Il paraît qu'un film de Steven Spielberg sortira en salles en juin l'année prochaine. Or, toute fin octobre, j'ai eu envie de remonter le temps avec deux de ses anciens opus - que je vais donc évoquer aujourd'hui. Avant cela, une précision: j'ai revu le premier et découvert le second. Une nouvelle "escapade" dans le genre anticipation - science-fiction...
Minority report (2002)
L'adaptation d'une nouvelle de l'Américain Philip K. Dick (1928-1982). Dans le Washington de 2054, la police peut se targuer de statistiques flatteuses: six ans se sont écoulés sans le moindre crime de sang. L'incroyable bilan a en fait été rendu possible grâce à un procédé technologique innovant qui, connecté aussi à trois cerveaux humains alimentés par des drogues, permet aux agents de repérer les victimes avec précision. Et surtout avant que les suspects ne passent à l'acte ! Sauf que les choses vont se compliquer du côté des forces de l'ordre...
Un brillant inspecteur se retrouve à son tour pré-accusé de meurtre. La caméra ne lâchera plus Tom Cruise / John Anderton d'une semelle. Elle lui adjoindra juste un pseudo-rival (Colin Farrell) et un protecteur supposé (Max von Sidow), qu'on pensera dépassé par les événements. Minority report joue de faux semblants, mais reste assez prévisible. C'est toutefois un film d'action efficace et très honnêtement réalisé. Bilan: l'un des Spielberg les plus adultes - si ce n'est le plus sombre. J'aurais plutôt tendance à NE PAS le montrer à de très jeunes enfants.
Mais aussi...
► 3.709.488 entrées en France (dixième du box-office 2002)
► Plans B: Blade runner / Tron l'héritage / Ghost in the shell
► Et sur d'autres blogs de référence: Ideyvonne - Vincent - Elle et Lui.
Minority report (2002)
L'adaptation d'une nouvelle de l'Américain Philip K. Dick (1928-1982). Dans le Washington de 2054, la police peut se targuer de statistiques flatteuses: six ans se sont écoulés sans le moindre crime de sang. L'incroyable bilan a en fait été rendu possible grâce à un procédé technologique innovant qui, connecté aussi à trois cerveaux humains alimentés par des drogues, permet aux agents de repérer les victimes avec précision. Et surtout avant que les suspects ne passent à l'acte ! Sauf que les choses vont se compliquer du côté des forces de l'ordre...
Un brillant inspecteur se retrouve à son tour pré-accusé de meurtre. La caméra ne lâchera plus Tom Cruise / John Anderton d'une semelle. Elle lui adjoindra juste un pseudo-rival (Colin Farrell) et un protecteur supposé (Max von Sidow), qu'on pensera dépassé par les événements. Minority report joue de faux semblants, mais reste assez prévisible. C'est toutefois un film d'action efficace et très honnêtement réalisé. Bilan: l'un des Spielberg les plus adultes - si ce n'est le plus sombre. J'aurais plutôt tendance à NE PAS le montrer à de très jeunes enfants.
Mais aussi...
► 3.709.488 entrées en France (dixième du box-office 2002)
► Plans B: Blade runner / Tron l'héritage / Ghost in the shell
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La guerre des mondes (2005)
Un autre Spielberg qu'il vaut mieux épargner à vos chers bambins. D'emblée, on sait bien à quoi s'attendre: une voix off - caverneuse - nous explique que l'humanité se trompe en se croyant invulnérable. Depuis l'espace, une autre forme de vie observe la Terre avec l'envie d'en prendre possession, non sans avoir massacré sa population. Après le 11-Septembre, l'allégorie est bien plus qu'évidente: assumée.
Zoom avant sur New York, où un dénommé Ray Ferrier (Tom Cruise) travaille comme docker. Divorcé, il s'occupe mal de ses deux enfants quand son ex a la drôle d'idée de les laisser sous sa surveillance exclusive. Cela devient un vrai gros problème quand un drôle d'orage géant dissimule en fait la toute première attaque des extraterrestres. Tiré d'un roman de H.G. Wells sorti en 1898, La guerre des mondes déploie la grosse artillerie technique dès une première demi-heure placée sous haute tension. Mais ce n'est que le début des hostilités ! La mise en scène joue aussi avec nos nerfs lors d'une longue scène silencieuse, où le héros triomphe... en perdant un peu d'humanité. Moins inventive et très consensuelle, la fin m'a quelque peu déçu. J'avoue que je l'ai même trouvée un peu trop expéditive à mon goût. Elle a cependant un vrai mérite: celui de respecter l'esprit du bouquin.
Mais aussi...
► 3.910.795 entrées en France (sixième du box-office 2005)
► Plans B: La version sortie en 1953 / Cloverfield / Underwater
► Et sur d'autres blogs de référence: Vincent - Benjamin - Lui (seul)
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Parce que j'espère un jour boucler mon intégrale Spielberg...
Il faut que je revoie trois de ses films: La liste de Schindler (1993) en premier, puis Arrête-moi si tu peux (2002) et Le terminal (2004). En plus de Firelight, son premier long disparu, j'en ai compté cinq encore jamais visionnés: Empire du soleil (1987) est le plus ancien d'entre eux, devant Always (1989), Amistad (1997), Munich (2005) et Le bon gros géant (2016). Bref, il me reste donc un peu de boulot !
J'ai encore une info, tombée (presque) à la dernière minute...
Lundi dernier, cette longue double chronique me paraissait bouclée depuis déjà quelques jours lorsque j'ai appris qu'un Oscar d'honneur avait été remis à Tom Cruise. Et pourquoi pas ? On le cite souvent comme une référence: le numéro 1 des acteurs américains de films d'action. Les voir tous ne me tente guère. Mais c'est un autre débat...


Tu t'es aussi fait un mini festival Tom Cruise. On peut regretter ses choix de vie personnelle (je m'en fiche), c'est un sacré acteur. Je pensais qu'il avait eu un Oscar pour Né un 4 juillet mais je crois que ce n'était "qu'un" Golden globe.
RépondreSupprimerMinority Report est trop long mais certaines scènes me restent bien en tête.
La guerre des mondes est un grand film selon moi avec une mini screaming girl à la carrière prometteuse... Je me souviens de la longue scène avec Tim Robbins, bien flippante.
Dans les films que tu n'as pas vus, il n'y a que Le bon gros géant qui me manque et qui devrait continuer à me manquer car il me paraissait vraiment très laid visuellement.
Tu te réserves de bien bons moments avec L'empire du soleil (et un tout jeune Christian Bale déjà excellent) et Munich. Amistad était moins réussi il me semble.
Quant à Always c'est un de mes films de chevet que je vois, revois sans me lasser. Une espèce de petit plaisir coupable, tellement romantique. Et entendre Holly Hunter dire : "ces instants là sont précieux..."' ou entendre Smoke gets in yours eyes", voir la belle robe blanche de Holly Hunter... Je ne m'en lasse pas.