vendredi 17 février 2012

Chinoiserie

Une chronique de Martin

Je vous l'avoue: je n'ai pas tout compris à The god of cookery. Chinois de Hong Kong, ce drôle de film m'a laissé sur ma faim. J'attendais quelque chose de délirant qui ne m'a jamais été servi. C'est sûrement que je ne suis pas trop familier avec ce cinéma asiatique, mais ça ne me donne pas vraiment envie d'aller plus loin.

Tentons le résumé: dieu de la cuisine, comme le titre l'indique, Stephen Chow se voit défier et ridiculiser par un de ses apprentis, Bull Tong, lequel va alors prendre sa place aux fourneaux. Le cuistot déchu n'a plus alors qu'à réfléchir aux conditions de sa vengeance...

Vous n'avez rien compris non plus ? C'est peut-être normal, alors. J'admets que j'étais assez fatigué quand j'ai regardé le DVD - j'ignore si le film est simplement sorti au cinéma chez nous. Devoir suivre des dialogues en chinois sous-titrés... en anglais ne m'a pas facilité la tâche. Il n'empêche: j'espérais rire et j'ai tout juste souri. The god of cookery m'a paru un peu trop décalé et au final incompréhensible. L'ennui, c'est que la sensation qui persiste en moi n'est pas celle d'avoir fait un mauvais choix, mais surtout celle d'être passé à côté de quelque chose. Il y a donc un peu de frustration là-dessous...

Une chose est sûre: le film et ses acteurs s'amusent et foncent allègrement dans le n'importe quoi. Peut-être bien qu'ils arriveront donc à décrocher la timbale avec vous, qui sait ? Je reconnais également que Stephen Chow s'est donné à fond. Le réalisateur joue dans son film et, vous l'aurez compris, un personnage qui porte même son nom. The god of cookery, c'est lui et ses gros délires pendant plus d'une heure et demie. L'esthétique générale rappelle parfois quelques dessins animés, plutôt japonais que chinois, en fait. Le résultat me semble réservé aux geeks... ou au moins aux curieux.

The god of cookery
Film hongkongais de Stephen Chow et Lee Lik-chi (1996)

Une parenthèse de pure folie au coeur de mes explorations cinématographiques: en soi, le concept n'est pas mauvais. Je ressens même de la déception à ne pas être vraiment parvenu à raccrocher les wagons. Peut-être que j'aurais dû oublier d'essayer. J'affirme toutefois qu'un film comme Shaolin soccer, du même cinéaste, reste bien plus accessible. Et pas seulement parce que ça parle de foot.

1 commentaire:

  1. Hello Martin, merci pour ta critique :) Comme tu le soulignes, Shaolin Soccer, ainsi que tous les films du réalisateur après ce dernier, sont plus "accessibles"... au public occidental.

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