Un chiffre pour commencer: grâce à mon association, j'ai déjà pu voir des films de 38 (!) nationalités différentes. La dernière destination de notre cinéphilie ? Le Bhoutan, un petit pays d'Asie - de 38.000 km² et 760.000 habitants - qui promeut l'idée de bonheur intérieur brut. Soyez sans crainte: Dakini ne présente aucune théorie économique...
Je dirais même que le film commence de manière assez "classique" pour le public occidental. Dans un petit village de montagne, un trio d'agents de police recherche une femme, suspectée de meurtre. L'opération est commandée à distance par un officier, lequel suggère à son adjoint d'éviter tout esclandre: s'il retrouve la fugitive, Kinley devra sympathiser avec elle, le temps de confirmer sa culpabilité. Surprise ! Croyez-le ou non: c'est très exactement ce qui arrive ! Après ces premières minutes, le film nous promène en terra incognita et nous égare un peu. Dakini émaille aussi son récit de références directes aux croyances bouddhistes. Ce n'est pas évident de suivre...
Ouais... l'actrice principale est très jolie, mais l'histoire est floue. Pourtant, assez curieusement, tout cela ne m'a pas réellement déplu. Réflexion faite, je me suis dit qu'être largué dans la culture d'un pays si lointain du nôtre n'a rien d'anormal ou d'indécent. J'ai attrapé au vol quelques impressions fugaces et cela a suffi à mon bonheur d'un soir. Pour vous intéresser au film, je veux également souligner que Dakini est l'oeuvre d'une femme - c'est même sa toute première réalisation. Très rares sont celles qui parviennent à exercer ce métier de cinéaste au Bhoutan: l'intéressée sort d'autant plus du lot qu'elle est également à l'origine de l'unique festival de son pays consacré au septième art. D'aucuns ajoutent qu'elle a le mérite de parler de ses compatriotes sans occulter la complexité d'une société engagée vers la modernité et, dans le même temps, respectueuse de ses traditions mystiques ancestrales. Peut-être que l'idée de la découvrir mieux vous séduira...
Dakini
Film bhoutanais de Dechen Roder (2018)
Je me résume: un long-métrage difficile à comprendre, mais agréable à voir. J'aime ainsi, de temps à autre, sortir des sentiers battus. Évidemment, pour en rester sur le bouddhisme, un film occidental comme Sept ans au Tibet est bien plus accessible... et j'aimerais revoir le Kundun de Martin Scorsese pour encore une autre regard. Envie de voir un autre conte venu d'Asie ? Je vous laisse tester L'arc !
Je dirais même que le film commence de manière assez "classique" pour le public occidental. Dans un petit village de montagne, un trio d'agents de police recherche une femme, suspectée de meurtre. L'opération est commandée à distance par un officier, lequel suggère à son adjoint d'éviter tout esclandre: s'il retrouve la fugitive, Kinley devra sympathiser avec elle, le temps de confirmer sa culpabilité. Surprise ! Croyez-le ou non: c'est très exactement ce qui arrive ! Après ces premières minutes, le film nous promène en terra incognita et nous égare un peu. Dakini émaille aussi son récit de références directes aux croyances bouddhistes. Ce n'est pas évident de suivre...
Ouais... l'actrice principale est très jolie, mais l'histoire est floue. Pourtant, assez curieusement, tout cela ne m'a pas réellement déplu. Réflexion faite, je me suis dit qu'être largué dans la culture d'un pays si lointain du nôtre n'a rien d'anormal ou d'indécent. J'ai attrapé au vol quelques impressions fugaces et cela a suffi à mon bonheur d'un soir. Pour vous intéresser au film, je veux également souligner que Dakini est l'oeuvre d'une femme - c'est même sa toute première réalisation. Très rares sont celles qui parviennent à exercer ce métier de cinéaste au Bhoutan: l'intéressée sort d'autant plus du lot qu'elle est également à l'origine de l'unique festival de son pays consacré au septième art. D'aucuns ajoutent qu'elle a le mérite de parler de ses compatriotes sans occulter la complexité d'une société engagée vers la modernité et, dans le même temps, respectueuse de ses traditions mystiques ancestrales. Peut-être que l'idée de la découvrir mieux vous séduira...
Dakini
Film bhoutanais de Dechen Roder (2018)
Je me résume: un long-métrage difficile à comprendre, mais agréable à voir. J'aime ainsi, de temps à autre, sortir des sentiers battus. Évidemment, pour en rester sur le bouddhisme, un film occidental comme Sept ans au Tibet est bien plus accessible... et j'aimerais revoir le Kundun de Martin Scorsese pour encore une autre regard. Envie de voir un autre conte venu d'Asie ? Je vous laisse tester L'arc !
Il y a des cultures qu'on a du mal à cerner mais ce que tu dis du film n'est guère engageant. Par contre c'est un pays très tentant depuis longtemps. Le Bonheur Intérieur Brut... encore une énigme. Peu de dirigeants s'en préoccupent.
RépondreSupprimerSincèrement, je me suis senti un peu dépassé par le film, au fur et à mesure de sa progression.
RépondreSupprimerCela dit, pour reparler du Bhoutan, le film nous ouvre une porte: je ne m'attendais pas à ce que j'ai vu.
Pour la Serbie je vous conseille "Bourek" de Vladan Nikolic, comédie trés en lien avec notre actualité européenne et internationale pas toujours gaie, le tout portée par une équipe d'acteurs formidables. Une jolie surprise..
RépondreSupprimerMerci du tuyau. Tout cela nous emmène loin du Bhoutan, mais pourquoi pas ?
RépondreSupprimerÀ noter qu'il y a déjà un film serbe sur les Bobines, ainsi que deux films yougoslaves !