Le pitch, d'abord. Tati Benitez est un jeune bûcheron argentin. Il est marié, père de trois enfants et pas franchement à l'aise financièrement parlant. Il l'est même d'autant moins quand il est subitement licencié. Sa passion dans la vie ? Le football. Son idole ? Celle de tout un peuple. Le nom de cette idole ? Allez, vous l'avez reconnu ! Non ? Diego Armando Maradona, bien sûr ! Le seul ! L'unique !
El camino de San Diego mélange réalité et fiction. Tati Benitez n'existe pas, mais il est crédible. Apprenant la maladie et le risque mortel qui affectent son champion, le jeune homme se met en route pour lui amener... une racine d'arbre, qui, d'après lui, ressemble furieusement à Diego célébrant un de ses buts. Grotesque ? Non ! Alors là, je vous assure: pas du tout ! J'ai moi-même aperçu Maradona en chair et en os (en chair, surtout !). Sa simple apparition et, ensuite, sa simple disparition ont presque généré une émeute à Monaco ! Impressionnant mouvement de foule ! Même d'autres stars du ballon rond sont passées presque inaperçues ce jour-là !
C'est en souvenir de ce moment particulier que j'ai apprécié ce film atypique. Je le recommanderai donc à celles et ceux d'entre vous qui ont envie de découvrir "autre chose". L'escale argentine est agréable. Je précise que j'ai découvert cet univers en VO, ce qui me semble une démarche importante pour bien s'immerger dans cet ailleurs. Avant de mettre les voiles, de quitter l'Amérique du Sud et de porter mon regard vers un autre pays, je me suis promis de me laisser encore une fois tenter un de ces jours par le cinéma argentin...
lundi 18 février 2008
Chemins d'Argentine
Mon tour du monde cinématographique continue. Je fais aujourd'hui escale en Argentine. L'occasion de vous présenter un autre film emprunté à la Fnac pour la rubrique DVD de mon journal. La formule a du bon, en fait. C'est sympa de voir des films qu'on n'aurait pas forcément osé acheter. Surtout quand ils sont aussi intéressants que El camino de San Diego. Je pense lui écrire une critique assez favorable. Veinards ! Elle sera (un peu) plus développée ici.
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