C'est Wikipédia qui l'affirme: Jules Verne serait le quatrième auteur littéraire le plus souvent adapté au cinéma, derrière le fameux trio britannique que constituent Shakespeare, Dickens et Conan Doyle. Aujourd'hui, je vais brièvement vous présenter deux longs-métrages datant des années 1950 et tirés de romans extrêmement populaires...
20.000 lieues sous les mers
Film américain de Richard Fleischer (1954)
C'est Disney qui, à l'époque, choisit de s'emparer de ce classique absolu, traduit dans plus de 150 langues. Un choix d'une intelligence rare pour le studio aux grandes oreilles, qui obtiendra deux Oscars techniques (meilleurs effets visuels et meilleure direction artistique) grâce à ce beau film. L'histoire ? C'est celle d'un scientifique français qui, depuis San Francisco, compte prendre un bateau jusqu'à Saigon afin de parfaire ses connaissances marines. Or, plusieurs des navires partis au large n'en sont jamais revenus et la rumeur d'un monstre capable de toucher-couler les bâtiments les plus solides progresse. Après une tempête et un naufrage dans le Pacifique sud, la vérité éclatera pour le chercheur-aventurier avec la découverte inattendue et tardive, non pas d'une quelconque créature, mais d'un sous-marin ! À bord: un certain capitaine Nemo et un équipage dévoué à sa cause. Je vous laisserai la découvrir vous-mêmes, en soulignant simplement que, par certains aspects, elle est tout ce qu'il y a de plus moderne. Rien à redire: le bouquin est respecté - et sa mise en images soignée.
Film américain de Richard Fleischer (1954)
C'est Disney qui, à l'époque, choisit de s'emparer de ce classique absolu, traduit dans plus de 150 langues. Un choix d'une intelligence rare pour le studio aux grandes oreilles, qui obtiendra deux Oscars techniques (meilleurs effets visuels et meilleure direction artistique) grâce à ce beau film. L'histoire ? C'est celle d'un scientifique français qui, depuis San Francisco, compte prendre un bateau jusqu'à Saigon afin de parfaire ses connaissances marines. Or, plusieurs des navires partis au large n'en sont jamais revenus et la rumeur d'un monstre capable de toucher-couler les bâtiments les plus solides progresse. Après une tempête et un naufrage dans le Pacifique sud, la vérité éclatera pour le chercheur-aventurier avec la découverte inattendue et tardive, non pas d'une quelconque créature, mais d'un sous-marin ! À bord: un certain capitaine Nemo et un équipage dévoué à sa cause. Je vous laisserai la découvrir vous-mêmes, en soulignant simplement que, par certains aspects, elle est tout ce qu'il y a de plus moderne. Rien à redire: le bouquin est respecté - et sa mise en images soignée.
Voyage au centre de la Terre
Film américain de Henry Levin (1959)
Point de Disney, cette fois, mais la 20th Century Fox, tout de même ! J'avais de grosses attentes à l'égard de cet opus, pour une raison simple: il adapte le premier livre que j'ai lu en entier, adolescent. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les romans de Jules Verne étaient absents des programmes scolaires - oui, c'est un autre sujet. Côté cinéma, nous avons là un très chouette film d'aventures vintage. Certes, le récit transpose à Édimbourg ce qui se passait en Allemagne dans le bouquin, mais c'est un détail narratif sans réelle importance. Universitaire de renom, le professeur Lindenbrook reçoit une pierre volcanique étonnante, gravée par la main de l'un de ses prédécesseurs éminents. Il comprend alors que ce dernier avait trouvé sur le sol islandais un chemin menant au coeur de notre bonne vieille planète ! Une toute nouvelle expédition se monte pour vérifier cette théorie incroyable, bientôt confrontée à des périls jusqu'alors insoupçonnés. Stop ! Pas question de spoiler davantage: je vous laisse voir le film. Contrairement au précédent, il compte un... personnage féminin fort.
---
En complément...
Je vous renvoie à un billet que Ta d loi du cine a publié (chez Dasola).
----------
Pour finir, une anecdote...
Les deux films ont un acteur commun: le Britannique James Mason incarne le capitaine Nemo, puis le professeur Lindenbrook. Pas mal...
Si vous voulez aller plus loin...
Vous ne devriez pas avoir de mal à dénicher d'autres adaptations. Même sur ce blog, oui, avec Les tribulations d'un Chinois en Chine !
Film américain de Henry Levin (1959)
Point de Disney, cette fois, mais la 20th Century Fox, tout de même ! J'avais de grosses attentes à l'égard de cet opus, pour une raison simple: il adapte le premier livre que j'ai lu en entier, adolescent. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les romans de Jules Verne étaient absents des programmes scolaires - oui, c'est un autre sujet. Côté cinéma, nous avons là un très chouette film d'aventures vintage. Certes, le récit transpose à Édimbourg ce qui se passait en Allemagne dans le bouquin, mais c'est un détail narratif sans réelle importance. Universitaire de renom, le professeur Lindenbrook reçoit une pierre volcanique étonnante, gravée par la main de l'un de ses prédécesseurs éminents. Il comprend alors que ce dernier avait trouvé sur le sol islandais un chemin menant au coeur de notre bonne vieille planète ! Une toute nouvelle expédition se monte pour vérifier cette théorie incroyable, bientôt confrontée à des périls jusqu'alors insoupçonnés. Stop ! Pas question de spoiler davantage: je vous laisse voir le film. Contrairement au précédent, il compte un... personnage féminin fort.
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En complément...
Je vous renvoie à un billet que Ta d loi du cine a publié (chez Dasola).
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Pour finir, une anecdote...
Les deux films ont un acteur commun: le Britannique James Mason incarne le capitaine Nemo, puis le professeur Lindenbrook. Pas mal...
Si vous voulez aller plus loin...
Vous ne devriez pas avoir de mal à dénicher d'autres adaptations. Même sur ce blog, oui, avec Les tribulations d'un Chinois en Chine !
Puisqu’on parle d’adaptation de romans de Jules Verne,” Le rayon vert” de Éric Rohmer,m’a fait penser un peu au voyage initiatique de Antoinette dans les Cevennes..ahah,à la recherche du rayon vert.
RépondreSupprimerL’écran c’est souvent ce qui se passe dans la vie.
Merci pour ce commentaire, Jourdan. Il faut encore que je voie "Le rayon vert".
SupprimerJe l'ai dans ma collection de DVD, mais je n'avais pas fait ce rapprochement avec Jules Verne.