dimanche 7 décembre 2008

Mozart, simplement génial

Ce devait être le dernier Clint Eastwood, actuellement au cinéma. Finalement, n'ayant pas encore eu l'occasion de le voir, il faudra attendre encore un peu avant d'en lire la critique. Une certitude: pour la 100ème chronique de ce blog, j'avais envie de parler d'un film marquant. Finalement, et sans donc savoir ce que vaudra L'échange, je me rabats sans trop d'hésitation sur un chef d'oeuvre confirmé: Amadeus. J'inaugure du même coup une formule un peu nouvelle de Mille et une bobines, en donnant un peu plus de place à l'image. En espérant que cela vous convienne et vous donne envie de venir découvrir mes écrits plus régulièrement. D'autres films à venir...

Bref... Amadeus. Il est toujours difficile - voire artificiel - de faire des listes de films préférés. Mais s'il fallait toutefois que je me lance dans un tel classement, ce film de Milos Forman serait assurément dans les toutes premières places et sans doute même sur le podium. Il peut sembler que je parle d'évidence, compte tenu du nombre impressionnant d'éloges et de récompenses que ce petit miracle sur pellicule a reçus. Je me souviens toutefois qu'à l'époque de sa sortie (1984), il suscitait malgré tout une polémique du fait du caractère hystérique qu'il colle à la personnalité de Mozart. Et puis, il y a ceux qui, comme Jean-Marie, un de mes amis, amateur de musique classique et d'opéra, regrettent que Forman ait inventé une sombre affaire d'assassinat pour expliquer la mort du prodige autrichien...

Que cela ne vous décourage pas: Amadeus, c'est tout ça, mais pas seulement. Très sincèrement, je ne cesse de voir et de revoir certaines de ses scènes, et c'est à nouveau la présence de Mathieu ici qui m'a incité à le revoir en entier. Pour moi, il y a vraiment énormément de choses à recevoir de ce film magistral. Si la musique y joue bien entendu un rôle capital, je dirais même probablement celui d'un personnage à part entière, de très nombreuses autres façons de voir le film peuvent aisément être envisagées. En guise de "sous-thèmes", je retiens notamment les jeux d'influence politique au sein des puissants, le génie créatif en ce qu'il a d'extraordinaire et de destructeur, la relation père-fils, l'insouciance de la jeunesse, la foi et le doute, etc... je pourrais d'ailleurs sûrement en citer d'autres. Pour faire court, Amadeus est un "must" incontournable pour tout cinéphile. Porté par des acteurs prodigieux et une reconstitution historique parfaite, il reste, vingt-cinq ans après, l'une des plus grandes réussites du septième art international.

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