresser ? Ma "p'tite soeur" Stéphanie sans doute, Pascal sûrement et probablement mes copines et copains liés au hockey. Aujourd'hui, plaisir particulier, j'évoquerai Les boys 4, dernier épisode d'une série de films sur les péripéties d'une équipe amateur de quadragénaires un peu idiots, mais franchement sympas. Si vous revenez en arrière, vous constaterez en fait que j'ai déjà écrit un petit laïus sur les deux premiers opus. C'était le... 17 janvier 2008 ! Sautant un cran, j'arrive donc directement sur cette conclusion et ce film que j'ai eu du mal à voir. J'admets volontiers qu'il n'a rien d'exceptionnel, mais je m'étais attaché à ces personnages. Je voulais suivre leurs ultimes aventures. Notez bien qu'au Québec, ils assurent la promotion... en jouant !
Cette fois, pas question pour eux de disputer un tournoi en France. Pas non plus de match-couperet contre l'équipe nationale canadienne féminine: leur ambition est de gagner une dernière partie et du coup le droit d'affronter une sélection de stars - passées et actuelles - issues de la LNH, la grande ligue professionnelle nord-américaine. Précision: je n'ai jamais aimé comparer le hockey au foot, mais, pour ceux qui auraient davantage de repères côté ballon rond, imaginez donc une formation de pieds carrés invités à rencontrer Zidane, Ronaldo et autres Iniesta (par exemple). L'ennui, c'est que, pour mériter cette chance, il faut donc vaincre une autre formation, point d'autant plus crucial que les gars d'en face sont... anglophones. Or, il s'avère que Les boys 4 nous montrent une équipe moins soudée que jamais et dont l'un des meilleurs éléments, le dénommé Ti-Guy, est à l'hôpital après un mauvais coup et une fracture de la tête...
Comédie potache, le long-métrage n'est donc pas vraiment un film sportif à proprement parler. Si vous souhaitez voir à quoi ressemble le hockey, dites-le moi et je vous accompagne dans une patinoire aussitôt qu'une occasion se présentera ! Non, là, le propos tourne essentiellement autour de la mise au vert qu'effectue une équipe censée préparer sa "grosse game", comme on dit là-bas, au Québec. Soyez d'ailleurs prévenus d'une chose importante: pour pouvoir apprécier Les boys 4 à leur juste valeur, il vaut mieux avoir l'accent québécois dans les oreilles. Oh non, ne riez pas ! Ce n'est pas évident du tout. J'en veux pour preuve qu'alors que je connais et apprécie généralement ces sonorités, j'ai eu du mal à suivre. Pas sûr en fait que la plupart d'entre vous soient assez curieux pour voir un tel film plusieurs fois et s'habituer. Je n'en blâmerai personne, et ce d'autant que je ne vous parle pas du meilleur extrait de la série - qui restera toujours pour moi la première des trois suites. Disons pour conclure que l'ensemble donne une image assez juste de l'ambiance qui peut régner au sein d'une équipe amateur, mélange plus ou moins bien dosé d'esprit de compétition et de dérision à tous les étages. Honnêtement, c'est pour ça que j'apprécie le spectacle, sur la glace et sur écran. Devant le côté un peu décalé de la proposition, à vous maintenant de décider si mon enthousiasme sera communicatif.
gagné !!! p'tite soeur répond présente ....
RépondreSupprimerBecs