lundi 26 octobre 2020

(Re)partir un jour…

Les méchants sont punis et l'amour triomphe de tous les obstacles. Réfléchissez-y: vous verrez que c'est le morale de nombreux films. Comme un oiseau sur la branche en fait partie et se range aussi dans la catégorie des buddy movies, où des personnages antagonistes finissent par faire cause commune... et parfois bien plus si affinités !
 
Rick Jarmin déménage régulièrement pour éviter de tomber sur l'un ou l'autre des sales types qu'il a contribué à envoyer en prison. Plusieurs longues années plus tard, il ferait bien une pause durable plutôt que des cartons. Mais Marianne Graves, son ex, l'a reconnu dans le costume sale du pompiste du coin, ce qui met de fait Rick dans une situation particulièrement dangereuse. Et que croyez-vous que notre homme va faire ? Fuir, oui, et en prenant la fille avec lui. Et nous voilà partis pour une heure et demie de course-poursuites ! Rien n'est très sérieux dans Comme un oiseau sur la branche. Franchement, je m'en moque: ça ne change pas le goût du popcorn...

Trente ans après sa sortie, le look du film paraît vraiment révélateur de son époque, ce que j'ai à vrai dire trouvé plutôt sympathique. Même les acteurs sont un peu vintage, à commencer par le duo vedette formé par Mel Gibson et Goldie Hawn, âgés de 34 et 44 ans au moment des faits. En dépit de cet écart, l'alchimie entre eux fonctionne plutôt bien - il faut bien admettre que c'est la loi du genre. Après une semaine studieuse, Comme un oiseau sur la branche repose les neurones, malgré ce qu'il contient d'explosif et pétaradant. Je me suis bien amusé, sans me poser de questions existentielles avant d'écrire cette chronique. Je ne vois pas autre chose à ajouter...

Comme un oiseau sur la branche
Film américain de John Badham (1990)

Une note un peu haute pour un film très correct, mais dispensable. J'assume: j'en ai eu "pour mon argent". Vous noterez éventuellement que le réalisateur est aussi celui de La fièvre du samedi soir (1977) et de Wargames (1983), peut-être bien un très léger cran au-dessus. Cela m'aura au moins donné envie de revoir L'arme fatale, référence du buddy movie. Plus récent, The nice guys offre de belles surprises !

2 commentaires:

Pascale a dit…

J'avais beaucoup aimé et bien ri à sa sortie.
Je ne l'ai pas revu donc ça fait un bail...

Martin a dit…

Effectivement, ça ne date pas d'hier ! Mais c'est franchement sympa !